Fronde, dipôle RLC, circuits dérivés. Concours Officier 1ère classe de la Marine Marchande 08 En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies vous proposant des publicités adaptées à vos centres d’intérêts |
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La fronde est une arme de jet constituée d'une pièce de matière souple attachée à deux lanières dans laquelle est placé le projectile. En faisant tourner cet ensemble autour de lui, le frondeur apporte une énergie cinétique importante au projectile ; lorsqu'il lâche les deux lanières le projectile s'échappe de la fronde. Dans tout le problème le projectile est assimilé à un point matériel de masse m= 450 g et on négligera tous les frottements ; g = 9,8 m s-2. Le projectile est dans la fronde et on admet que sa trajectoire est un cercle de rayon r = 1,2 m Représenter sur un schéma la trajectoire du projectile, l'allure des directions et le sens de son vecteur vitesse et de son vecteur accélération lorsque la vitesse de rotation de la fronde s'accroît. Le vecteur vitesse a toujours le sens du mouvement est sa direction est la tangente au cercle au point considéré. Le vecteur accélération n'est pas centripète car la valeur de la vitesse s'acroît. Le projectile tourne maintenant à vitesse constante de 1,5 tr/s. Calculer les valeurs suivantes se rapportant au projectile : vitesse V : vitesse angulaire w = 1,5*2p = 3 p radian/s. vitesse V = w r = 3*3,14*1,2 = 11,3 m/s ~11 m/s. accélération a : accélération centripète a = V2/r = 11,32/1,2 = 1,06 102 m/s2~ 1,1 102 m/s2. Ec = ½mV2 =
0,5*0,45*11,32 =28,7 J ~
29 J.
Calculer la distance linéaire entre O et A. Abscisse xA du point d'impact sachant que yA= -3 m. -3 = -0,5*9,8 x2A /( 11,3 cos 30)2 + xA tan 30 ; -3 = -0,051 x2A + 0,577 xA. x2A -11,3 xA - 58,8 = 0 ; D½ =19,0 ; xA = 15,2 m. OA = (x2A + y2A )½ =(15,22 + (-3)2 )½ =15,5 m. Calculer le temps mis par le projectile pour aller de O à A. xA = v0 cos a t soit t = xA /( v0 cos a) = 15,2 /(11,3 cos 30) = 1,55 s ~ 1,6 s. Calculer la vitesse du projectile juste avant qu'il n'atteigne le point A. vx = v0 cos a = 11,3 cos 30 =9,79 m/s ; vy = -gt +v0 sin a =-9,8*1,55 + 11,3 sin 30 = -9,54 m/s v = (v2x + v2y )½ =(9,792 + (-9,54)2 )½ =13,7 m/s ~14 m/s. Calculer la valeur de l'angle b que fait le vecteur vitesse avec le plan horizontal juste avant d'atteindre A. tan b =
|vy|/vx =9,54/9,79 =0,974 ;
b
= 44°.
Le condensateur est initialement déchargé, on ferme l'interrupteur à t = 0 s. Exprimer la tension UAB aux bornes du dipôle RL en considérant la bobine comme idéale. UAB = Ri1 + L di1/dt = E Etablir l'équation différentielle vérifiée par l'intensité du courant i1. di1/dt +R/L i1 =E/L. (1) La solution de l'équation différentielle est de la forme i = a+b exp(-t/t) où a, b, t sont des constantes. Déterminer a, b, t en fonction des paramètres du circuit. Donner l'expression de i1(t) et l'allure de la courbe de variation de i1(t) en fonction du temps. di1/dt = -b/t exp(-t/t) repport dans (1) : -b/t exp(-t/t) +R/L a + R/L bexp(-t/t) =E/L b(-1/t + R/L)exp(-t/t) +Ra/L=E/L. Cette égalité est vérifiée quel que soit le temps si : t = L/R et si a = E/R. De plus à l'instant initial i1(0) = 0 = a+b soit b=-a ; b= -E/R par suite i1(t) = E/R (1- exp(-t/t).
Exprimer la tension UCD aux bornes du dipôle RC. UCD = Ri2 + u(t) = E avec u(t) tension aux bornes du condensateur. Etablir l'équation différentielle vérifiée par la tension u(t) aux bornes du condensateur. Ri2 + u(t) = E avec i2 = dQ/dt et Q = Cu(t) soit i2(t) = Cdu(t)/dt. RCdu(t)/dt + u(t) = E (2) La solution de l'équation différentielle est de la forme u = a'+b' exp(-t/t') où a', b', t' sont des constantes. Déterminer a', b', t' en fonction des paramètres du circuit. Donner l'expression de u(t), en déduire l'expression de i2(t) et l'allure de la courbe de variation de i2(t) en fonction du temps. du/dt = -b'/t' exp(-t/t') repport dans (2) : -RCb'/t' exp(-t/t) + a + b exp(-t/t') =E b'(-RC/t' +1)exp(-t/t') +a=E. Cette égalité est vérifiée quel que soit le temps si : t' = RC et si a' = E. De plus à l'instant initial u(0) = 0 = a'+b' soit b=-a' ; b'= -E par suite u(t) = E (1- exp(-t/t'). i2(t) = Cdu(t)/dt = CE/t'exp(-t/t') ; i2(t) = E/R exp(-t/t'). Après un temps suffisamment long pour que le régime permanent soit établi, on ouvre l'interrupteur K. On prend cet instant comme nouvelle origine des temps. Etablir l'équation différentielle vérifiée par la tension u(t) aux bornes du condensateur. Etudier le cas où les résistances R sont négligeables. 2Ri + Ldi/dt + u =0 avec i = dq/dt = Cdu/dt , di/dt = Cd2u/dt2 par suite LC d2u/dt2 +2RCdu/dt + u = 0. Si R est négligeable :
LC d2u/dt2
+ u = 0.
(3)
Vérifier que dans ce cas la tension u(t) = Um cos (wt+j) est solution de l'équation différentielle ; Um, w et j sont des constantes à déterminer. du/dt = -Um w sin (wt+j) ; d2u/dt2 = -Um w2 cos (wt+j) repport dans (3) : -LCUm w2 cos (wt+j) + Um cos (wt+j) =0 égalité vérifiée quel que soit le temps si w2 = 1/(LC). A l'instant t=0, le condensateur est chargé u=E d'où : E= Um cos j soit Um =E et cos j = 1 ( j =0). Déduire de l'expression de u(t) celle de l'intensité i(t). Donner l'allure de la courbe de variation de i(t) en fonction du temps. Donner l'allure de la courbe si R n'est plus négligeable. i(t) = Cdu/dt = -CE w sin (wt). |
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