Question 61
Soient (u
n) et (v
n) deux suites réelles telles que pour tout nentier naturel, u
n < v
n.
a. Si (v
n) est croissante, (u
n) est majorée.
Contre exemple : u
n = 2
n ; v
n = 3
n.
b. Si (v
n) est décroissante, (u
n) est minorée.
Contre exemple : un = -3x2n ; vn = 0,5n.
c. Si (v
n) converge, (u
n) converge.
Contre exemple : un = -3x2n ; vn = 0,5n.
d. Si (v
n) est bornée, (u
n) est bornée.
Contre exemple : un = -3x2n ; vn = 0,5n.
e. rien de ce qui précède. Vrai.
Question 62
Dans un repère orthonormé de l’espace, soit d la droite de représentation paramétrique :
x = 2 − 3t
; y = 1 − t
; z =1+2t avec t réel.
Alors un vecteur directeur de d a pour coordonnées :
Coordonnées d'un vecteur directeur de d : (-3 ; -1 ; 2).
Réponses c et d.
Question 63 Le domaine de définition de f(x) ln(
x
2 + x + 2)
est :
a.R
vrai ; b. ]0, +∞[
; c. ]−∞, −1[ union]2, +∞[
; d. ]−1, 2[
; e. rien de ce qui précède.
x
2+x+2 doit être strictement positif.
x2+x+2=0 ; D = (-1)2 -8 = -7. Pas de racines réelles.
Question 64 Soit (u
n) une suite arithmétique de raison 3 telle que u
0 = 2. Alors u
4 + ··· + u
7 est égal à
a. 111
;
b. 74
vrai ; c. 98
; d. 100
; e. rien de ce qui précède.
u
4 = u
0 +4 r =14 ; u
5 = 17 ; u
6 = 20 ; u
7 = 23.
Question 65 La limuite en plus l'infini de A= (x
2+2x)
½-(x
2+3)
½
est égale à
a. 0;
b. +∞
; c. −∞
;
d. 1 vrai
; e. rien de ce qui précède.
On pose a =
(x2+2x)½et b =(x2+3)½ ; utiliser l'identité a2-b2 =(a+b)(a-b).
A = (x2+2x -x2+3) / [(x2+2x)½+(x2+3)½].
Mettre x en facteur commun :
A = x(2+3 /x) / [x((1+2/x)½+(1+3/x2)½)] .
Simplifier par x : A = (2+3 /x) / [((1+2/x)½+(1+3/x2)½)] .
Quand x tend vers plus l'infini : 3/x, 2/x et 3/x2 tendent vers zéro : A tend vers 2 /2 = 1.
Question 66 On tire dans un jeu de 32 cartes une main de 5 cartes (on rappelle que dans une main, l’ordre des cartes ne
compte pas). Alors le nombre de mains contenant exactement 1 as est :
(4 1) xt (28 4) réponse C.
Il y a 4 façons de choisir un as (
4 1) et (
28 4) façons de choisir les autres cartes.
Question 67 Dans un repère orthonormé de l’espace, on considère les points A(1, −1, 2) et B(2, 1, −1). Alors
a.
C(3, 2, −1) appartient à (AB)
Coordonnées du vecteur AB : (1 ; 2 ; -3) ; coordonnées du vecteur
AC : (2 ; 3 ; -3) ; ces deux vecteurs ne sont pas colinéaires.
b. C(3, 3, −4)
appartient à (AB). Vrai.
Coordonnées du vecteur AB : (1 ; 2 ; -3) ;
coordonnées du vecteur AC : (2 ; 4 ; -6) ; ces deux vecteurs sont colinéaires.
c. C(3, −4, 3) appartient à (AB).
Coordonnées
du vecteur AB : (1 ; 2 ; -3) ; coordonnées du vecteur AC : (2 ;
-3 ; 1) ; ces deux vecteurs ne sont pas colinéaires
d. C(3, 0, 1) appartient à (AB).
Coordonnées
du vecteur AB : (1 ; 2 ; -3) ; coordonnées du vecteur AC : (2 ; 1
; -1) ; ces deux vecteurs ne sont pas colinéaires
e. rien de ce qui précède.
Question 68 a. Toute suite arithmétique (non constante) diverge.
Vrai.
b. Toute suite géométrique converge.
c. Toute suite géométrique de raison q converge si q > 1.
d. Toute suite géométrique de raison q converge si 0 < q
< 1.
Vrai.
u
n = u
0 q
n ; q
n tend vers zéro si n tend vers plus l'infini.
e. rien de ce qui précède
Question 69 Soit f (x)= ln
(e
x + 1)
. Alors le domaine de définition de f est
:
a. R vrai ;
b. R*
+
; c. ∅
; d. R+
; e. rien de ce qui précède.
e
x >0 ; e
x+1 >0.
Question 70 Soit f (x)= x sin(2x). Alors pour tout x réel, f ′
(x) est égale à
a. sin(2x) − 2x cos(2x)
; b. sin(2x) + x cos(2x)
; c. sin(2x) − x cos(2x)
; d. sin(2x)+2x
2 cos(2x) ;
e. rien de ce qui précède
vrai.
On pose u = x et v = sin(2x) ; u' =1 ; v' = 2 cos(2x) ; u'v+v'u = sin(2x) +2x cos(2x).
Question 71 Soit (u
n) la suite définie par u
0 = 2 et pour tout n entier naturel non nul, u
n = 2u
n−1 + 1. Alors
a. pour tout n , u
n = 2
nu
0
; b. pour tout n, u
n = 2
n−1u
0
; c. la suite (v
n) définie pour tout n ∈ N par v
n = u
n + 1 est géométrique
vrai
vn =2un−1 + 1+1 = 2(un-1+1) =2vn-1.
d. la suite (v
n) définie pour tout n ∈ N par v
n = u
n − 1 est géométrique
; e. rien de ce qui précède
Question 72 La limite en plus l'infini de A=ln(x) -3x
2+5 est
a :-oo vrai ; b. +oo ; c. 0 ; d. 3 ; rien de ce qui précède.
A =x( ln(x) / x -3x+5 /x).
En plus l'infini : par croissance comparée ln(x) / x tend vers zéro ; 5 /x tend vers zéro.
Question 73
Soit f(x)= x
2 + e
−x − ln(x). Alors, pour tout x ∈ R*
+, f ′
(x) est égale à
a. 2 + e
−x − 1/
x.
b. 2 − e
−x − 1
/x.
c. 2x − e
−x +
1
/x
d. 2x − e
−x +
1/
x
2.
e. rien de ce qui précède.
Vrai.
f '(x) = 2x-e
-x-1/x.
Question 74 Soit E = {a ; b ; c ; d ; e ; f}. Alors le nombre de sous-ensembles de E contenant 3 éléments est
a. 63
; b. 36
; c. 18
;
d. (
6
3 ) vrai
; e. rien de ce qui précède.
Question 75 Une primitive de A =1
/(u + 1)
2 sur ]−1, +∞[ est
a. ln(u + 1)
; b. ln
2(u + 1)
; c.
1/
(u + 1) ;
d. − 1/(
u + 1) vrai ;
e. rien de ce qui précède.
On pose v = 1+u ; v' = 1 ; A = 1/v
2 = v
-2 ; primitive de A : -1 v
-1 / v' = -1 /(1+u).
Question 76
Soit (u
n) une suite réelle.
a. Si (u
n) est convergente alors (u
n) ne prend qu’un nombre fini de valeurs.
Contre exemple : u
n = 1/2
n.
b. Si (u
n) ne prend qu’un nombre fini de valeurs, alors elle est convergente.
c. Si pour tout n entier naturel, 0
< u
n < 1, alors (u
n) converge.
Contre exemple : u
n = (-0,5)
n.
d. Si pour tout n entier naturel, u
n − 1 < e
−n alors (u
n) converge vers 1.
Contre exemple u
n-1 = -(2
n).
e. rien de ce qui précède
vrai.
Question 77 la limite en plus l'infini de A = (x
2-x+1) / (1-x) est égale à :
a. +oo ; b. 0 ;
c. -oo vrai ; d.1 ; e. rien de ce qui précède.
A = x(x-1+1/x) / [x(1/x-1)] =(x-1+1/x) / (1/x-1).
En plus l'infini : 1 /x tend vers zéro et A tend vers moins l'infini.
Question 78 Soit f(x)= ln(
ln(x))
. Alors le domaine de définition de f est
a. R*+ ;
b. ∅
; c. ]e, +∞[
;
d. ]1, +∞[ vrai
; e. rien de ce qui précède.
ln(x) doit être srictement positif.
Question 79 Dans un repère orthonormé de l’espace, une équation cartésienne du plan P passant par A(1, −1, 2) et
perpendiculaire à la droite d de représentation paramétrique
x = 1 − t
; y = 2t
; z =3+ t avec t réel est
a. x − 3z +2=0
;
b. −x + 2y + z +1=0
vrai ; c. x − y + 2z +1=0
; d. x − 2y − z +2=0
; e. rien de ce qui précède.
Equation cartésienne du plan : -x+2y+z+d=0.
A appartient à ce plan : -1+2(-1)+2+d=0 ; d = 1.
Question 80.
Une primitive de f(x)=e
x
/x
sur R*
+ est
a. ln(
e
x) ;
b. e
x ln(x)
; c. e
ln(x)
; d. ln( x
/e
x) ;
e. rien de ce qui précède.
ln(
ex) = x ; eln(x) = x ;
On dérive ex ln(x) en posant u = ex et v = ln(x) ; u' = ex ; v' = 1 /x ;
u'v+v'u = exln(x)+ex/x diffère de f(x).
On dérive ln( x
/ex) en posant u = x et v =ex ; u' =1 ; v' = ex ;
u'v+v'u = ex+xex ; f '(x) = (
u'v+v'u ) /( x
/ex) =(1+x) / x diffère de f(x).
Question 81 Soit f (x)= exp(( x
2−3x+2)
½). Alors le domaine de définition de f est :
a. R
; b. [1, 2]
;
c. ]−∞, 1] ∪ [2, +∞[
vrai ; d. ∅
; e. rien de ce qui précède.
x2−3x+2 > 0.
On résoud x2−3x+2=0 ; discrilinant (-3)2-8=1.
Solutions x = (3±1) / 2 = 2 et 1.
Le coefficient de x2 étant positif, x2−3x+2 > 0 pour x appartenant à ]−∞, 1] ∪ [2, +∞[.
Question 82 Soit (u
n) la suite définie par u
50 = 7 et, pour tout n ∈ N, u
n+1 = u
n + 2. Alors u
100 vaut
a. 207
;
b. 107
vrai ; c. 307
; d. 57;
e. rien de ce qui précède
Suite arithmétique de raison 2 :
u
100 = u
50 +(100-50)x2 = 7+100 = 107.
Question 83 Soit f la fonction définie pour tout x ∈ R par f(x) = e
x/(
1 + e
x) . Alors pour tout x ∈ R, f ′
(x) est égale à
a.
(2e
2x + e
x / (1+e
x)
2 ; b. 1/
(1+ex)2 ;
c.
ex / (1+ex)2 vrai;
d. -
e2x / (1+ex)2 ;
e. rien de ce qui précède.
On pose u = e
x et v =1+e
x ; u' = e
x ; v' = e
x.
(u'v-v'u )/v
2= (e
x(1+e
x)-e
2x) /
(1+ex)2 =ex / (1+ex)2.
Question 84 Soit f (x)=
1/
x
. Alors
a. la fonction F(x)= ln(ex) est une primitive de la fonction f sur R*
+
vrai.
ln(ex) = ln(e) + ln(x) = 1+ln(x).
b. la fonction f(x) = e + ln(x) est une primitive de f sur R*
+
vrai.
c. la fonction F(x)= e − ln (1/
x )
est une primitive de f sur R*
+
.
vrai.
F(x) = e+ln(x).
d. la fonctionF(x)= ln(x) est une primitive de f sur R*
+
vrai.
e. rien de ce qui précède
Question 85
On suppose que si on choisit au hasard un individu dans la population française, la probabilité que cette
personne soit gauchère est 0,10. On observe sur une journée un groupe de 256 candidats du concours Advance.
On note N la variable aléatoire égale au nombre de gauchers dans cette échantillon. Alors
a. P(N = 200) = (
200
256)
(0,10)
256(1 − 0,10)
56
b.
(
256
200)
(0,10)256(1 − 0,10)56
c. P(N = 200) =
(
256
200)
(0,10)200(1 − 0,10)56
vrai.
d. P(N = 200) =
(
200
256)
(0,10)200(1 − 0,10)56
e. rien de ce qui précède.
Question 86
Soit f (x)= ln [(x
2 − 3x + 2 )/ (x+ 1) (e
x-1)
½. . Alors le domaine de définition de f est
a. R+
; b. R*
+
; c. [0, 1[ union ]2, +∞[
vrai ; d. ]−∞, 1[ union]2, +∞[
; e. rien de ce qui précède.
ex-1> 0 soit x > 0
(x2 − 3x + 2 )/ (x+ 1) doit être strictement positif.
x2 − 3x + 2=(x-1)(x-2).
Question 87. Soit (u
n) une suite arithmétique. Alors u
5 + ··· + u
n est égale à
a. (n − 4)(u
5 + u
n)
/2
vrai ; b. (n − 5)(u
5 + u
n)
/2
; c. (n − 6)(u
5 + u
n)
/2
; d. (u
5 + u
n)/
2
;e. rien de ce qui précède.
La somme des termes d'une suite arithmétique est égale à la
demi-somme des premier et dernier termes, multipliée par le nombre de
termes.
Question 88 Dans un repère orthonormé de l’espace, on considère les points A(1, −1, 2) et B(2, 1, −1). Alors une équation
cartésienne du plan orthogonal à la droite (AB) passant par C(3, 3, −4) est
a. x + 2y − 3z + 21 = 0
; b. x + 2y − 3z + 15 = 0
; c. x + 2y − 3z − 15 = 0
; d. x + 2y − 3z − 1=0
; e. rien de ce qui précède.
Vrai.
Coordonnées du vecteur AB : (1 ; 2 ; -3).
Equation cartésienne de ce plan : x+2y-3z+d=0.
C appartient à ce plan : 3 +6+12+d=0 ; d = -21.
x+2y-3z-21=0.
Question 89 Quand x tend vers 0, x cos(1/
x )
a. n’a pas de limite
; b. tend vers 0
vrai; c. tend vers 1
; d. tend vers +∞
; e. rien de ce qui précède.
-1
< cos(1/x)
< 1 et x tend vers zéro.
Question 90 Soit f (x)=(e
x)
2. Alors, pour tout x ∈ R, f ′
(x) est égale à
a. 2x exp(x
2) ;
b. e
2x
; c. 2e
x
;
d. 2e2x
vrai ; e. rien de ce qui précède.
On pose e
x=u ; u' = e
x.
Dérivée de u
2 : 2 u u' =2e
x e
x = 2e
2x.