Etude d'un appareil photographique concours Mines 2009.
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Les résultats des applications numériques seront présentés avec deux chiffres significatifs. Partie A : Etude d’un téléobjectif. Un téléobjectif est un objectif de longue focale, c’est-à-dire un objectif dont la focale est supérieure à la diagonale de la pellicule pour un appareil photographique argentique ou de la matrice de cellules photosensibles dans le cas d’un appareil photographique numérique. Ces objectifs permettent un cadrage serré des sujets photographiés grâce à un angle de champ étroit. Dans les trois parties suivantes, largement indépendantes, le sujet photographié est constitué par la tour Eiffel culminant à une hauteur h = 324 m du sol et située à une distance d = 2,0 km du photographe. Partie A1 : Objectif standard On s’intéresse dans un premier temps à un objectif standard d’appareil photographique argentique constitué d’une lentille convergente unique de centre O et de focale f’ = 50 mm. Quelle doit être la distance D entre la lentille et la pellicule pour que la photographie soit nette ? Justifier votre réponse. L'objet est à l'infini ( d = 2,0 km est très supérieure à f' = 50 mm ). L'image nette se forme dans le plan focale image de la lentille : D = 50 mm. Construire sur un schéma l’image de l’objet sur la pellicule (sans respecter l’échelle). On appelle h1 la hauteur de l’image de la tour Eiffel sur la pellicule. Déterminer son expression en fonction de f’, d et h puis calculer sa valeur numérique. h1 = h f' /d =324*0,050 / 2,0 103 =8,1 10-3 m = 8,1 mm. Partie A2 : Réalisation d’un téléobjectif avec une lentille unique. Expliquer pourquoi, si l’on souhaite photographier les détails d’un sujet lointain, il faut choisir un objectif de focale plus élevée que celle d’un objectif standard. L'objectif standard donne d'un objet lointain de grande dimension, une image de 8 mm de haut. Cette lentille donnerait d'un détail de 1 m de dimension une image de hauteur 2,5 10-2 mm : ce détail serait invisible. Dans le cas d’un téléobjectif de focale f’0 = 200 mm, calculer la hauteur h2 de l’image de la tour Eiffel sur la pellicule ainsi que l’encombrement de l’appareil (distance entre la lentille et la pellicule) La distance entre la lentille et la pellicule est : 200 mm = 20 cm. h2 = h f'0 /d =324*0,200 / 2,0 103 =3,24 10-2 m = 32 mm. La matrice de cellules photosensibles de la plupart des reflex numériques est plus petite que la surface impressionnable de la pellicule d'un reflex 24x36. Justifier alors pourquoi un téléobjectif de focale donnée permet un cadrage plus serré du sujet avec un appareil numérique qu’avec un appareil argentique. L'angle de champ "A" est donné par la relation : tan ( ½A) = L/(2f') avec f' : distance focale et L : dimension de la matrice de cellules photosensibles ou de la pellicule . A focale donnée, l'angle de champ est plus faible si les dimensions de la matrice de cellules photosensibles sont inférieures à celles de la pellicule A un angle de champ plus petit correspond un cadrage plus serré.
L’indice
de réfraction n du verre constituant la lentille dépend en réalité de
la longueur d’onde λ de la radiation lumineuse qui la traverse. Ils
sont reliés par la loi de Cauchy : Il n'y a pas de déviation sur la face d'entrée ( faisceau incident perpendiculaire à la face ). Expliquer le problème qui pourrait se poser si l’on réalisait un téléobjectif avec une lentille unique. En déplaçant l’écran, on a obtenu une image tantôt irisée en rouge, tantôt irisée en bleu comme montré sur le schéma ci-dessous.
On peut s’affranchir de ce problème en réalisant un doublet, équivalent à une lentille convergente unique, constitué d'une lentille convergente accolée à une lentille divergente, les deux lentilles étant taillées dans des verres d’indices de réfraction différents. Le téléobjectif ainsi constitué présente toutefois l’inconvénient d’un encombrement important.
Réalisation d’un téléobjectif par association de deux lentilles distantes de e. Afin de raccourcir les téléobjectifs, en particulier les plus puissants, on peut réaliser un autre montage en associant deux lentilles distantes d’une distance e : une lentille convergente L1 de centre O1 et de focale f’1 et une lentille divergente L2 de centre O2 et de focale f’2. On prendra pour les applications numériques : f’1 = 50 mm, f’2 = -25 mm et e = O1O2 = 31 mm. On note P l’intersection du plan de la pellicule avec l’axe optique et F’ l’image par le téléobjectif d’un point à l’infini sur l’axe optique. Déterminer littéralement la position de F’en fonction de f’1, f’2 et e. En déduire l’expression de l’encombrement O1P de l’appareil en fonction de ces mêmes grandeurs. Après l’avoir calculé approximativement, déterminer laquelle de ces trois valeurs : O1P = 14 cm, O1P = 11 cm et O1P = 8,0 cm correspond à l’encombrement du téléobjectif. L'image d'un objet à l'infini se trouve dans le plan focal image du doublet : O2F' =F'( 1-eV1) O1P = O1O2+O2F' = e + O2F' 1/F' = 1/0,050 + 1/ (-0,025) - 0,031/(0,050*(-0,025)) =20-40+24,8 = 4,8 ; F' = 0,208 m. O2F' =F'( 1-eV1) = 0,208(1-0,031*20)=0,079 m O1P =e + O2F' =0,031+0,079 =0,11 m = 11 cm.
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