Principe de l'allumage d'une voiture, batterie, dipole RL bac S 2007 Afrique En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies vous proposant des publicités adaptés à vos centres d’intérêts. |
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La batterie d'une voiture est un accumulateur au plomb constitué de deux électrodes en plomb Pb(s) dont l'une est recouverte de dioxyde de plomb Pb02(s). L'ensemble est immergé dans une solution concentrée d'acide sulfurique 2H+(aq) + SO42-(aq). Lorsque la voiture démarre, l'accumulateur fonctionne comme une pile.
Demi-équations électroniques associées à ces deux couples. Pb(s) =Pb2+(aq) +2e- (1) Pb02(s)+ 4H+ + 2e- = Pb2+(aq) +2H2O. (2) L'oxydation du plomb libère des électrons : le plomb constitue une anode négative. L'électrode recouverte de Pb02(s) est une cathode positive sur laquelle se produit une réduction ( gain d'électrons). (1) +
(2) donne : Pb(s) +
Pb02(s) +4H+(aq) =
2Pb2+(aq) +
2H20(I)
L'électrolyse est une transformation forcée qui nécessite un apport d'énergie sous forme électrique. Le générateur impose le sens du courant de charge : la borne positive de la batterie doit être reliée à la borne positive du générateur. A la cathode négative les ions Pb2+(aq) se réduisent en plomb suivant : Pb2+(aq) +2e- = Pb(s) (3) réduction A l'anode positive les ions Pb2+(aq) s'oxydent en Pb02(s) suivant : Pb2+(aq) +2H2O = Pb02(s)+ 4H+ + 2e- (4) oxydation (3) + (4) donne : 2Pb2+(aq) + 2H20(I) = Pb(s) + Pb02(s) +4H+(aq)
Étude de l'allumage de la voiture Pour permettre l'allumage des bougies d'une voiture, une étincelle est créée au niveau des bougies. La formation de cette étincelle est liée à l'ouverture, puis à la fermeture d'un circuit comprenant notamment une bobine. Un courant électrique circule dans un circuit comprenant la batterie de la voiture, la bobine appelée bobine primaire et un interrupteur électronique. On considérera que la batterie de la voiture délivre une tension continue qui vaut E = 12 V. La bobine primaire est caractérisée par une inductance L et une résistance interne r = 0,50 W. Le schéma simplifié du principe est donné ci-dessous où R représente la résistance des autres éléments du circuit. On prendra R = 2,5W. A t = 0, le courant ne circule pas dans le circuit, puis l'interrupteur est fermé.
Expression de la tension u aux bornes de la bobine primaire en fonction de r, L et i. u= Ldi/dt + ri. Equation différentielle régissant l'évolution de i : additivité des tensions : u + uR= E avec uR= Ri d'où Ldi/dt + (R+r) i = E (1). Expression de la forme Ldi/dt + K i= E avec K= R+r exprimée en ohm. Une solution de l'équation différentielle peut s'écrire i =A (1- exp(-Bt)) où A et B sont deux constantes positives non nulles. Dériver i(t) par rapport au temps : di/dt = ABexp(-Bt) Repport dans (1) : ABLexp(-Bt) +AK-AKexp(-Bt) = E Cette égalité est vérifiée quel que soit le temps si : BL=K soit B=K/L et si AK= E soit A= E/K. Calcul de la valeur de A : A = E/(R+r) avec E=12 V et R+r =3W. A = 12/3 = 4 ampères. La courbe 2 correspond à l'intensité i(t) =4 (1- exp(-Bt)) La courbe correspond à une fonction croissante de la valeur 0 à la valeur 4 A en accord avec l'expression de i(t) proposée. Valeur de la constante de temps t : Expression littérale de la constante de temps t = L/(R+r). Valeur de l'inductance L de la bobine primaire : L= t(R+r) = 1,0 10-5 *3 = 3,0 10-5 H. Expression littérale de l'énergie WL emmagasinée dans la bobine primaire. WL = ½LI2. Energie maximale emmagasinée dans la bobine primaire : WL = ½LI2 = 0,5 * 3,0 10-5 * 42 = 2,4 10-4 J.
Après la phase précédente, on modifie le circuit pour que l'intensité du courant diminue. En modifiant les paramètres du circuit, on peut obtenir différentes allures de l'intensité du courant circulant dans la bobine. Deux courbes représentant l'allure de cette intensité sont proposées ci-dessous. Le coefficient directeur de la tangente à l'origine est représenté par Di/Dt. A quelle courbe correspond la valeur de |Di/Dt| à t = 0 la plus élevée ? |
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