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On dispose au laboratoire d’un condensateur de capacité C et d’une bobine, sans noyau de fer, d’inductance L. On pourrait mesurer les valeurs numériques de C et de L avec un multimètre. On se propose d’utiliser, dans cet exercice, les connaissances et les savoir-faire acquis par les candidats pour : - retrouver la valeur numérique de C (première partie de l’exercice) et celle de L (deuxième partie de l’exercice); - étudier la décharge de ce condensateur dans cette bobine (troisième partie). 1. Première partie : mesure de la capacité C d’un condensateur On réalise le montage ci-contre. Le générateur basse fréquence (G.B.F) délivre une tension sinusoïdale de fréquence 250 Hz etd’amplitude voisine de 5V. On visualise à l’oscilloscope, sur la voie 1, l’évolution au cours du temps de la tension u1 = uAM (t) et, sur la voie 2, l’évolution au cours du temps de la tension u2 = uBM (t). Le sens de i choisi comme sens positif est indiqué sur le schéma.
2. Deuxième partie : mesure de l’inductance L d’une bobine Dans le montage précédent, on remplace le condensateur par une bobine sans noyau de fer, d’inductance L et de résistance r = 12 ohms à 250 Hz. On rappelle que la tension uAB aux bornes de la bobine est : uAB = ri + Ldi /dt. Le logiciel permet les calculs de la grandeur u = u1 – u2 – ri et permet d’obtenir le graphe donnant l’évolution de u en fonction de di /dt (graphe 2).
3. Troisième partie : association du condensateur et de la bobine On envisage, immédiatement après avoir chargé le condensateur étudié dans la première partie, d’étudier sa décharge à travers un circuit comportant la bobine précédente d’inductance L et de résistance r =12ohms à 250 Hz. On souhaite limiter les pertes de puissance par effet Joule lors de cette décharge. On dispose du matériel suivant : un générateur de tension continue, divers interrupteurs, plusieurs conducteurs ohmiques de résistance R, un oscilloscope adapté pour les visualisations souhaitées et les deux dipôles étudiés précédemment.
u2 = uBM B est relié à la voie Y2 de l'oscilloscope et M à la masse. uAB= uAM+uBM = u1 -u2 loi d'additivité des tensions aux bornes des dipoles en série. uAB= qA/C avec C capacité positive à la date t1, uAB est positive donc qA est positive à la date t3, uAB est négative donc qA est négative si le condensateur se charge |qA| augmente et en conséquence la tension |uAB |croît. donc les intervalles [t2 ; t3] et [t4 ; t5] qA= CuAB ; dériver par rapport au temps : i = q'A= Cu'AB [t1 ; t2] : décharge du condensateur, qA positive diminue et i = dqA/dt est négative : courant de sens contraire au sens indiqué. [t2 ; t3] : charge du condensateur, qA négative diminue ( |qA|augmente) et i = dqA/dt est négative : courant de sens contraire au sens indiqué. u2 : tension aux bornes d'un résistor u2 et l'intensité sont proportionnelles u2=Ri = 100 i graphe 1-b : i = Cu'AB le graphe est une droite de coefficient directeur C= 4 10-3 A / 4 103 W = 10-6F= 1mF. à la date tP : i est négatif , |i| voisin 8 mA et i(t) est une fonction croissante du temps : donc on se trouve au début de la décharge proche de la date t1. uAB+ u2 = u1 uAB= u1 - u2 uAB= ri + Ldi/dt = u1 - u2 u = Ldi/dt = u1 - u2 -ri u : le graphe est une droite de coefficient directeur L = 2/20 = 0,1H. oscillations électriques libres amorties T= 2p (LC)½ = 6,28 * (0,1*10-6)½=2 10-3 s.
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