Agrégation 2006 : obtention de basses températures par liquéfaction d'un gaz. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies vous proposant des publicités adaptés à vos centres d’intérêts. |
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Au cours d'un cycle le fluide reçoit le travail W , prend la chaleur Qf à la source froide (aliments à refroidir) et céde la chaleur Qc à l'extérieur, source chaude. Sur le cycle, le 1er principe s'écrit : DU= W+Qf+Qc=0 avec W>0 soit Qf+Qc<0 Sur le cycle, le 2ème principe s'écrit : DS=0 soit Qf/Tf+Qc/Tc=0. efficacité : énergie thermique enlevée à la source froide divisée par le travail investi. e= Qf/W=Qf/|Qf+Qc|= 1/(1 +Qc /Qf) Qf/Tf+Qc/Tc=0 ; Qc /Qf = -Tc /Tf ; par suite e = 1/(1 -Tc /Tf) ; e =Tf / |Tf -Tc| L'efficacité
diminue si la température de la souce froide diminue
: l'obtention de température de plus en plus basse
est onéreux .
ordre de grandeur de b dans le cas de
l'air : volume d'une molécule N2 ou
O2 : 10-29 m3
; volume d'une mole de molécules :
NA10-29 =6 10-6
m3. La pression moléculaire est due à
l'interaction entre molécules. a(n/V)2 : énergie potentielle
d'interaction a >0 : interaction attractive entre
molécules. (P+an²/V²)(V-nb) = nRT ; PV + an²/V-Pnb-abn3/V² = nRT ; PV = nRT-an²/V + Pnb+abn3/V² voisin de : nRT-an²/V + Pnb H voisin de
: nCvT-an²/V
+nRT-an²/V + Pnb =
n(Cv+R)T+
n(Pb-2an/V).
Le refroidissement des gaz réels peut être obtenu par détente isenthalpique de Joule-Thomson. Système adiabatique : le transfert thermique Q est nul ; système indéformable : le travail des forces de pression W est nul : en conséquence DH= 0 ; l'enthalpie est constante.
dH(T, P)= CpdT + [dH/dP]T dP ; si H est constant, alors dH(T,P) = 0. Par suite : CpdT = - [dH/dP]T dP ; [dT/dP]H= -1/Cp [dH/dP]T
L'enthalpie
d'un gaz parfait ne dépend que de la
température : la détente de Joule-Thompson
appliquée à un gaz parfait s'effectue donc
à température
constante.
H voisin de : n(Cv+R)T+ n(Pb-2an/V) à température constante : H voisin de n(Pb-2an/V) = nP(b-2an/(PV)) ; PV proche de nRT H voisin de : nP(b-2a/(RT)) ; [dH/dP]T = n(b-2a/(RT)) = nb(1-Ti/T) en posant Ti = 2a/(Rb). Lors d'une détente la pression diminue ; lors d'un refroidissement la températue diminue : [dT/dP]H est donc positif. Or [dT/dP]H = -1/Cp [dH/dP]T ; par suite [dH/dP]T <0 soit (1-Ti/T) <0 ou T<Ti.
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[dT/dP]H = -1/Cp [dH/dP]T = -1/Cpnb(1-Ti/T) dT
=
-1/Cpnb(1-Ti/T)dP
= -4
10-5/29(-700/300)*(-10
105) = -1,8 K
Expression de l'énergie à prélever à l'azote pour liquéfier cette masse m à pression atmosphérique, à partir de la température ambiante : P= constante ; Q= DH avec n = m/M = 2 104/28 = 714 moles énergie nécessaire pour refroidir le gaz : nCp|Tvap-T| =714*29|77-300|= 4,6 106 J= 4,6 MJ énergie
nécessaire pour liquéfier le gaz à 77 K
: mDHvap
=20*198= 4 MJ soit au total : 8,6
MJ.
La puissance
thermique à prélever vaut : 8,6 106
/ 3600 = 2,4 kW. La puissance reçue par la machine est de l'ordre de : 2,4 / 0,35 = 7 kW. Il faut
ensuite tenir compte du rendement de la
machine.
En éliminant les vapeurs, on déplace l'équilibre liquide-vapeur dans le sens de la vaporisation ; or celle-ci est endothermique : donc le liquide va se refroidir lors d'un processus adiabatique.
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