Mathématiques,
nombres complexes , bac S 2017 .
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Antilles
On muni le plan complexe
d'un repère orthonormé direct. On considère
l'équation (E) :
z4 +2z3 -z-2=0
ayant pour inconnue le nombre
complexe z.
1. Donner une
solution entière de (E).
14+2 x13 -1-2 = 0 est
vérifiée.z = 1.
2. Démontrer que
pour tout complexe z :
z4 +2z3 -z-2=(z2+z-2)(z2+z+1).
(z2+z-2)(z2+z+1)= z4
+z3+z2
+z3 +z2+z-2z2-2z-2
= z4 +2z3 -z-2.
3. Résoudre (E)
dans l'ensemble des nombres complexes.
z2+z-2=0 ;
discriminant D =12+4
x 2=9 ; racine carrée du discriminant : 3.
Solutions z1 = (-1+3) / 2 =1
et z2 =(-1-3)/2 = -2.
z2+z+1=0
; discriminant D
=12-4 =-3 =3i2 ; racine carrée du discriminant : 3½i.
Solutions z3 = (-1+3½i)
/ 2 et z4 =(-1-3½i)/2
.
4. Les solutions de
l'équation (E) sont les affixes de 4 points A, B, C, D du plan complexe
tes que ABCD est un quadrilatère non croisé.
Le quadrilatère est-il un losange ? Justifier.
Soient Les pointys :
A d'affixe 1, B d'affixe (-1+3½i) / 2,
C d'affixe -2 et D d'affixe (-1-3½i)
/ 2.
Les nombres complexes (-1+3½i)
/ 2 et (-1-3½i) / 2
sont conjugués ; donc la droite (BD) est perpendiculaire à l'axe des
réels.
Les nombres complexes 1 et -2 appartiennent à l'axe des réels ; donc la
droite (AC) est perpendiculaire à la droite (BD).
Les diagonales du quadrilatère ABCD sont perpendiculaires.
Affixe du milieu du segment [AC] : [(-1+3½i) / 2 +(-1-3½i) / 2] / 2 = -0,5.
Affixe du milieu du segment [BD] : (1-2) / 2 = -0,5.
Les diagonales du quadrilatère se coupent en leur milieu.
Le quadrilatère ABCD est donc un losange.
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Métropole.
Dans
une vaste plaine, un réseau de capteurs permet de détecter la
foudre et de produire une image des phénomènes orageux. Ces données
servent en particulier aux services météorologiques pour améliorer
leurs prévisions et pour permettre des interventions plus rapides sur
les lieux, notamment en cas d’incendie.
Le but de l’exercice est d’étudier les impacts de foudre détectés par
un capteur.
L’écran radar, sur lequel les points d’impact de foudre sont observés,
a l’allure suivante :
Le capteur de foudre étant représenté par le centre de l’écran, cinq
cercles concentriques
correspondant aux rayons respectifs 20, 40, 60, 80 et 100 kilomètres
délimitent dans l’ordre cinq
zones, numérotées de 1 à 5, définies par leur distance au capteur. De
plus, huit segments partant du capteur délimitent huit portions, de
même ouverture angulaire, nommées dans le sens
trigonométrique de A à H.
L’écran est ainsi partagé en quarante secteurs dénommés par une lettre
et un nombre entre 1 et 5. Par exemple, le point P positionné sur la
figure est situé dans le secteur B3.
On assimile l’écran radar à une partie du plan complexe en définissant
un repère orthonormé (O; u, v) de la manière suivante :
• l’origine O marque la position du capteur ;
• l’axe des abscisses est orienté d’Ouest en Est ;
• l’axe des ordonnées est orienté du Sud au Nord ;
• l’unité choisie est le kilomètre.
Dans la suite, un point de l’écran radar est associé à un point
d’affixe z.
Partie A.
1. On note zP l’affixe du point P situé dans le secteur B3
sur le graphique précédent. On appelle r
le module de zP et q
son argument dans l’intervalle ]-p
; +p].
Parmi les quatre propositions suivantes, déterminer la seule qui
propose un encadrement correct
pour r et pour q
(aucune justification n’est demandée) :
40 < r <60 et p
/4 < q < ½p. Proposition C.
2. Un impact de foudre est matérialisé sur l’écran en un point d’affixe
z. Dans chacun des deux cas
suivants, déterminer le secteur auquel ce point appartient :
a. z = 70 e-t p/3.
r =70 et q = -p/3. Secteur G4.
b. z = -45 x3½
+45 i.
r=[(-45 x3½)2 +452 ]½ =90
km.
z / r = -3½/2 +i / 2 = cos(5p/6) + i sin (5p / 6) ; q = 5p /6. Secteur D5.
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Métropole
septembre.
Le
plan complexe est rapporté à un repère orthonormé. À tout point M
d’affixe z, on associe le
point M′ d’affixe z'= −z2 + 2z. Le point M′ est appelé image
du point M.
1. Résoudre dans
l’ensemble C des nombres complexes l’équation : −z2 + 2z − 2
= 0..
En déduire les affixes des points dont l’image est le point d’affixe 2.
Discriminant D =22-4(-2)(-1)
=-4 = 4 i2.
z1 = (-2 +2i)/(-2) = 1-i ; z2 = 1+i.Les points
dont l'image est le point d'affixe 2 vérifient :
z'=2 = -z2+2z soit -z2+2z-2=0.
Ce sont les points d'affixe 1+i et 1-i.
2. Soit M un point
d’affixe z et M′ son image d’affixe z′.
On note N le point d’affixe zN = z2.
Montrer que M est le milieu du segment [NM′].
Soit P le milieu du segment [NM'] ; l'affixe de P est :
zP = (zN +zM') / 2 = (z2−z2 + 2z) /2 = z.
Donc M est
le milieu du segment [NM′].
3.
Dans cette question, on suppose que le point M ayant pour affixe z,
appartient au cercle C de centre O et de rayon 1. On note q un argument de z.
a. Déterminer le
module de chacun des nombres complexes z et zN, ainsi qu’un
argument de zN en
fonction de q.
Module de z : |z| = 1. Argument de z : q ; z = 1 exp(iq).
zN = z2 = 1 exp(2iq).
Le module de zN vaut 1 et son argument 2q.
b. Sur la figure
donnée ci-dessous, on a représenté un point M sur le cercle C.
Construire
sur cette figure les points N et M′ en utilisant une règle et un compas
(on laissera les traits de construction apparents).
c. Soit A le point
d’affixe 1. Quelle est la nature du triangle AMM′ ?
M est le milieu du segment [NM'] ; MN=MM'.
N appartient au cercle de centre M et de rayon MA. ; MA = MN.
Par suite, MA = MM'; le triangle AMM' est isocèle en M.
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Nlle
Calédonie
Les questions 1. et 2. de cet exercice pourront être traitées de
manière indépendante.
On considère la suite des nombres complexes (zn) définie
pour tout entier naturel n par
zn =(1+i) / (1−i)n .
On se place dans le plan complexe d’origine O.
1. Pour tout entier
naturel n, on note An le point d’affixe zn.
a. Démontrer que,
pour tout entier naturel n,
zn+4 / zn est réel.
Soit le nombre complexe 1+i ; son module est égal à 2½ et
son argument vaut p/4.
Soit le nombre complexe 1-i ;
son module est égal à 2½ et son argument vaut -p/4.
Soit le nombre complexe
(1-i)n ; son module est égal à 2½n et son
argument vaut -np/4.
Soit le nombre complexe zn
; son module est égal à 2½(1-n) et son argument vaut (n+1)p/4.
Soit le nombre
complexe
zn+4 ; son module est égal à 2½(1-n-4)
et son argument vaut (n+4+1)p/4.
Soit le nombre
complexe
zn+4 / zn
; son module est égal à 2½(1-2n-4) et son argument vaut
(n+4+1-n-1)p/4 soit.p.
b. Démontrer alors
que, pour tout entier naturel n, les points O, An et An+4
sont alignés.
2. Pour quelles
valeurs de n le nombre zn est-il réel ?
L'argument de zn doit être un multiple de p.
(n+1)p/4
= k p avec k
entier positif.
n+1 = 4 k ; n = 4k-1.
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Amérique
du Sud
Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé direct ; on
considèreles points A et B d’affixes respectives
zA = 2eiπ / 4 et zB = 2ei 3π / 4.
1. Montrer que OAB
est un triangle rectangle isocèle.
OA = 2 ; OB = 2. Le triangle OAB est isocèle en O.
2. On considère
l’équation (E) : z2 −6½z +2 = 0.
Montrer qu’une des solutions de (E) est l’affixe d’un point situé sur
le cercle circonscrit au triangle OAB.
Equation du cercle circonscrit au triangle OAB ( centre O' (0 ; 2½)
et rayon R = O'A = 2½ cm).
x2 +(y-2½)2 =2.
Solutions de (E) : D
= 6-4 x2 = -2 = 2 i2.
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