Eviter une catastrophe d'après Mines 01 du café chaud, mais non bouilli éviter de détériorer les composants électroniques mise sur orbite d'un satellite
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Une casserole, sans couvercle, contenant un litre d'eau froide, est posée sur une plaque électrique chauffante. Initialement la plaque est froide et la température de l'eau est q=20°C. On relève la température de l'eau (homogénéisée par agitation) à différentes dates mesurées depuis la mise sous tension de la plaque.
corrigé T= 2,2 min ; coefficient directeur a = 38/3,5 = 10,8°C min-1= 10,8/60 °C s-1= 0,18°C s-1. rendement h 1 durant le régime linéaire : (masse d'eau 1 kg) énergie reçue par 1 kg d'eau : Q= m ceau Dq ; puissance reçue par l'eau : Q/Dt avecDt = durée (s) de la seconde phase Q/Dt = m ceau Dq /Dt = m ceau a puissance électrique : P. h 1 = a m ceau / P = 0,18 *1*4180 / 1500 = 0,50. rendement h 2 durant les huit premières minutes : h 2 = m ceau Dq / (PDt) h 2 = 1*4180*(70-20) / (1500*8*60)=0,26. Au début le rendement est faible car on doit chauffer la plaque électrique. On améliore h 2 en faisant un préchauffage de la plaque ( faire cuire autre chose auparavant) première phase incompressible : l'énergie électrique est utilisée au chauffage de la plaque puis la plaque chaude chaufffe l'eau et le récipient avec le rendement égal à h 1(0,75 kg d'eau est porté de 20 à 70°C). énergie reçue par l'eau : 0,75*4180*(70-20) = 156 750 J énergie électrique nécessaire : 156 750 / h 1 = 176 750 / 0,5 = 313 500 J énergie électrique consommée : PDt = 313 500 soit Dt =313 500 / 1500 = 209 s durée totale du chauffage : 2,2*60 + 209 = 341 s ou 5 min 41 s. valeur compatible avec la durée expérimentale de 6 min15s.
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On réalise un circuit RLC série : R0=25W , C=1mF; bobine r=15W et L=1H. Ce circuit est alimenté par la tension uE=Umax cos(wt) de valeur efficace U constante mais dont la fréquence peut être ajustée à toute valeur inférieure à 1kHz. On note uS la tension aux bornes du condensateur et H =uS / uE la fonction de transfert. On pose R=R0+r ; w 0²=1/(LC) ; Q= 1/(RCw 0) ; Gdb=20 log H avec H module de la fonction de transfert.
corrigé les lettres soulignées sont les nombres complexes associés aux grandeurs physiques. impédance complexe du circuit RLC série : z = R+j(Lw-1/(Cw) d'où uE= z i ; impédance complexe du condensateur : 1/(jCw) d'où uS= i / (jCw); fonction de transfert complexe : H = uS/uE =1/(jCw(R+j(Lw-1/(Cw))= 1/D On note D = jCw(R+j(Lw-1/(Cw)=jRCw+ 1-LCw2. On multiplie numérateur et dénominateur par l'expression conjuguée : 1-LCw2-jRCw le numérateur est :1-LCw2-jRCw ; le dénominateur s'écrit : (1-LCw2)2+(RCw)2. norme de H : H=[(1-LCw2)2+(RCw)2]-½. Or LC= 1/w02 ; LCw2 = w2 / w02 = x2 ; Or RC= 1/(Qw0) ; RCw = Q-1w /w0=Q-1 x H=[(1-x2)2+Q-2 x2]-½.
facteur de qualité : w0 = (LC)-½ = 103 rad/s. Q= 1/(40 10-6 103 )½ =25. H est maximale lorsque le dénominateur (1-x2)2+Q-2 x2 est minimal : (1-x2)2+1,6 10-3 x2 = 1+x4-2x2 +1,6 10-3 x2 = x4 -1,9984 x2 +1 dériver 4x3-3,9968x =0 la dérivée s'annule pour x=0 et x0= 0,9996. valeur correspondante du dénominateur : (1-0,99962)2+ 1,6 10-3 *0,99962)=1,6 10-7 +1,599 10-3 = 1,599 10-3 . Hmax = 1 / (1,599
10-3)½ =
25,01.
H(x2) = [(1-0,9794²)²+(0,9794/25)²]-½ =17,69. H(x1) =H(x2) = Hmax / racine carrée (2) x1 et x2 sont les fréquences de coupure à -3dB. GdB = 20 logH=20*(-0,5)log[(1-x2)2+Q-2 x2]= -10log[(1-x2)2+Q-2 x2] recherche des asymptotes : si x <<1 , GdB tend vers zéro ; si x>>1 GdB tend vers -40 log x Q est important , donc résonance si x =x0=0,9996. L'intensité maximale est atteinte pour x=1 : l'impédance est minimale, égale à la résistance R. La fréquence vaut alors : w0 = 2p f soit f = 1000 /6,28 =159 Hz. La tension aux bornes du condensateur vaut alors QU = 25 U inférieur à 200V soit U <200/25 soit 8V. Imax = U/R avec Imax = 0,5 A soit R supérieure à 8/0,5 = 16 W.
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les vecteurs sont écrits en gras et en bleu. Dans le référentiel géocentrique supposé galiléen, un satellite de masse m = 400 kg, assimilé à un point matériel P, est en orbite autour de la terre de masse M= 6 1024 kg, supposée sphérique R= 6400 km. G= 6,67 10-11 m3s-2kg-1, constante de gravitation ; on pose k=GMm ; r : distance du centre de la terre au point P. On néglige toute force de freinage due à l'atmosphère terrestre.
corrigé Le satellite est soumis à la force de gravitation exercée par la terre, force attractive, dirigée suivant le rayon terrestre valeur de F : F= GMm/r² = k/ r2. L'énergie potentielle du satellite est alors Ep= - k/r ; Ep est nulle à l'infini. l'accélération du satellite est normale à la trajectoire ( accélération centripète) de valeur : aN=V02/r. La seconde loi de Newton s'écrit alors suivant un axe dirigé vers le centre de la terre : GMm/r2= maN=mV02/r soit V02 = GM/r avec r =R(1+a). V02 = 6,67 10-11 *6 1024 / ( 6,4 106*1,05)= 5,96 107 soit V0 = 7 710 m/s. L'énergie mécanique est la somme de l'énergie potentielle et de l'énergie cinétique. E= -k/r + ½mV02 avec V02 = GM/r sur une orbite circulaire E= -k/r + ½mGM / r =-k/r+½k/r = -½k/r E= -0,5*6,67 10-11*6 1024*400 / (6,4 106*1,05)= -1,2 1010 J. Le moment cinétique en O du satellite s'exprime : s0=OP^mv . dériver par rapport au temps : d s0/dt = dOP/dt ^mv +OP^mdv/dt = v^mv +OP^ma = v^mv +OP^F le produit vectoriel de deux vecteurs colinéaires est nul : d s0/dt =0 soit s0= constante. s0 est orthogonal au vecteur position OP et à la vitesse v. s0 vecteur constant, garde la même direction notée uz : la trajectoire est dans le plan xOy, perpendiculaire à uz. en coordonnées polaires le moment cinétique s'exprime : v = r' ur + r q'uq. s0=OP^mv = r ur ^mr' ur + r ur ^m r q'uq=mr2q'uz. rmin = p/(1+e) ; rmax = p/(1-e) ; a= ½(rmin + rmax )=½p[1/(1+e) +1/(1-e)]=p/(1-e²). d'après les formules de Binet : u=(1+ecosq)/p ; u'= -e sin q /p V² = C²(u+u'²)=C²/p²[(1+ecosq)² + (e sin q )²]=C²/p²[1+e²+2ecosq] expression de l'énergie mécanique : E= -ku + ½ mV² = -k(1+ecosq)/p +½mC²/p²[1+e²+2ecosq] avec p=mC²/k E= -k(1+ecosq)/p+½k/p[1+e²+2ecosq]= ½k/p(e²-1) Or a = p/(1-e²) d'où E= -½k/a. Nouvelle expression de l'énergie mécanique du satellite : E= ½mV0²b² -k / r avec mV0² =GMm/r =k/r E= ½kb²/r - k/r = k/r(½b²-1) avec r=R(1+a) Le satellite échappe à l'attraction terrestre si son énergie mécanique est positive soit ½b²-1 >0 ou b²>2 Le satellite retombe sur terre si le grand axe de la nouvelle ellipse est trop petit : soit 2a<R+R(1+a) ; 2a<R(2+a) Or E= -½k/a soit E <-k/(R(2+a)) k/(R(1+a) )(½b²-1) <-k/(R(2+a)) ; (½b²-1)/(1+a) < -½/(2+a) (½b²-1)(2+a)< -(1+a) b²-2+½b²a-a <-1-a ; b²(1+½a)<1 soit b² < 1/ (1+½a). pour éviter la catastrophe il faut donc : b <1,414 et b >0,987.
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