enseignement, chimie, agrégation interne 2006 : réaction de benzoïnation. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies vous proposant des publicités adaptés à vos centres d’intérêts. |
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Protocole opératoire : une quantité de 1,5 g (23 mmol) de cyanure de potassium est dissoute dans 15 mL d'eau dans un ballon de 100 mL. On ajoute 30 mL d'éthanol puis 15 mL ( 15,6 g ou 0,147 mol) de benzaldehyde fraîchement distillé. Le ballon est surmonté d'un réfrigérant à eau et le mélange est porté à reflux pendant 30 min. On laisse refroidir à température ambiante puis on plonge dans un bain de glace. Après précipitation on filtre et lave le précipité avec deux fois 15 mL d'éthanol glacé puis à l'eau et on sèche. Si le produit n'est pas pur ( température de fusion 135°C) il peut être recristallisé dans le méthanol. Les ions cyanures sont introduits en défaut ( 23
mmol << 147 mmol), en quantité
catalytique.
L'anion obtenu subit une prototropie qui conduit réversiblement à un carbanion stabilisé par résonance avec le noyau benzénique et la fonction nitrile. Le mécanisme se poursuit par une addition nucléophile de ce carbanion sur une autre molécule de benzaldehyde, puis, après une réaction acide base intramoléculaire, par élimination de l'ion cyanure dans la dernière étape qui conduit à la benzoïne.
Le cyanure de potassium est un poison dont la dose létale DL50 ( dose qui provoque la mort de 50 % des rats) est 10 mg/kg pour le rat. L'ion cyanure occupe la place prise par l'atome d'oxygène dans l'hémoglobine : la mort survient par asphyxie.
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