Exercice I
Soit f la fonction définie par f(x) = ln(x
2 + 1).
I-A- La
fonction f est définie sur R.
Vrai
x
2+1 est strictement supérieur à 0.
I-B- f '(0)
est égal à 1.
Faux
u = x
2+1 ; u' = 2x ; f '(x) = u' / u = 2x /(x
2+1)
; f '(0) = 0.
I-C- Pour tout x
strictement négatif, f(x)) est strictement négatif.
Faux.
x
2+1 > 1; ln(x
2+1) > ln(1) =0.
I-D- En plus
l'infini, la limite de f(x) est plus l'infini.
Vrai.
Exercice II Soient g une
fonction définie et dérivable sur R et Cg sa courbe représentative dans
un repère
orthonormé.
II-A- Si g(1) = 0, alors
Cg coupe l’axe des ordonnées au point de coordonnées (1 ; 0).
Faux.
Cg coupe
l’axe des abcisses au point de
coordonnées (1 ; 0).
II-B- Si g(1) = 2 et g′(1) =
3, alors la courbe Cg admet une tangente d’équation y = 3x − 1 au point
de
coordonnées (1 ; 2).
Vrai
II-C- Si g
est deux fois dérivable et si sa dérivée seconde est positive sur R,
alors la courbe Cg est en
dessous de chacune de ses tangentes.
Faux.
La
dérivée seconde étant positive, la fonction est convexe ; sa
courbe représentative est au dessus de chacune de ces tangentes.
Exercice III
III-A- Pour tout nombre réel x, e
3x+1 = e
3x+e.
Faux.
e3x+1 = e
3x * e.
.
III-B- Pour tout nombre réel
x non nul, ln(x
2) / ln(x
2+4)=
ln
(x
2/(x
2+4)
).
Faux.
ln(x2/(x2+4)) = ln(x2) - ln(x2+4)
diffère de ln(x2)
/ ln(x2+4)
III-C- Pour tout nombre
réel x positif, 2ln(exp(x
½))= 2 ln(e) = x.
Faux.
On prend x = 1
: 2 ln(e) = 2 diffère de x.
2ln(exp(x½)) = 2 x½.
III-D- L’ensemble
des solutions de l’équation e
2x − 3e
x + 2 = 0
est {0}.
Faux.
On pose X =e
x > 0 ; X
2-3X+2=0 ; solutions
positives retenues X = 1 et X = 2.
x = 0 et x =ln(2).
Exercice IV
Soit h la fonction définie sur R par h(x) = (e
2x+1) /
(e
x+1).
IV-A- En plus l'infini,
h(x) tend vers zéro.
Faux.
h(x) = e
x(e
x+1/e
x) / (e
x(1+1/e
x))=
(ex+1/ex)
/ (1+1/ex).
En plus l'infini, 1/ex tend vers zéro et h(x) tend vers plus
l'infini.
IV-B- Quand x tend vers zéro, h(x)
tend vers 1.
Vrai.
e
2x et e
x tendent vers 1.
IV-C- En
moins l'infini, h(x) tend vers 1.
Vrai.
e2x
et ex tendent vers 0.
.
I
V-D- Pour tout réel x, h '(x)
= (e
3x+2e
2x-e
x) / (e
2x+1).
Faux.
On pose u = e
2x+1 et v = e
x+1 ; u' = 2e
2x
; v' = e
x.
(u'v-v'u) / v
2=
[2e
2x(e
x+1)
-e
x(e
2x+1)
]
/ (e
x+1)
2.
h'(x) =
[e3x+2e2x -ex] / (ex+1)2.
Exercice V
Soit (u
n) la suite géométrique de raison q = 0,5 et telle
que u
2= 1.
V-A- Cette suite
est convergente.
Vrai.
u
2 = 0,5 u
1 ; u
1 =2 ;
u1 = 0,5 u0
; u0 =4 ; u
n = u
0 q
n=
4 q
n.
0 < q <1, donc q
n tend vers zéro quand n tend vers
l'infini.
V-B- Pour tout
entier naturel n, u
n = 0,5
n.
Faux.
V-C- Pour tout entier
naturel n non nul, u
1 + u
2 + ⋯ + u
n =
4 (1-0,5
n).
Vrai.
u1 +
u2 + ⋯ + un =u1 (1-0,5n) /
(1-0,5) =4(1-0,5n).
Exercice VI
Soit (v
n) la suite définie par v
0 = 0 et pour
tout entier naturel n, v
n+1 = v
n + 1/
((n+1)(n+2)
) .
VI-A- v
1
=
1
/6 .
Faux.
v1 =
v0 + 1/
((0+1)(0+2))=1 / 3..
VI-B- La
suite (v
n) est décroissante.
Faux.
vn+1 -
vn = 1/
((n+1)(n+2)) > 0.
La suite (vn) est strictement croissante.
VI-C- La
suite (v
n) converge vers 0.
Faux.
La suite (vn) est strictement croissante
avec v0 = 0. Elle ne converge pas vers zéro.
VI-D- Pour tout
entier naturel n, v
n = n /(n+1).
Vrai.
Démonstration par récurrence.
Initialisation
: v0 = 0 /(0+1) = 0 ; la propriété est vraie au rang zéro.
Hérédité :
vn = n /(n+1) est supposé vrai.
vn+1
= vn + 1/
((n+1)(n+2)) = n /(n+1) +1/
((n+1)(n+2)) =1/(n+1) [n +1/(n+2)]
=1/(n+1) (n2+2n+1) /(n+2)] .
n2+2n+1=(n+1)2
; par suite : vn+1 =(n+1) / (n+2).
La propriété est vraie au rang n+1.
Conclusion
: la propriété est vraie au rang zéro et héréditaire, elle est donc
vraie pour tout entier naturel.
Ω désigne l’univers d’une expérience
aléatoire E et P désigne une probabilité sur Ω.
Exercice VII
Pour tous événements A et B de probabilité dans l’intervalle ]0 ;
1[, on a :
VII-A- P
B(A) x
P(B)= P
A(B) x P(A).
Vrai.
PB(A)
=P(A n B) / P(B) ; PA(B)=P(A n B) / P(A) ;
PB(A) x P(B)=P(A n B) ; PA(B) x
P(A)=P(A n B) .
.
VII-B- P(A(A) = 1.
Vrai.
PA(A) = P(A n A) / P(A) =P(A) / P(A) = 1.
VII-C- P
non A(B)=1-P
A(B).
Faux.
Si B est inclus dans A alors
Pnon A(B)=0.
P
non A(B) = P(non A n B) / P(non A) ; P
A(B) = P(A
n B) / P(A).
VII-D- P(B) = P
A(B)
+ P
non A(B)
Faux.
.
Exercice VIII
Soit X une variable aléatoire qui suit une loi binomiale de paramètres
n = 10 et p = 0,2.
VIII-A- P(1 ≤ X < 3) =
P(X ≤ 2) − P(X = 0).
Vrai.
X prend des valeurs entières comprises entre 0 et 10.
VIII-B- P(X > 1) est strictement positive.
Vrai.
VIII-C- P(X = 0)
=0,2
10 .
Faux.
P(X=0) = 0,8
10.
Géométrie dans le plan
Exercice IX
On considère les points A, B et C de coordonnées respectives dans un
repère orthonormé R : A(−1 ; 1), B(3 ; 4) et C(8 ; 1,5
) .
IX-A- La longueur du
segment [AB] est 7
½.
Faux.
AB
2= (3-(-1)
)2 +(4-1)
2 =25 ; AB = 5.
IX-B- Une équation de la
droite (AB) est 3x − 4y + 7 = 0.
Vrai.
3x
A -4y
A +7=-3-4+7=0 est vérifié.
B est distinct
de A et 3xB -4yB +7=9-16+7=0 est vérifié.
IX-C- Une
équation de la médiatrice du segment [AB] est 8x + 6y − 25 = 0.
Faux.
Coordonnées du vecteur AB : ( 3-(-1) ; 4-1) soit (4 ; 3).
L'équation de la médiatrice est de la forme 4x+3y+c=0.
Coordonnées du milieu I de [AB] : (-1+3) / 2 ; (1+4) / 2 soit (1 ; 2,5).
I appartient à la médiatrice : 4 x
I+3y
I +c=0.
4+7,5+c=0 ; c = -11,5.
IX-D- Le projeté
orthogonal D du point C sur la droite (AB) a pour coordonnées (5 ; 5,5)
Vrai.
Coordonnées du
vecteur AB : (4 ; 3).
Coordonnées du vecteur CD ( xD-8 ; yD-1,5).
Le produit scalaire de ces deux vecteurs est nul : 4(xD-8)
+3(yD-1,5) = 0.
4xD+3yD-36,5=0. (1)
D appartient à la droite (AB) : 3xD-4yD+7=0. (2)
4 fois (1) +3 fois (2) donne : 25xD= 125 ; xD=5.
Repport dans (2) : 15-4yD+7=0 ; yD=5,5.