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Adrien, Amélie et Benoit étudie la chute d'une balle de ping-pong dans l'air. masse de la balle : m=2,3 g ; rayon r = 1,9 cm ; g=9,8 m/s² ; masse volumique de l'air : r=1,3 kg m-3 ; volume de la sphère V= 4/3 pr3. l'objectif est de modéliser le mouvement de chute par une m"thode numérique en faisant l'hypothèse que les frottements dépendent de la vitesse. La première étape consiste à faire le bilan des forces s'exerçant sur la balle. Au bout de quelques minutes ils confrontent leur résultats : Leur surprise est grande : ils appellent le professeur : le prof : chacun d'entre vous a à la fois tord et raison, car chaque schéma correspond à une situation particulière. Réfléchissez Adrien : je pense qu'il y a trois forces, le poids P, la poussée d'Archimède P et une force de frottement F. Amélie : l'un des schémas correspond à l'instant initial, juste quand la balle est lachée ; un autre représente la balle à un temps t quelconque et le 3ème la situation au bout d'un temps très long. Benoit : ne peut-on pas négliger la poussée devant le poids ? Amélie : bonne idée, fait le calcul. Benoit trouve que la poussée est 62 fois plus petite que le poids. Adrien : On va appliquer la seconde loi de Newton au centre d'inertie du système. Il obtient l'équation (1) : m dv/dt = mg-F Amélie : on ne connaît pas F. le prof : plusieurs modèles sont envisageables. Je vous propose de faire l'hypothèse que la valeur de la foce de frottement F est proportionnelle au carré de la vitesse: F=kv². Vous pouvez déterminer k à partir du document ci-dessous : Amélie : l'une des courbes représente l'accélération. Benoit : on sait qu'à t=0 la vitesse est nulle. Adrien : on voit que la vitesse tend vers une limite vlim .Adrien se livre à quelques calculs et obtient l'équation (2) : dv/dt = 9,8-0,15 v². Le professeur propose de résoudre l'équation (2) par la méthode d'Euler à l'aide d'un tableur. Benoit : il faut connaître les conditions initiales à t=0 , v0 =0 donc (dv/dt)t=0 = 0. Amélie : le pas d'itération Dt doit être petit. Benoit : on peut essayer D t=0,05 s. Amélie : voyons si je peux calculer les premières valeurs. On part de a0 = 9,8 m/s² et v0 = 0. On admet que dv/dt est proche de D v/Dt donc D v = (9,8-0,15v²) Dt soit D v = 0,49 m/s au départ. Benoit : c'est bien cela; on dit que pendant lae petit intervalle de temps D t, la valeur de la dérivée de la vitesse est constante. On peut en déduire D v et la nouvelle vitesse v. Amélie : entre t=0 ett =0,05 s, la vitesse est passée de v0=0 à v1= 0,49 m/s. Benoit : et maintenant on calcule la nouvelle valeur de l'accélération. Je trouve ( dv/dt)t1 = 9,76 m/s² et ainsi de suite par itérations successives. Questions :
schéma Adrien : à une date t pas trop grande schéma Amélie : situation à une date t assez grande ( la force F est d'autant plus grande que la vitesse est grande et la vitesse est une fonction croissante du temps tant que la vitesse limite n'est pas atteinte. poids : = mg = 2,3 10-3 *9,8 = 2,25 10-2 N poussée : volume sphère * masse volumique de l'air fois 9,8 poussée = 4*3,14/3*(1,9 10-2)3 *1,3*9,8 = 3,65 10-4 N poids / poussée = 225/3,65 = 61,6. suivant un axe vertical orienté vers le bas, la seconde loi de Newton s'écrit : mg-F=mdv/dt la courbe 2 correspond à la vitesse: valeur nulle au départ, fonction croissante du temps qui tend vers une valeur limite vlim = 8 m/s. la courbe 1 correspond à l'accélération : valeur initiale 9,8 m/s², fonction décroissante du temps, l'accélération tend vers zéro lorsque la vitesse limite est atteinte. Lorsque la vitesse limite est atteinte, le mouvement est rectiligne uniforme : le poids et la force de frottement sont opposées et ont la même valeur : mg = kv²lim soit k = mg / v²lim = 2,25 10-2 / 8² = 3,51 10-4. mg-F=mdv/dt avec F= kv² mg - kv² = mdv/dt ; g-k/m v² = dv/dt (2) avec k/m = 3,51 10-4 / 2,3 10-3 = 0,35 / 2,3 = 0,15. kt = 0,22r p r2 = 0,22*1,3*3,14*(1,9 10-2)2 = 3,24 10-4. écart avec la valeur expérimentale 10%: assez bon accord entre théorie et expérience. La vitesse limite est atteinte au bout de 2 s. Un bon pas d'itération doit être proche de 2/100 = 0,02 s. La valeur choisie 0,05 s est un peu trop grande et la vitesse limite sera atteinte trop vite..
v2 =v1+Dv2 = 0,49 + 0,488 =0,978 m/s ; a1=Dv2 / D t = 0,488 / 0,05 = 9,76 m/s². Dv4 =1,935 -1,461 = 0,474 m/s ; a3 = Dv2 / D t = 0,474 / 0,05 = 9,48 m/s². Les courbes 1 et 2 (valeurs expérimentales) et les courbes 3 et 4 ( valeurs calculées avec la méthode d'Euler )ne coîncident pas tout à fait. La valeur choisie pour le pas d'itération 0,05 s est un peu trop grande et la vitesse limite sera atteinte trop vite. Prendre un pas de 0,02 s avant de conclure sur la validité du modèle. Un autre modèle pour la force de frottement : F est proportionnelle à la vitesse, F=k1v. (2) s'écrirait alors : dv/dt = 9,8-k1/m v
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E=6 V ; la résistance de la bobine est négligeable. On visualise sur la voie 1 la tension u1 aux bornes du condensateur en fonction du temps. expérience 1 : on ferme K ( en maintenant K' ouvert). Le dipôle RC est alors soumis à un échelon de tension de valeur E.
Expérience 2 : une fois la première expérience réalisée on ouvre K et on ferme K'. Le circuit est alors le siège d'oscillations électriques. On visualise sur la voie 1 la tension u1 aux bornes du concensateur et sur la voie 2, la tension u2 aux bornes du conducteur ohmique R. L'acquisition est synchronisée avec la fermeture de l'interrupteur.
q positive et u1 = uAB. B porte la charge -q. à t = t , u1 vaut 0,63 E = 3,8 V tracer une horizontale passant par 3,8 V; l'intersection avec la courbe donne t = 0,4 ms= 4 10-4 s tracer la tangente à t=0 : celle ci coupe l'asymptote oblique à t = t uBN+uAB=E ; Ri + u1 = E avec i= dq/dt = Cdu1/dt RCdu1/dt+ u1 = E avec t = RC t = 4 10-4 = 20 C d'où C = 2 10-5 F. u1 ( t=5t) = 6 (1 - exp(-5))= 5,96 V le condensateur est pratiquement chargé à t = 5t. La courbe 1 correspond à la tension aux bornes du condensateur : à t=0, fermeture de K' la tension aux bornes du condensateur vaut 6 V. La courbe 2 correspond à la tension aux bornes du conducteur ohmique u2 = Ri: à t = 0 l'intensité du courant est nulle. T( lecture graphe) voisine de : 25 ms = 2,5 10-2 s. T0 = 2p(LC)½ = 6,28(0,8*2 10-5)½ = 2,51 10-2 s. T0 et T sont proches, les oscillations sont peu amorties. En diminuant la valeur de L, C étant constant, la période T diminue ( figure 5) et en augmentant la valeur de C, L étant constant, T augmente ( courbe 4)
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