Problèmes à un degré de liberté
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les vecteurs sont écrits en gras et en bleu. Un solide de masse m est fixée à 2 ressorts verticaux de raideur k et de longueur à vide l0. Le mobile est astreint à des déplacements suivant la verticale. La position du centre de gravité du solide est repéré par la cote z. Dans un premier temps on néglige les frottements.
corrigé étude énergétique de l'oscillateur ( sans frottement) : énergie potentielle de pesanteur : (origine z=0) mgz énergie potentielle élastique, ressort inférieur : ½k(z-l0)2. ressort supérieur : ½k(2L-z-l0)2. énergie potentielle totale : Ep= mgz + ½k(z-l0)2+ ½k(2L-z-l0)2. Les positions d'équilibre corespondent aux extrémums de l'énergie potentielle : dériver Ep par rapport à z et rechercher les valeurs de z qui annullnt cette dérivée. dEp/dz = mg + k(z-l0) -k(2L-z-l0) = mg+2kz-2kL=0 d'où zéqui = L-mg/ (2k). absence de frottement, donc l'énergie mécanique se conserve : énergie cinétique = ½mv²; Eméca = Ep+Ecinétique. Eméca =mgz + ½k(z-l0)2+ ½k(2L-z-l0)2 + ½mv² dériver par rapport au temps : 0= mgz' +k(z-l0)z'-k(2L-z-l0)z' +mvv' or v'=z''; v=z' et en divisant chaque terme par v il vient : mg +2kz-2kL+mz"=0 z"+2k/m z = 2kL/m-g. (1) avec w02 = 2k/m solution de cette éauation différentielle : solution particulière de (1) : z(t) = L-gm/(2k) solution générale de z"+w02 z=0 : z(t) = A cos(w0t) solution générale de (1) : z(t) = A cos(w0t) + L-gm/(2k) Comment trouver A ? : à l'instant initial la position est z0 = ½L d'où : ½L = A+L-gm/(2k) ; A= - ½L+gm/(2k); z(t) = (- ½L+gm/(2k)] cos(w0t) + L-gm/(2k) l'équation différentielle (1) est homogène, la période T0 =2p/w0 est donc indépendante de la position initiale. Inventaire des forces : n ,vecteur unitaire de l'axe z. tension exercée par le ressort inférieur, verticale, vers le bas ( hypothèse : ce ressort n'est pas comprimé) : T1 = -k(z-l0)n tension exercée par le ressort du haut, verticale, vers le haut : T2 = k(2L-z-l0)n poids, verticale, vers le bas : P= - mg n A l'équilibre la somme des forces s'exerçant sur la sphère est nulle : -k(z équi -l0) + k(2L-z équi -l0) -mg=0 soit z équi = L-mg / (2k). La relation fondamentale de la dynamique donne : T1 +T2 +P= = ma. en projection sur l'axe z : -k(z-l0) + k(2L-z-l0) -mg = mz" mz" + 2kz = mg -2kL ou z" + 2k/m z = g-2kL/m On tien compte de la force de frottement :F= -6p h r v. T1 +T2 +P + F = ma. en projection sur l'axe z : -k(z-l0) + k(2L-z-l0) -mg -6p h r z' = mz" la position d'équilibre est obtenue en annulant lse deux termes en z' et z", d'où : -k(zéqui-l0) + k(2L-zéqui-l0) -mg =0 soit z équi = L-mg / (2k). Les frottements fluides ne modifient pas la position d'équilibre, contrairement aux frottements solides. équation différentielle : mz"+ 6p h r z' + 2kz = mg -2kL z"+ 6p h r/m z' + 2k/m z = g -2kL/m . On pose w02 = 2k/m et l =3p h r/m z" +2l z'+ w02 z = g -2kL/m. équation sans second membre : z" +2l z'+ w02 z =0 écquation caractéristique : x2 +2l x+ w02 =0 ; discriminant : D= 4l²-4w02 si D négatif, régime oscillatoire amorti de période T= 2p/w avec w ²= w02 -l2 soit 4p2/ T2 =4p2/ T02 - l2 l2 = 4p2(1/T02 -1/T2 ) ; l = 2p(1/T02 -1/T2 )½. Or l =3p h r/m d'où : h = 2m /(3r)(1/T02 -1/T2 )½.
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Un objet, de masse m est fixé sur une tige très légère, solidaire d'un cylindre de masse négligeable. Ce cylindre, de rayon R, peut tourner sans frottement autout d'un axe horizontal. Un fil de masse négligeable est enroulé sur le cylindre. Lorsque le cylindre tourne d'un angle q, la masse M se déplace verticalement vers le bas jusqu' à la cote z.. On admet que le système constitué par les deux masses m et M est conservatif.
corrigé les vecteurs sont écrits en gras et en bleu. Si l'angle q passe de zéro à une valeur positive, le cylindre tourne d'un angle q et le fil inextensible se déroule d'une longueur Rq ; alors la masse M descend de la valeur z = Rq avec q en radians. L'énergie cinétique de l'ensemble ( masse m et masse M) est la somme de l'énergie cinétique de chaque masse : ½MvM² = ½M(dz/dt)² =½MR2(dq/dt)2 ; ½mvm² = ½ml2(dq/dt)2. Ec = ½(MR2 +ml2)(dq/dt)2. énergie potentielle de pesanteur ( origine q =0 et z=0) -Mgz : la masse M descend quand la masse m s'élève + mg l ( 1-cosq) soit Ep = -MgRq + mg l ( 1-cosq). recherche des positions d'équilibre : dériver l'énergie potentielle par rapport à q puis chercher les valeurs de q qui annule cette dérivée. dEp/dq = -MgR + mg l sinq =0 soit -MgR + mg l sinq =0 sin q = MR/(ml) ; il y a une (des) solution(s) si MR/(ml) est inférieur ou égal à un. d'où la valeur maximale de M : M0=ml/R. Danas la mesure où M<M0 alors il y a deux solutions à l'équation sin q = MR/(ml) q e1 = sin-1(MR/(ml)=sin-1(M/M0) et q e2 = p-q e2 .( ces deux positions d'équilibre sont situées sur la même verticale) stabilité de l'équilibre : recherche du signe de la dérivée seconde d²Ep/dq ² = mglcosq. si q appartient à [0 ; ½p] alors cosq >0 et d²Ep/dq ² >0, équilibre stable correspondant à q e1 . si q appartient à
[½p ; p]
alors cosq <0 et
d²Ep/dq ²
<0, équilibre instable correspondant à
q e2
f (a+h) = f(a) + h(f '(a)+ ½h² f '' (a) avec a = qe et a+h =q d'où h = q -qe Ep(q)= Ep(qe) + (q -qe)f ' (qe) + ½(q -qe)² f " (qe) Or f ' (qe) =0 ( condition d'équilibre) et f " (qe) = d²Ep(qe)/dq ² = mglcosq. d'où Ep(q) voisin de : Ep(qe) + ½ d²Ep(qe)/dq ² (q -qe)² soit C= 2 d²Ep(qe)/dq ² C1 = 2 mgl cosqe1 = 2 mgl (1-sin² qe1)½=2mgl ((1-M²/M0²) ½ positif C2 = 2 mgl
cosqe2
=2 mgl cos(p-qe1)=
- 2 mgl cosqe1
; négatif
E= Ec+ Ep = ½(MR2 +ml2)(dq/dt)2+ Ep(qe) + ½ d²Ep(qe)/dq ² (q -qe)² = constante ½(MR2 +ml2) q ' 2 + Ep(qe) + C (q -qe)² = constante dériver par rapport au temps : 0 = (MR2 +ml2) q ' q " +2C(q -qe) q ' donne q '=0 et q " + 2C/(MR2 +ml2) q = 2C/(MR2 +ml2) qe. pour q =qe1 : C=C1>0, on pose w0²= 2C1/(MR2 +ml2) d'où : q " + w0² q = w0² qe1. solution du type : q = qe1 + Acos (w0t + j) ; q reste dans l'intervalle [ qe + A ; qe - A] on reste autour de la position d'équilibre qe1 pour q =qe2 : C=C2<0, on pose w0²= - 2C2/(MR2 +ml2) d'où : q " - w0² q = -w0² qe2. solution du type :
q
= qe2
+ Aexp(w0t) +B
exp(-w0t) ; A et B ne
peuvent s'annuler simultanément et en
conséquence
q
- qe2
diverge au cours du temps comme exp(w0t).
Equilibre instable.
Deux cas sont alors possibles : Ep(qe2 ) >0 : l'énergie cinétique du système s'annule pour un angle q1 compris entre 0 et qe2 . Le système est confiné entre deux barrières de potentiel q =0 et q =q1. (courbe 1) Ep(qe2 ) <0 : l'énergie cinétique du système ne s'annule pas pour q = qe2 . L'angle dépasse la valeur qe2puis le système effectue ensuite des révolutions. (courbe 3) La valeur critique Mc de la masse M qui détermine le passage d'une trajectoire de phase fermée à une trajectoire ouverte est solution de l'équation Ep(qe2 ) =0 soit 0 = -MRqe2 + m l ( 1-cosqe2) avec sin qe2 = M/M0 et M0 = ml/R -Mqe2 + M0 ( 1-cosqe2) =0 ou bien : ( 1-cosqe2) = qe2 sin qe2 . sin²(½qe2)= qe2 sin (½qe2) cos(½qe2) tan (½qe2) = qe2 soit qe2= 2,331. Mc= M0 sin 2,331 = 0,724 kg. |
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M est un solide de petites dimensions de masse m, accroché à un ressort ( masse négligeable) de raideur k, de longueur à vide L0. L'autre extrémité du ressort est fxe en A. M peut coulisser sans frottement sur la tige horizontale OM.
corrigé Energie potentielle élastique du système : Ep, élastique = ½k(L-L0)2 avec L²= d0²+x² l'énergie potentielle de pesanteur de la masse est constante car elle se déplace sur un plan horizontal. positions d'équilibre : dériver l'énergie potentielle par rapport à la variable x et rechercher les valeurs de x qui annulent la dérivée. dEp, élastique /dx = k(L-L0)x / L =0 d'où x=0 et L=L0 soit d0²+x² = L0² soit x²= L0² -d0² ce qui impose L0>d0 ( sinon il n'y a qu'une seule solution x=0) stabilité de l'équilibre : x=0 et L0<d0 recherche du signe de la dérivée seconde : poser u= k(L-L0)x et v=L u'= kx²/L+k(L-L0) ; v'= x/L puis (u'v-v'u)/ v² d²Ep, élastique /dx² = kx²/L² + k(L-L0)/L -x²/L3 k(L-L0) pour x=0 , d²Ep, élastique /dx² =k(L-L0)/L =(d0-L0)/d0. positive, donc équilibre stable. second cas : L0>d0 ; x1=0 et x2= (L0² -d0² ) ½ et x2= -(L0² -d0² ) ½ . pour x =0 , la dérivée seconde est cette fois négative, équilibre instable. pour x= (L0² -d0² ) ½ : d²Ep, élastique /dx² = k(L0² -d0² )/L² + k(L-L0)/L -(L0² -d0² )/L3 k(L-L0) = k(L0² -d0² )/d0² positive donc équilibre stable ( même chose pour x=x3) figure 3 : en trait plein les posirions stables d'équilibre ; en pointillés les positions instables pour L0=d0, le système bifurque vers d'autres positions d'équilibre que x=0. l'allure du tracé ( figure 2) rappelle une fourche d'où le nom " bifurcation fourche" Petites oscillations autour d'une position d'équilibre stable: le mouvement se fait suivant Ox : le système peut être modélisé par un oscillateur harmonique ( ressort fictif de raideur kmodèle ) de pulsation w = (kmodèle /m)½. kmodèle est égale à la valeur de la dérivée seconde de l'énergie potentielle totale par rapport à x pour x= xéq.
la dérivée seconde de l'énergie potentielle étant nulle il faut la développer à un ordre supérieur. L'oscillateur n'est pas un oscillateur harmonique ; l'allure de la courbe représentant l'énergie potentielle ressemble à une parabole très aplatie. Ecrire la conservation de l'énergie mécanique : E= ½m x' ² + ½k(L-L0)2 = ½k((d0²+x0²)½-L0)2 avec L²= d0²+x² soit x' = dx/dt ={ k m-1[((d0²+x0²)½-L0)2 -((d0²+x²)½-L0)2]}½. pour les petites oscillations x0<<d0 et x<< d0 soit : (d0²+x0²)½ = d0 ( x0²/d0²+1)½ proche de : d0 ( ½x0²/d0²+1) et (d0²+x0²)½-L0)2 proche de : [d0 ( ½x0²/d0²+1) -d0 ]²= [d0 ½x0²/d0² ]². de même : (d0²+x²)½ proche de : d0 ( ½x²/d0²+1) et ((d0²+x²)½-L0)2 proche de : [d0 ½x²/d0² ]². par suite : x' = dx/dt proche { ½ k m-1d0-1[ x04 -x4]½}. dt = { k-1 2m d0[ x04 -x4]-½} dx changement de variable u = x/x0 : dt = { k-1 2m d0x0-2[ 1-u4]-½} du intégration entre 0 et x = x0 ( u=1) ; il s'écoule un quart de période T durant ce parcourt. 0,25 T = k-1 2m d0x0-1
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