Oxydation ion iodure, pile de Volta, mathématiques, panneau photovoltaïque, bac STL Nlle Calédonie 2023.

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Oxydation des ions iodure.
L'iodure de potassium est utilisé comme complément alimentaire. Il est notamment intégré au sel de table pour prévenir les carences en iode chez les populations ne consommant que peu de fruits de mer et de poissons. L’exposition du sel iodé à l’air libre provoque l’oxydation lente des ions iodure.

Au laboratoire, on met en oeuvre l’oxydation des ions iodure I(aq) par les ions peroxodisulfate S2O82–(aq) pour estimer la durée de l’oxydation. On note v la vitesse de la réaction et C la concentration du milieu réactionnel en ions peroxodisulfate.
La concentration initiale en ions peroxodisulfate vaut C(0)=0,0042 mol·L–1 .


Couples redox mis en jeu : I2(aq) / I(aq) et S2O82–(aq) / SO42–(aq)
1. Écrire l’équation de la réaction modélisant l’oxydation des ions iodure par les ions peroxodisulfate.
2I(aq)=
I2(aq) +2e-.
S
2O82–(aq)
+2e-= 2 SO42–(aq).
2I(aq) +
S2O82–(aq) = I2(aq) +2 SO42–(aq).
2. Donner la définition de la vitesse de disparition v des ions peroxodisulfate en fonction de leur concentration C.
v = -dC / dt.
3. Justifier qualitativement, à partir du deuxième graphique, que la réaction effectuée admet un ordre 1.
Le graphe v = f(C) est une droite passant par l'origine.

Dans la suite on note k la constante de vitesse de la réaction.
4. En déduire l’équation différentielle d’ordre 1 vérifiée par la concentration C en ions peroxodisulfate.
v= -dC/dt = kC ; dC/dt + kC = 0.
5. Déterminer la valeur de la constante de vitesse k et préciser son unité.
Coefficient directeur de la droite : k = 0,0085 s-1.

Étude mathématique de la concentration.
Par la suite, on note C la fonction définie sur l’intervalle [0 ; +∞[ modélisant la concentration de peroxodisulfate C(t) (exprimée en mol·L–1) en fonction du temps t (exprimé en seconde).
Pour une évolution de la concentration donnée par une relation d’ordre 1, les données physiques de l’expérience conduisent à résoudre l’équation différentielle (E) :
y ' = − 0,0085y .
6. Déterminer la fonction C, solution de l’équation différentielle (E) vérifiant C(0) = 0,0042.
Solution générale : C =A exp(-0,0085 t) avec A une constante.
C(0) =A =0,0042 ; C = 0,0042
exp(-0,0085 t).
7. Résoudre l’équation C(t) = 0,00021 et donner une valeur approchée à la seconde près de la durée nécessaire pour que la concentration résiduelle en peroxodisulfate, correspondant à une oxydation de 95 % du réactif limitant, soit égale à 0,00021 mol·L–1.
0,0042 exp(-0,0085 t) = 0,00021 ;
exp(-0,0085 t) =0,05 ;
-0,0085 t = ln(0,05) ; t ~352 s.

Étude d’une pile électrochimique.
La pile de Volta, ou pile voltaïque, fut la première pile électrique. Elle a été inventée par Alessandro Volta en 1800.
La pile est faite d'un empilement de plaques circulaires de zinc [...] et de cuivre ou d'argent [...] séparées par une couche de tissu imprégné d'eau de préférence salée. La tension aux bornes de la pile est proportionnelle au nombre de motifs {zinc – électrolyte – cuivre} répétés. Source Wikipédia
Dans cet exercice, une pile de Volta est réalisée au laboratoire puis intégrée à un circuit électrique afin d’en estimer l’autonomie dans des conditions de fonctionnement données.
Données :
 couples redox mis en jeu : Ag+(aq)/Ag(s) ; Zn2+(aq)/Zn(s) ;
 constante de Faraday : F = 96 500 C·mol–1 ;
 masses molaires atomiques : M(Zn) = 65,4 g·mol–1 et M(Ag) = 107,9 g·mol–1 ;
 équations de demi-réaction électronique :
- à l’électrode de zinc : Zn(s) → Zn2+(aq) + 2e ;
- à l’électrode d’argent : Ag+(aq) + e → Ag(s).
Étude de la demi-pile Zn2+(aq)/Zn(s).
1. Déterminer l’oxydant et le réducteur du couple Zn2+(aq)/Zn(s)
Oxydant :
Zn2+(aq) ; réducteur Zn(s).
2. Donner le nom de la réaction qui se produit à l’électrode de zinc.
Oxydation du zinc.
3. En déduire sa polarité ainsi que le nom donné à cette électrode.
Anode négative.

Réalisation de la pile.
On réalise la pile zinc-argent en reliant par un pont salin gélifié de nitrate de potassium (K+(aq) ; NO3(aq)) les deux demi-piles suivantes :
 une lame de zinc de masse mZn = 5,0 g immergée dans un volume V1 = 50 mL d’une solution de sulfate de zinc (Zn2+(aq) ; SO42–(aq)) de concentration en soluté apporté c1 = 0,20 mol·L–1 ;
 une lame d’argent de masse mAg = 2,9 g immergée dans un volume V2 = 50 mL d’une solution de nitrate d’argent (Ag+(aq) ; NO3(aq)) de concentration en soluté apporté c2 = 0,10 mol·L–1.
4. Préciser le rôle du pont salin.

Le pont salin permet la continuité électrique et assure l'électroneutralité des solutions lors du fonctionnement de la pile.
.5. Écrire l’équation de la réaction modélisant le fonctionnement de la pile.
Zn(s) = Zn2++2e-.
2 Ag++
2e-=2 Ag(s)
Zn(s) +
2 Ag+= Zn2++2Ag(s).

6. Légender le schéma de la pile.

7. Calculer la quantité de matière initiale du métal zinc ainsi que des ions argent.
n(Zn) = 5,0 / 65,4=0,076 mol = 76 mmol.
n(Ag+)=0,10 x0,050 =5 mmol.
8. Déterminer le réactif limitant, en expliquant la démarche.
n(Zn / 1 =76 mmol ;
n(Ag+)/2=2,5 mmol ( en défaut).
9. En déduire que la quantité d’électrons disponible dans la pile est n(e) = 5,0 x 10–3 mol.
n(e)=
n(Ag+)= 5 mmol.

Estimation de l’autonomie de la pile.
On relève aux bornes du récepteur de résistance R = 10 ohms une tension U = 1,1 V. On considère que la valeur de la tension reste constante durant toute la durée de fonctionnement de la pile.
10. Calculer la durée de fonctionnement de la pile dans les conditions décrites ci-dessus, en heures. Commenter la valeur obtenue.
Q =
n(e) F=5,0 10-3 x96500 =482,5 C.
I = U / R =1,1 / 10 = 0,11 A.
t = Q / I =482,5 /0,11 ~4,4 103 s. Valeur très faible.


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Étude de fonction
On considère la fonction f définie sur R par f(x)) = e-x + 0,5𝑥 − 3 dont la courbe représentative Cf est donnée dans le repère orthonormé du plan ci-dessous.

1. Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
e-x  tend vers zéro ; 0,5 x-3 tend vers +oo.
2. On note  f ' la fonction dérivée de fsur R. Déterminerf '(0) par lecture graphique.
Coefficient directeur de la tangente à la courbe en x = 0 : -0,5.
3. Calculer f '(𝑥) et vérifier par le calcul le résultat obtenu à la question 2.
f '(x) = -e-x+0,5 ; f '(0) = -1+0,5 = -0,5.
4. Étudier les variations de f sur R.
f '(x) = 0 si e-x=0,5 ; -x =ln(0,5 ;  x = ln(2).
Si x appartient à ]-oo ; ln(2[ : f '(x) <0 et f(x) est strictement décroissante.
Si x appartient à ]ln 2 ; +oo[ : f '(x) >0 et f(x) est strictement croissante.
Si x = ln(2), la fonction présente un minimum.
5. On considère le programme Python suivant :
from math import exp
def abscisse():
x = – 1.5
while exp( – x) + 0.5 * x – 3 > 0 :
x = x + 0.01
return x
L'exécution de l’instruction abscisse() renvoie la valeur –1,29 à 10-2 près. Interpréter cette valeur dans le contexte de l’exercice.
Abscisse de A, intersection de la courbe avec l'axe des abscisses.
6. Reproduire et modifier le programme Python précédent pour que l’exécution de l’instruction abscisse() renvoie une valeur approchée à 10-2 près de l’abscisse du point B.
from math import exp
def abscisse():
x = 5.5
while exp( – x) + 0.5 * x – 3 < 0 :
x = x + 0.01
return x.

Étude d’un panneau photovoltaïque
Dans une logique de respect de l’environnement et de transition énergétique, le recours à l’énergie photovoltaïque est en plein essor. Son usage se démocratise et les panneaux photovoltaïques font désormais partie du quotidien. Composées d’un assemblage de matériaux permettant de convertir efficacement l’énergie lumineuse en électricité, les cellules photovoltaïques s’inscrivent dans le mix énergétique français (Source CEA).
L’objectif de cet exercice est d’étudier dans un premier temps les caractéristiques d’un panneau photovoltaïque du commerce puis d’étudier au laboratoire son utilisation pour alimenter la résistance d’un chauffe-eau.
Données :
 conditions standard de tests : un éclairement de 1 000 W·m–2 et une température de cellule de 25 °C ;
 données du fournisseur pour le panneau photovoltaïque en conditions standard de tests (site eco-greenenergy) :
- rendement d’un panneau : 20,51 % ;
- tension à puissance maximale : Upm = 40,58 V ;
- intensité à puissance maximale : Ipm = 13,06 A ;
-tension circuit ouvert : Uco = 49,29 V ;
- intensité de court-circuit : Icc = 13,64 A.
Allure de la caractéristique d’un panneau photovoltaïque.
1. Schématiser la chaîne énergétique d’un panneau photovoltaïque.

On fournit ci-dessous l’allure de la courbe caractéristique du panneau photovoltaïque.

2. Identifier les données du fournisseur du panneau photovoltaïque correspondant aux points A et B indiqués sur l’allure ci-dessus.
A : intensité de court-circuit : Icc = 13,64 A.
B : tension circuit ouvert : Uco = 49,29 V.
3. Un panneau photovoltaïque n’est pas une source idéale de tension. Justifier cette affirmation en s’appuyant sur l’allure fournie.
Pour une source idéale de tension , U est constante quelle que soit l'intensité.
4. Calculer la puissance maximale notée Pmax, en W, fournie par ce panneau dans les conditions standard de tests.
Upm * Ipm= 40,58 *13,06 = 530 W.
- intensité à puissance maximale : Ipm = 13,06 A ;
5. Rappeler la relation permettant de calculer le rendement d’un panneau photovoltaïque en fonction de la puissance maximale électrique Pmax et du flux énergétique reçu noté Plum.
Rendement = Pmax / Plum.
6. Calculer la puissance lumineuse reçue par le panneau dans les conditions standard de tests.
 Pmax / rendement = 530 /0,2051 =2,58 kW.
7. Après avoir rappelé la relation entre l’éclairement énergétique noté E et le flux énergétique noté Plum, calculer l’aire du panneau ayant servi à obtenir les caractéristiques des conditions standard de tests.
E x aire = Plum ; aire = 2,58 103 / 1000 = 2,58 m2.

Étude expérimentale d’un panneau photovoltaïque.
Données :
 dimensions de la cellule rectangulaire : 9,5 cm x 4,8 cm.
On réalise le montage suivant afin de faire fonctionner le panneau photovoltaïque. L’éclairement est assuré par une lampe placée à vingt centimètres de la cellule. L’éclairement énergétique au niveau de la cellule est E0 = 12,5 W·m–2.
Pour différentes valeurs de résistance, on relève le couple de valeurs (intensité I ; tension U) indiqué par les multimètres.
À partir des mesures effectuées, on obtient la courbe de puissance du panneau photovoltaïque, fournie ci-dessous.

8. Déterminer les coordonnées notées (Uopt ; Pmax) du point de fonctionnement optimal de la cellule étudiée.
Uopt =7,4 V ;  Pmax=0,0052 W
9. Montrer que le flux énergétique reçu par la cellule dans les conditions de l’expérience,noté Plum, vaut environ 0,057 W.
Plum = E0 x aire =12,5 x 0,095 x0,048 = 0,057 W.
10. Déterminer la valeur du rendement de la cellule dans les conditions de l’expérience. Commenter la valeur obtenue.
Pmax / Plum = 0,0052 / 0,057 =0,091 ~ 9 %, valeur très faible.

Alimentation de la résistance électrique d’un chauffe-eau.
On relie le panneau photovoltaïque étudié à un conducteur ohmique dont la résistance R permet de se placer au point de fonctionnement optimal du panneau.
Le fonctionnement d’un chauffe-eau est réalisé à faible échelle au laboratoire. Le conducteur ohmique est immergé dans 100 mL d’eau. L’objectif est d’augmenter la température de l’eau de 5,0°C. Dans l’hypothèse où la totalité de la chaleur dissipée par le conducteur ohmique est récupérée par l’eau, l’énergie à fournir par le panneau est égale à Q = 2 090 J.
11. Indiquer le nom donné à la conversion d’énergie électrique en énergie thermique.
Effet Joule.
12. Calculer la durée de fonctionnement du panneau photovoltaïque nécessaire pour chauffer l’eau ; on l’exprimera en heure puis en jour. Commenter la valeur obtenue.
Q / Pmax =2090 /0,0052 ~40 000 s ou 11 h.
Cet unique panneau n'est pas adapté pour chauffer l'eau..


  
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