durée3 h |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
les vecteurs sont écrits en bleu et en gras. Soit une balle de golf : m= 45,9g ; D= 42,7 mm ; 384 alvéoles. Les alvéoles empêchent les couches d'air de se décoller de la surface de la balle lorsque la vitesse de celle-ci est importante. La balle est moins freinée que si elle était lisse. Comme il est plus aisé de mesurer les vitesses pour des mouvements rectilignes, il envisagent d'étudier, dans un premier temps, la chute libre d'une balle de golf dans le champ de pesanteur g supposé uniforme ( g=9,8 m/s²). La balle est lâchée sans vitesse initiale en O, point pris comme origine de l'axe z orienté vers le bas,( vecteur unitaire n) donc de même sens que le champ de pesanteur g. La résistance qu'oppose l'air au mouvement de la balle est supposée opposée au vecteur vitesse du centre de la balle et d'intensité proportionnelle au carré de la vitesse. La constante de proportionnalité est constante et notée k. La poussée d'Archimède est négligeable.
corrigé La balle est soumise uniquement à son poids ; la seconde loi de Newton s'écrit mg=ma. La vitesse initiale est de plus nulle, en conséquence le mouvement est vertical vers le bas. v(t) primitive de l'accélération : v(t) = gt position, primitive de la vitesse : z(t) = ½gt². éliminer le temps entre ces deux relations : v² = 2gz ou z = v² / (2g) = 35²/19,6 = 62,5 m. La balle est soumise à son poids , vertical vers le bas et la résistance de l'air, verticale vers le haut ; la seconde loi de Newton s'écrit en projection sur l'axe z : mg- kv² =ma = mdv/dt g= k/m v²+dv/dt dv/dt = g( 1-k/(mg) v²) avec a² = k/(mg). a² v² est sans dimension donc a est l'inverse d'une vitesse ou bien 1/a a la dimension d'une vitesse ms-1. dériver v(t) par rapport au temps : u= (e2agt-1) ; w = (e2ag+1) ; u' = 2age2agt ; w'= 2age2agt ; dv/dt = v' =a -1 [2age2agt(e2agt+1) - 2age2agt (e2agt-1)]/(e2agt+1) ² = 4ge2agt/(e2agt+1) ² repport dans (2) : 4ge2agt/(e2agt+1) ² = g(1-a²a -2(e2agt-1)²/(e2agt+1) ² ) réduire au même dénominateur : (e2agt+1) ² 4ge2agt/(e2ag+1) ² = g(((e2agt+1) ²-(e2agt-1)²)/(e2agt+1) ² ) différence de deux carrés a²-b²=(a+b)(a-b) 4ge2agt/(e2agt+1) ² = g(4e2agt)/(e2agt+1) ² ) égalité vraie, donc v(t) solution de (2). v(t=0) = 0 et z(t=0 ) =0, les conditions initiales sont vérifiées. mettre au numérateur et au dénominateur e2agt en facteur commun puis simplifier : v(t) = a -1(1- e-2agt)/ (1+ e-2agt) tend vers a -1 si t tend vers l'infini vlim = 1/a = [mg/k]½. remplacer v par vlim avec dvlim/dt = 0 dans l'équation (2) : 0 = g(1-a² v²lim) = g(1-a² a -2) = g(1-1) est vérifiée danc vlim solution particulière de (2). calcul de k : k= mg/v²lim = 0,0459*9,8 / 35² = 3,67 10-4 S.I. calcul de z(t=10) : agt = 2*9,8*10/35 = 2,8 ; eagt = 16,44;e-agt =0,06 z(t=10) = 35²/9,8 ln((16,44+0,06)/2) = 263,4 m. valeur bien supérieure à 62,5 m calculée en 1.
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Un ressort à spires non jointives de constante de raideur k, de masse négligeable, est suspendu à un support vertical par l'une de ses extrémités. Un solide S de masse m, est accroché à l'autre extrémité. Le ressort s'alloge alors de x0 et une position d'équilibre est atteinte. ( phase statique). A partir de sa position d'équilibre on étire le ressort en faisant descendre le solide verticalement, puis on le lâche (phase dynamique). On constate que s effectue des oscillations de part et d'autre de sa position d'équilibre d'amplitude a et de période T0. On mesure la durée de 20 périodes.
corrigé On mesure la durée de 20 oscillations plutôt qu'une seule afin de connaître la période avec une plus grande précision. au cours du temps, l'amplitude diminue à cause des frottements : amortissement. A l'équilibre, l'extrémité inférieure du ressort est soumise au poids du solide S et à la tension du ressort : ces deux forces sont opposées et ont la même norme : mg = kx0. En traçant la courbe d'équation mg = f(x0), on obtient une droite dont le coefficient directeur est k. T0² = 4p²m/k avec m/ k= x0/g d'où T0² = 4p² / g x0 ou bien x0 = g /(4p² )T0² . la courbe x0 = f(T0²) est une droite de coefficient directeur g /(4p² )
d'où g = 0,2484*4*3,14² = 9,796 m/s².
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
On dispose en série une bobine d'inductance L, de résistance négligeable et un condensateur de capacité C. On appelle uc la tension aux bornes du condensateur et i l'intensité du courant circulant dans le circuit. Un dispositif électrique permet d'avoir à t=0 : uc=0 ; i=I0.
corrigé q(coulomb) = C uc avec C en farad et uc en volt. à t=0, uc = 0 entraîne q(t=0)=0. équation différentielle : tension aux bornes du condensateur + tension aux bornes de la bobine =0 uc+Ldi/dt =0 avec q=Cuc et i = dq/dt = q' = Cduc/dt = Cu'c ; di/dt = Cd²uc/dt² = Cu"c. uc+LC d²uc/dt² = 0 ; on pose a²=1/(LC) d'où : d²uc/dt² +a²uc=0. calcul de B : uc = A cos(at+B) uc(t=0 )=0 = A cos B ; A n'est pas nulle donc cos B =0 soit B= ½p ou bien -½p. q(t) = Cuc = CA cos(at+B) i(t) = dq/dt = CAa(-1) sin(at+B) i(t=0)=I0 = CAa(-1) sinB avec I0 positif donc B= -½p. calcul de A :i (t=0)=I0 = CAa = CA(LC)-½ d'où A= I0 L½ C-½. q(t) = I0 L½ C½cos ((LC)-½ t-½p)= I0 L½ C½sin ((LC)-½ t) i(t) = q' = I0cos ((LC)-½ t)
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|