Le flash électronique concours Mines 2009.
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Partie B1 : Etude du redresseur. Le condensateur doit être chargé sous une tension continue v2 de l’ordre de 0,30 kV. Le flash étudié n’est cependant alimenté que par des piles fournissant une tension continue de 6,0 V. Afin d’obtenir la tension v2 nécessaire, la tension d’alimentation est dans un premier temps convertie en une tension alternative pour être ensuite élevée dans un transformateur. On obtient en sortie du transformateur une tension alternative v1 qu’il faut redresser et filtrer pour obtenir la tension continue v2. Le pont de diodes constituant le redresseur est représenté. Il est composé de quatre diodes D1, D2, D3 et D4. Tracer sur le graphe figurant en annexe l’allure de la caractéristique d’une diode à jonction dans le modèle de la diode idéale sans seuil. Préciser à quel composant est équivalente la diode dans chacune des zones de la caractéristique. La diode passante est équivalente à un interrupteur fermé ; la diode non passante est équivalente à un interrupteur ouvert. Qu’est ce qui justifie ici l’application du modèle de la diode idéale sans seuil ? La tension v1 est de l'ordre de la centaine de volt ; la tension de seuil d'une diode est de l'ordre du volt.
Tracer sur le graphe figurant en annexe l’allure de la tension v’1(t) en sortie du redresseur.
Partie B2 : Génération de l’éclair. L'ionisation
des atomes donne des ions positifs et des électrons. Les électrons
libérés sont attirés vers l'électrode positive et les ions
positifs par l'électrode négative. On
utilise le circuit équivalent de la figure ci-dessous pour expliquer la
formation d’un éclair dans le tube. On considère que la tension v2, obtenue par filtrage de v’1 est une tension continue de 0,30 kV. Déterminer les expressions iT(0+) et iT(∞) de iT juste après la fermeture de l’interrupteur et lorsque le régime permanent est atteint (après la fermeture de l’interrupteur). Avant la fermeture de l'interrupteur, le condensateur est chargé : la tension à ses bornes est v2. Le xénon étant devenu conducteur le condensateur peut se décharger très rapidement dans le gaz : iT(0+) = v2 / RT. Ensuite la résistance RT du tube revient à une valeur très élevée : le condensateur se recharge. Le condensateur chargé se comporte comme un interrupteur ouvert en courant continu. par suite v2 = (R+RT) iT(∞) ; iT(∞) = v2 / (R+RT). RT étant très élevée, iT(∞) est proche de zéro. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par iT(t) pour t > 0. On pourra y faire apparaître la constante de temps t = RRTC / (R+RT). On recherche l'expression de i(t) : Additivité des tensions : u = ETh-RTh i ; avec u = q/C et i = dq/dt ; d'où q/C+RTh dq/dt = ETh ; dq/dt + q/(CRTh ) = ETh / RTh. On dérive par rapport au temps et on remplace dq/dt par i et d2q/dt2 par di/dt : di/dt + i /(CRTh) =0 ; di/dt + i / t =0 ; Ecrire la loi des noeuds : i0 = i + iT. Exprimer de deux manières différentes la tension aux bornes du condensateur : RT iT = v2-Ri0. i0= v2 / R- RT / R iT = i + iT. Dériver par rapport au temps : ( v2 est constant) - RT / R diT /dt = di /dt + diT /dt. -(1+RT / R )diT /dt = di /dt. et i = v2 / R-(1+ RT / R )iT. di/dt + i / t =0 s'écrit : -(1+RT / R )diT /dt -(1+ RT / R )/ t iT + v2 / (Rt)=0 diT /dt + iT / t = v2 / (RRTC).
En déduire l’expression complète de iT(t) pour t > 0 en fonction de v2, R, RT, t et τ. diT /dt + iT / t = v2 / (RRTC). Solution générale de l'équation sans second membre : iT(t) = A exp(-t/ t). Solution particulière de l'équation différentielle avec second membre : iT(∞) = v2 / (R+RT). Solution générale de l'équation avec second membre : iT(t) = A exp(-t/ t)+ v2 / (R+RT). A est déterminé par la condition initiale : iT(0+) = v2 / RT. v2 / RT =A +v2 / (R+RT) ; A = v2R / [RT(R+RT)] iT(t) = v2 R / [RT(R+RT)] exp(-t/ t)+ v2 / (R+RT). iT(t) = v2 / (R+RT) [ R / RT exp(-t/ t)+1 ]. Tracer l’allure de iT(t) pour t < 0 et t > 0 et expliquer la génération d’un éclair lors de la fermeture de l’interrupteur K. à t <0, l'interrupteur K est ouvert : iT(t) =0 à t =0+, iT(t) présente un pic d'intensité, ce qui génère un éclair.
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