Liban 06/01 En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies vous proposant des publicités adaptées à vos centres d’intérêts. |
||||||
|
||||||
|
étude d'un circuit L, C : On considère le circuit idéal comportant un condensateur de capacité C et une bobine d'inductance L, de résistance négligeable. On appelle q(t) la charge portée par l'armature A à la date t.
Une application de ce type d'association : On considère le circuit (1) constitué d'une source de tension continue de f.e.m E, d'un conducteur ohmique de résistance R, d'un interrupteur K fermé et d'une bobine d'inductance L, de résistance interne négligeable.
tension aux bornes de la bobine : UBA = L di / dt tension aux bornes du condensateur : UAB = q / C avec i = dq/ dt = q ' et i' = di / dt = q" UBA+ UAB = 0 L di / dt + q / C = 0 Lq" + q/ C=0 q" + w0² q = 0 avec w0² = 1 / LC. q(t) = Q cos (w0t + j ) intensité i = q' = -Qw0sin (w0t + j ) à t = 0 l'intensité est nulle : 0 = -Qw0sin (0 + j ) Qw0 n'est pas nul donc sin ( j ) =0 soit j = 0 ou j= p. à t = 0 : q =Q0 = Q cos (0 + j ) si j = 0 alors Q0 = Q. si j= p alors Q0 = - Q on ne retient pas cette solution car Q est positif. énergie : à la date t = 0 l'énergie est stockée dans le condensateur : E (t=0 ) ½ Q0² / C puis il y a un échange permanent d'énergie entre la bobine et le condensateur. Au cours de ces échanges une partie de l'énergie est perdue dans la résistance de la bobine sous forme d'effet joule ( r i ² t) on parle d'amortissement des oscillations. étincelle de rupture (circuit 1): phénomène d'autoinduction. on observe un retard à l'établissement du courant à la fermeture de l'interrupteur. Ce retard est du au fait que la bobine stocke de l'énergie : ½ Li². La tension aux bornes de la bobine est : U = L di / dt + ri si l'intensité est constante ( régime permanent )U = r i voisin de zéro si r est négligeable en conséquence Ri = E soit i = E/R. à l'ouverture de l'interrupteur la bobine restitue l'énergie préalablement stockée ( d'où l'étincelle aux bornes de K) pas d'étincelle de rupture (circuit 2): en régime permanent la tension aux bornes de la bobine est voisine de zéro si la résistance de la bobine est négligeable. or le condensateur et la bobine sont en dérivation : donc la tension aux bornes du condensateur est égale à la tension aux bornes de la bobine soit zéro. tension aux bornes du condensateur et charge des armatures sont proportionnelles : la charge du condensateur est donc nulle. l'intensité en régime permanent vaut toujoirs i = E / R. à l'ouverture de l'interrupteur il y a échange d'énergie entre condensateur et bobine : en conséquence pas d'étincelle aux bornes de l'interrupteur. charge du condensateur en fonction du temps ( si résistance négligeable )
énergie maximale stockée dans la bobine ½ Li² = ½L E² / R² énergie maximale stockée dans le condensateur : ½ Q² / C ½L E² / R² = ½ Q² / C d'où : LC E² / R² = Q²
|
|||||
|
||||||
|