L'uranium, de la mine à la centrale; réactions mettant en jeu l'iodure d'hydrogène BTS CIRA 2008. En
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1 u = 931,5 MeV/c2 = 1,661 10-27 kg.
Le yellow-cake contient deux isotopes de l'uranium : l'uranium 235 fissile (1) ( 0,7 %) et l'uranium 238 fertile(2) ( 99,3 %). Dans les centrales nucléaires de type REP on utilise comme combustible de l'uranium faiblement enrichi(3) en uranium 235 ( à hauteur d'environ 3 %). De nombreuses fissions de l'uranium 235 sont susceptibles de se produire dans le coeur de la centrale ; une des réactions possibles conduit au strontium 95 et au xénon 139 : 23592U +10n ---> 95ZSr +13954Xe + a 10n. L'uranium 238 fertile participe à sa manière à la production d'énergie. Dans certains cas, il peut capturer un neutron, puis après 2 désintégrations b-, conduire à un noyau fissile. (2) noyau susceptible, dans certaines
conditions, de conduire à un noyau
fissile (3) En France l'enrichissement
s'effectue par diffusion gazeuse sur le site de
Tricastin. 23592U +10n ---> 95ZSr +13954Xe + a 10n. Conservation de la charge : 92 = 54+Z d'où Z = 38. Conservation du nombre de nucléons : 235+1 = 95+139 + a d'où a = 2. Déterminer l'énergie libérée ( en MeV) par la fission d'un noyau d'uranium 235. Défaut de masse Dm = m(10n) + m(9538Sr) + m(13954Xe) - m(23592U) Dm =1,009 +94,945 +138,955 - 235,120 = -0,211 u Energie libérée : -0,211*931,5 = -196,5 MeV. Compte tenu de toutes les réactions possibles, la fission d'un noyau d'uranium 235 libère en moyenne une énergie Q de l'ordre de 200 MeV. Calculer l'énergie Q' libérée ( en J et en T.E.P ) par la fission d'une masse m= 1,0 g d'uranium 235. masse d'un noyau d'uranium 235 : m = 235,120 * 1,661 10-27 = 3,9053 10-25 kg. nombre de noyaux dans 1,0 g = 1,0 10-3 kg : N = 1,0 10-3 / 3,9053 10-25 = 2,560 1021. énergie libérée en MeV : 2,560 1021 * 200 = 5,12 1023 MeV 5,12 1023 * 106 = 5,12 1029 eV 5,12 1029 * 1,60 10-19 =8,19 1010 J ~ 8,2 1010 J. 8,19 1010 / 42 109 = 1,95 T.E.P. Préciser la nature de la particule b-. électron 0-1e.
Réactions mettant en jeu l'iodure d'hydrogène. Données : 1 bar = 1,00 105 Pa ; R = 8,31 J K-1 mol-1 ; équation des gaz parfaits : PV= nRT. Enthalpie standard de formation DfH° à 298 K
2HI (g) = H2(g) + I2(g). On place dans un réacteur clos de volume constant V=50,0 L une quantité ni = 10,0 mol d'iodure d'hydrogène HI. La température à l'intérieur est maintenue constante égale à 500 K. Toutes les espèces sont à l'état gazeux et les gaz se comportent comme des gaz parfaits. Calculer la pression totale pi à l'intérieur du réacteur.
Justifier que la pression totale du mélange gazeux reste constante et égale à pi au cours de la transformation. A chaque fois que deux moles d'iodure d'hydrogène disparaissent il se forme une mole de dihydrogène et une mole de diiode : la quantité de matière totale reste égale à ni. De plus le volume et la température restent constants : donc la pression reste constante. On note pHI, pH2, PI2 les pression partielles des espèces à l'équilibre. Donner l'expression de la constante d'équilinre K en fonction des pressions partielles à l'équilibre.
Montrer que la constante d'équilibre peut se mettre sous la forme :
Pressions partielles : pH2 = pi xéq / ni ; pI2 = pi xéq / ni ; pHI = pi (ni -2xéq) / ni = pi - 2 pi x éq / ni = pi -2pH2 .
Calculer K à la température considérée. pH2 = 0,68 10-5 Pa ;
Dans d'autres conditions l'iodure d'hydrogène est susceptible de subir une combustion complète en présence de dioxygène O2 ; il se forme de l'eau et du diiode. Toutes les espèces sont gazeuses. Ecrire l'équation de la combustion complète pour une mole de O2. 4HI(g) + O2(g) = 2H2O(g) + 2I2(g). Calculer la valeur de l'enthalpie standard de réaction DrH° à 298 K associée à cette combustion. DrH° =2DfH° (H2O) + 2DfH° (I2) - 4DfH° (HI) - DfH° (O2) DrH° = 2 [-241,8 + 62,4 - 2*26,4 ]= -464 kJ mol-1. La réaction est-elle exothermique, endothermique ou athermique ? Justifier. DrH° <0, donc exothermique.
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