Mathématiques, bac centres étrangers 2024

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Exercice 1. 4 points.
Affirmation 1 : Soit (E) l’équation différentielle : y’ – 2y = −6x + 1
La fonction f définie sur R par f(x))= e2x−6x+1 est une solution de l’équation différentielle (E). Faux.
f '(x) =2e2x-6.
Repport dans (E) :
2e2x-6-2e2x+12x-2= 12x-8 diffère de -6x+1.

Affirmation 2 : On considère la suite (un) définie sur N par un=1+3/4+(3/4)2+⋯+(3/4)n.
La suite (un) a pour limite +∞. Faux.
Somme des termes d'une suite géométrique de raison 3/4 et de premier terme 1.
un = (1-(3/4)n+1) / (1-3/4).
-1 < 3/4 <1; donc
(3/4)n tend vers zéro si n tend vers plus l'infini.
un tend vers 4.

Affirmation 3 : On considère la suite (un) définie dans l’affirmation 2.
L’instruction suite(50) ci-dessous, écrite en langage Python, renvoie u50. Faux.
def suite(k)
S=0
for i in range k :
S = S+(3/4)**k
return S
suite(50) renvoie u49 ; i varie de 0 à k-1.

Affirmation 4 : Soit a un réel et f la fonction définie sur ]0;+∞[ par
f(x)=a ln(x)-2x.
Soit C la courbe représentative de la fonction f dans un repère orthonormé.
Il existe une valeur de a pour laquelle la tangente à C au point d’abscisse 1 est parallèle à l’axe des abscisses. Vrai.
Coefficient directeur de la tangente : f '(x) = a / x-2.
f '(1) =a-2 ; f(1) = 0 si a = 2.
Si a = 2, la tangente à la courbe C au point d'abscisse 1 est parallèle à l'axe des abscisses.

Exercice 2 ( 5 points).
Au cours d’une séance, un joueur de volley-ball s’entraîne à faire des services. La probabilité qu’il réussisse le premier service est égale à 0,85.
On suppose de plus que les deux conditions suivantes sont réalisées :
• si le joueur réussit un service, alors la probabilité qu’il réussisse le suivant est égale à 0,6 ;
• si le joueur ne réussit pas un service, alors la probabilité qu’il ne réussisse pas le suivant est égale à 0,6.
Pour tout entier naturel n non nul, on note Rn l’évènement « le joueur réussit le n-ième service ».
Partie A :
On s’intéresse aux deux premiers services de l’entraînement.
1. Représenter la situation par un arbre pondéré.
2. Démontrer que la probabilité de l’événement R2 est égale à 0,57.

3. Sachant que le joueur a réussi le deuxième service, calculer la probabilité qu’il ait raté le premier.
PR2(non R1) =P(non R1 n R2) / P(R2)= 0,15 x0,4 / 0,57 =6 / 57 = 2 / 19.
4. Soit Z la variable aléatoire égale au nombre de services réussis au cours des deux premiers services.
a. Déterminer la loi de probabilité de Z (on pourra utiliser l’arbre pondéré de la question 1).
P(Z=0 ) = 0,09.
P(Z=1) =0,34 +0,06=0,4.
P(Z=2 ) =0,51.
b. Calculer l’espérance mathématique E(Z) de la variable aléatoire Z. Interpréter ce résultat dans le contexte de l’exercice.
E(Z) = 0 xP(Z =0) +1 xP(Z=1)  +2 x P(Z=2) = 0,4 +2 x0,51=1,42.

Partie B :
On s’intéresse maintenant au cas général.
Pour tout entier naturel n non nul, on note xn la probabilité de l’évènement Rn.
1.a. Donner les probabilités conditionnelles Pnon Rn(non Rn+1) et
PRn(Rn+1) .
PRn(Rn+1= 0,6 ; Pnon Rn(non Rn+1) = 0,6 d'après l'énoncé.
b. Montrer que, pour tout entier naturel non nul n, on a : x𝑛+1=0,2xn+0,4.
x𝑛+1=P(Rn+1).
D'après la formule des probabilités totales :
P(Rn+1) =P(Rn n Rn+1)+ Pnon Rn n Rn+1).
P(Rn+1) =0,6 xn+0,4(1-xn)=0,2 xn+0,4.

2. Soit la suite (un) définie pour tout entier naturel n non nul par un=xn−0,5
a. Montrer que la suite (un) est une suite géométrique.
un+1=xn+1−0,5=0,2 xn +0,4-0,5 =0,2 xn -0,1=0,2(xn-0,5)= 0,2 un.
La suite est géométrique de raison 0,2 et de premier terme u0 = 0,85 -0,5 = 0,35.
b. Déterminer l’expression de xn en fonction de n. En déduire la limite de la suite (xn).
un = 0,35 x0,2n ;
xn= 0,35 x0,2n +0,5.
-1 < 0,2 < 1 donc
0,2n tend vers zéro si n tend vers +oo.
xn tend vers 0,5.
c. Interpréter cette limite dans le contexte de l’exercice.
Le joueur finira par réussir un service sur deux

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Exercice 3. 7 points.
Un organisme certificateur est missionné pour évaluer deux appareils de chauffage, l’un d’une marque A et l’autre d’une marque B.
Les parties 1 et 2 sont indépendantes.
Partie 1 : appareil de la marque A.
À l’aide d’une sonde, on a mesuré la température à l’intérieur du foyer d’un appareil de la marque A.
On a représenté, ci-dessous, la courbe de la température en degrés Celsius à l’intérieur du foyer en fonction du temps écoulé, exprimé en minutes, depuis l’allumage du foyer.

Par lecture graphique :
1. Donner le temps au bout duquel la température maximale est atteinte à l’intérieur du foyer.
200 min.
2. Donner une valeur approchée, en minutes, de la durée pendant laquelle la température à l’intérieur du foyer dépasse 300°C.
240 min.
3. On note f la fonction représentée sur le graphique.
Estimer la valeur de l'intégrale suivante. Interpréter le résultat.

Aire d'un petit carré : 50 x25 =1250 ; aire hachurée : 120 x1250 =150 000.
150 000 / 600 =250 °C.
Au cours des 600 premières minutes, la température moyenne du foyer est de 250°C.

Partie 2 : étude d’une fonction.
Soit la fonction g définie sur l’intervalle [0 ;+∞[ par g(t)=10t e-0,01t+20
1. Déterminer la limite de g en +∞.
En plus l'infini, le terme en exponentielle tend vers zéro ; g(t) tend vers 20.
2. a. Montrer que pour tout t appartenant à  [ 0 ; +∞ [ , g'(t) = (-0,1t +10) e-0,01t.
On pose u =10 t et v = e-0,01t.
u' = 10 ; v' = -0,01
e-0,01t.
u'v+v'u = 10
e-0,01t-0,1t e-0,01t.
b. Étudier les variations de la fonction g sur [ 0 ; +∞ [ et construire son tableau de variations.
e-0,01t étant positif, le signe de g'(t) est celui de 10-0,1t.

3. Démontrer que l’équation g(t)=300 admet exactement deux solutions distinctes sur [ 0 ; +∞ [. En donner des valeurs approchées à l’unité.
La fonction g(t) est continue car dérivable et strictement croissante sur [0 ; 100].
g(0 ) = 20 ; g(100) ~388.
D'après le théorème de la bijection, g(x) = 300 admet une solution unique sur [0 ; 100].
g(100 ) ~388 ; g tend vers 20 si t tend vers +oo.
D'après le théorème de la bijection, g(x) = 300 admet une solution unique sur [100 ; +oo[.
g(t) = 300 admet deux solutions sur [0 ; +oo[.
La calculatrice donne ; 43 et 193.
4. À l’aide d’une intégration par parties, calculer l'intégrale suivante.
On pose u= 10t ; u' = 10 ; v'=e-0,01t ; v =
-100e-0,01t .


Partie 3 : évaluation
Pour un appareil de la marque B, la température en degrés Celsius à l’intérieur du foyer t minutes après l’allumage est modélisée sur [0;600] par la fonction g.
L’organisme certificateur attribue une étoile par critère validé parmi les quatre suivants :
- Critère 1 : la température maximale est supérieure à 320°C.
- Critère 2 : la température maximale est atteinte en moins de 2 heures.
- Critère 3 : la température moyenne durant les 10 premières heures après l’allumage dépasse 250 °C.
- Critère 4 : la température à l’intérieur du foyer ne doit pas dépasser 300°C pendant plus de 5 heures.
Chaque appareil obtient-il exactement trois étoiles ? Justifier votre réponse.
 Appareil A : tmaxi =350°C.
la température maximale est atteinte au bout de 200 min( plus de  2 heures)..
Au cours des 600 premières minutes, la température moyenne du foyer est de 250°C.
La température à l’intérieur du foyer dépasse 300°C pendant 240 minutes.
Donc 3 étoiles validées.

 Appareil B : tmaxi =388°C.
la température maximale est atteinte au bout de 100 min( moins de  2 heures)..
Au cours des 600 premières minutes, la température moyenne du foyer est de  :
110 264 / 600 ~184 °C.
La température à l’intérieur du foyer dépasse 300°C pendant 193-43=150 minutes.
Donc 3 étoiles validées.

Exercice 4. 4 points.
On modélise un passage de spectacle de voltige aérienne en duo de la manière suivante :
• on se place dans un repère orthonormé, une unité représentant un mètre ;
• l’avion n°1 doit relier le point O au point A(0 ; 200 ; 0) selon une trajectoire rectiligne, à la vitesse constante de 200 m/s ;
• l’avion n°2 doit, quant à lui, relier le point B(−33 ;75 ; 44) au point C(87 ; 75 ; −116) également selon une trajectoire rectiligne, et à la vitesse constante de 200 m/s.
• au même instant, l’avion n°1 est au point O et l’avion n°2 est au point B.

1. Justifier que l’avion n°2 mettra autant de temps à parcourir le segment [BC] que l’avion n°1 à parcourir le segment [OA].
BC2 =(87-(-33))2 + (75-75)2 +(-116-44)2 =14 400+25 600=40 000 ; BC =200.
Durée du parcours BC :200 /200 = 1 s.
OA = 200 m ; durée du parcours OA : 200 / 200 = 1 s.
2. Montrer que les trajectoires des deux avions se coupent.
Coordonnées du vecteur OA : 0 ; 200  ; 0.
Représentation paramétrique de la droite (OA) :
x = 0 ; y = 200 t ; z = 0 avec t réel.
Coordonnées du vecteur BC : (120 ; 0 ; -160).
Représentation paramétrique de la droite (BC) :
x = 120 k +xB=120 k -33
  y = yB =75  ; z = -160k +zB =-160 k+44 avec k réel.
Dans l'hypothèse où les droites se coupent :
120k-33 = 0 soit k = 33 / 120 = 11 / 40.
20 t = 75 ; t = 75 /20 =15 /4.
0 =-160k+44 ; 0 =-160 x11 / 40 +44 =0 est bien vérifié.
Les droites sont sécantes au point de coordonnées G (0 ; 75 ; 0).
3. Les deux avions risquent-ils de se percuter lors de ce passage ?
AG = 200-75=125.
L'avion 1 atteint le point G au bout de 125 / 200 =0,625 s.
CG2 =872+02+1162=21 025 ; CG =145 m.
L'avion 2 atteint le point G au bout de 145 / 200 =0,725 s.
Les deux avions ne risquent pas de se percuter.
ane.



  
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