CTN,
photovoltaïque, oxydo-réduction, mathématiques. Bac Sti2d Métropole 09
/ 2023.
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Contrôle
de la température dans un lave-linge.
Lors d’un cycle de lavage d’une machine à laver le linge, la phase qui
consomme le plus d’énergie est le chauffage de l’eau utilisée en phase
de lavage.
Chauffage de l’eau dans le
lave-linge.
Le chauffage de l’eau est assuré par une résistance chauffante d’une
puissance électrique Pélec=2,0 kW.
En moyenne, le volume de l’eau utilisée lors d’une phase de lavage est
V = 15 L.
Q1. Calculer la
valeur du transfert thermique Q nécessaire pour chauffer le volume
d’eau V𝑉 lors d’un cycle de lavage de 20°C à 40 °C.
Q = m ceau (Tfin -Tdébut) =15 x 4180
x(40-20)=1,254 106 J ~1,3 106 J.
Q2. Donner la
relation entre l’énergie électrique Eélec consommée pendant
la durée Dt de la
phase de chauffage et la puissance Pélec. Préciser les
unités.
Pélec = Eélec
/ Dt.
Puissance en watt, énergie en joule et durée en seconde.
On
considère que toute l’énergie électrique consommée par la résistance
chauffante est transférée au volume d’eau.
Q3. Vérifier que la
durée Dt de la phase de chauffage est de
l’ordre de 10 minutes.
Dt =Eélec
/ Pélec =1,254 106
/ 2000 =627 s ou environ 10 minutes.
Étude d’une thermistance
CTN.
La température de l’eau est contrôlée par une thermistance CTN, qui est
un composant dont la valeur de la résistance électrique R varie en
fonction de la température.
Il est possible, au laboratoire, d’étudier les variations de la
résistance d’une thermistance CTN en fonction de la température à
l’aide du montage suivant.
Cette résistance (en ohm), en fonction de la température T (en °C),
peut être modélisée par la fonction R définie sur [0 ; 100] :
R(T)=28785 × e−0,042×T.
Q4. À l’aide du
graphique, déterminer à partir de quelle température la résistance
devient inférieure à 10 kW.
Q5. Résoudre sur
[0 ; 100] l’équation R(T))=10 000. Comparer avec la valeur lue sur le
graphique à la question Q4.
10 000=28785 × e−0,042×T.
e−0,042×T =10000 /
28785 =0,347.
-0,042T = ln(0,347) =-1,057.
T =1,057 / 0,042 ~25°C.
Q6. On note R' la fonction dérivée
de R sur [0 ; 100]. Déterminer une expression de R'(T) .
R'(T) = 28785 x(-0,042 )e−0,042×T
= -1,21 103 e−0,042×T.
La sensibilité
de la thermistance CTN est donnée par la fonction S définie sur [0 ;
100] par : S= -dR / dT.
Le dispositif de régulation de la température sera d’autant plus
performant que la valeur de la sensibilité de la thermistance sera
grande.
Q7. Montrer que la
sensibilité de la thermistance CTN est environ 12 fois plus grande à
30°C qu’à 90°C.
A 30°C : S =1,21 103
e−0,042×30=343.
A 90°C : S =1,21 103 e−0,042×90~28 soit environ 343 /12.
Alimentation d’un moteur
par un panneau photovoltaïque.
On désire alimenter une pompe de piscine à l’aide d’un panneau
photovoltaïque.
On réalise pour cela une maquette miniaturisée constituée d’un panneau
photovoltaïque, d’un moteur et d’une batterie.
Étude du panneau
photovoltaïque.
Q1. Indiquer
quelles sont les formes d’énergie mises en jeu dans la
conversion photovoltaïque.
L'énergie solaire est convertie en énergie électrique et en énergie
thermique.
On donne la courbe représentant la puissance électrique P fournie par
le panneau en fonction de la tension à ses bornes, notée U :
Q2. Sachant
que les mesures ont été effectuées avec une irradiance qui vaut 1100 W m-2
et que l’aire du panneau photovoltaïque est S = 6,4 × 10-2 m2,
montrer que le rendement maximal du panneau photovoltaïque vaut environ
4 %.
Puissance solaire : 1100 x6,4 10-2 =70,4 W.
Rendement maximum = puissance électrique / puissance solaire x100 =2,85
/70,4 x100~4,0 %.
Choix d’un moteur.
On souhaite alimenter un moteur avec le panneau photovoltaïque étudié
précédemment. Pour choisir le moteur adéquat, on réalise le montage
suivant permettant de tracer la courbe représentant l’intensité en
fonction de la tension d’un moteur.
Q3. Préciser les
coordonnées (tension et intensité) des points de fonctionnement des
moteurs A et B connectés au panneau photovoltaïque.
Q4. Choisir, parmi
les moteurs A et B, celui qui permet de se rapprocher le plus du
rendement maximal du panneau photovoltaïque. Justifier.
Moteur A : 9,6 x0,04 =3,84 , supérieur à la puissance électrique maximale fournie par le panneau.
Moteur B : 4,6
x0,52 = 2,4 W inférieure et plus proche de 2,85 W, puissance électrique
maximale fournie par le panneau.
Étude de l’accumulateur.
On souhaite brancher le panneau photovoltaïque à un accumulateur
permettant d’utiliser le moteur même en l’absence de soleil.
Tension : 6,0 V ; capacité : 3000 mA h ; énergie massique : 50 W h kg-1.
Q5. Le panneau
photovoltaïque charge l’accumulateur avec une intensité Icharge
= 480 mA et un rendement de conversion d’énergie électrique en énergie
chimique h = 80 %.
Calculer le temps de charge de l’accumulateur.
Puissance électrique fournie par le panneau : 6,0 x 0,48 x0,80=2,3 W.
Durée de la charge : 50 / 2,3 ~9,5 h kg-1.
Durant sa décharge, un l’accumulateur Ni-MH est le siège de
demi-équations d’oxydoréduction mettant en jeu les couples suivants :
- À la borne positive : NiO(OH) / Ni(OH)2
- À la borne négative : M / MH où M désigne un métal non spécifié et MH
un hydrure de ce métal.
Q6. Parmi les
propositions suivantes, indiquer sur la copie celle qui correspond à la
demi-équation de réduction ayant lieu à la borne positive pendant la
décharge :
A. NiO(OH) + H2O
+ e- = Ni(OH)2 + HO-. Vrai.
B. Ni(OH)2
= NiO(OH) + H+ + e-.
C. MH + HO- =
M + H2O + e-.
D. M + H+
+ e- = MH.
Lors d'une réduction l'oxydant gagne un ou plusieurs électrons.
Q7. Parmi les
valeurs d’énergies suivantes, indiquer sur la copie celle qui
correspond à l’énergie disponible dans l’accumulateur.
A. 2,0 Wh
B. 65 kJ ou 65
/3,6=18 Wh.
C. 7,2 kJ
D. 18 000 J.
Capacité fois tension = 3,0 x 6 = 18 Wh.
Q8. L’énergie massique est l’énergie
que peut stocker l’accumulateur par unité de masse d’accumulateur.
Calculer la masse de la batterie.
18 / 50=0,36 kg.
Q9. On désire faire
fonctionner le moteur B, dont la caractéristique courant-tension est
donnée de nuit, en le connectant à l’accumulateur considéré. Calculer
la durée maximale de fonctionnement avec un rendement de conversion de
75 %.
On supposera que l’accumulateur est un générateur de tension idéal qui
fournit une tension de 6,0 V quelle que soit l’intensité débitée.
Energie électrique fournie au moteur : 18 x0,75=13,5 Wh.
Tension aux bornes du moteur : 6 V ; intensité correspondante
=0,6 A d'après le graphe.
Durée de fonctionnement : 13,5 / (6 x0,6) =3,4 h.
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Mathématiques.
Question 1.
On considère un réel 𝑥, strictement positif et on note log (𝑥)= ln
(𝑥)/ ln (10). Pour tout réel 𝑥, strictement positif, log(100𝑥) est
égal à :
log (100 x) = log (100) + log(x) =2+log(x). Réponse C.
Question 2
On considère la fonction f définie sur ℝ par f(x)= 2e3𝑥−2.
Déterminer la limite de la fonction f en −oo.
En moins l'infini e3x tend vers zéro et f(x) tend vers -2.
Question 3
On désigne par i le nombre complexe de module 1 et d’argument p/2.
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O ; u ; v ). Sur le graphique
suivant, on considère le point E dont l’affixe est notée : zE.
Par lecture graphique, donner l’écriture exponentielle de zE.
zE = 2 exp ( i p
/ 3).
Question 4
On considère l’équation différentielle (E) : y′=2y+0,5 , où y est une
fonction de la variable x, définie et dérivable sur R et y' la fonction
dérivée de y.
Déterminer les solutions sur R de l'équation différentielle (E).
Solution générale de y' -2y = 0 : y = A exp(2x) avec A une constante
réelle.
Solution particulière de (E) : y = -0,25.
Solution générale de (E) : y = A exp(2x) -0,25.
Étude d’un défaut sur un
roulement à billes.
Au cours du temps, les différentes frictions s’exerçant sur le
roulement réduisent la quantité de graisse présente entre les bagues
qui le constituent. Les parties métalliques en fer s’oxydent alors
progressivement au contact de l’air.
A l'air libre les deux couples oxydant-réducteur mis en jeu sont les
suivants :
Fe2O3(aq) / Fe(s)
O2(g) / H2O (l)
Q1. D’après
l’énoncé et les couples mis en jeu, déterminer les réactifs qui sont
impliqués dans la corrosion du fer.
Fe(s) et O2(g)
Q2. Écrire la
demi-équation d’oxydoréduction correspondant au couple O2(g)
/ H2O (aq).
O2(g) +4H+ aq + 4e---> 2H2O
(aq).
Q3. Sachant que la
demi-équation correspondant au couple Fe2O3(aq) /
Fe(s) est la suivante :
2Fe(s) + 3H2O(l) = Fe2O3(s) + 6H+(aq)
+ 6e-.
Montrer que l’équation modélisant la transformation s’écrit :
3O2(g) + 4Fe(s) → 2Fe2O3(s).
4Fe(s) + 6H2O(l) =2 Fe2O3(s) + 12H+(aq)
+ 12e-.
3O2(g) +12H+ aq + 12e---> 6H2O
(aq).
Ajouter puis simplifier.
4Fe(s) + 6H2O(l) +3O2(g)
+12H+ aq
+ 12e-=2 Fe2O3(s)
+ 12H+(aq)
+ 12e-+6H2O (aq).
Q4. Expliquer
pourquoi les roulements à billes initialement graissés ne s’oxydent pas.
Le fer n'est pas en contact avec le dioxygène de l'air.
Perte d’efficacité d’un
roulement corrodé
Les roulements à billes permettent de diminuer les frottements qui
peuvent s’exercer entre l’axe et la roue. Afin d’évaluer la perte
d’efficacité d’un roulement oxydé, deux chronophotographies du
mouvement d’un véhicule sont réalisées.
Pour la première chronophotographie, le véhicule est équipé de
roulements neufs alors que pour la seconde les roulements utilisés sont
légèrement oxydés.
Le véhicule, de masse m = 1,2 kg est lancé avec une vitesse initiale V0
= 1,1 m.s-1 sur une surface horizontale. La
chronophotographie permet d’obtenir les positions en fonction du temps.
Q5. À l’aide des
graphiques, discuter de l’efficacité des roulements en présence
d’oxydation.
Roulement neuf : au bout de 1,5 s, la distance parcourue est d'environ
1 m.
Roulement oxydé : au bout de 1,5 s, la distance parcourue est
d'environ0,8 m. les frottements sont beaucoup plus importants.
On assimile l’ensemble des frottements qui s’exercent sur le véhicule à
une seule force s’opposant au mouvement, notée f , considérée
constante. Dans le cas de roulements à billes neufs, cette force de
frottements a pour valeur f = 0,72 N.
Le véhicule est également soumis à deux autres forces : le poids P et
la réaction du support R , représentées sur le schéma ci-dessous.
Q6. Rappeler
l’expression du travail d’une force F sur l’ensemble du trajet
correspondant au vecteur déplacement AB .
En déduire la valeur du travail des forces P et R sur l’ensemble du
trajet.
Les forces P et R, perpendiculaires au déplacement ne travaillent pas.
On note f la force, considérée constante et s’opposant au mouvement
lorsque les roulements à billes sont oxydés.
Q7. Montrer que le
travail W ’ de la force de frottement f sur l’ensemble du trajet est
donné par W '= −f d.
Les vecteurs forces de frottement et déplacement sont colinéaires et de
sens contraire.
Q8. À l’aide des
graphiques précédents, déterminer la distance totale d parcourue par la
voiture possédant les roulements oxydés jusqu’à son arrêt. Justifier le
raisonnement.
Quand x devient constant ( 0,8 m) la voiture est à l'arrêt.
Q9. Déterminer la
valeur du travail W ’ et en déduire que la force de frottements, dans
le cas de roulements oxydés, a pour valeur f ’ = 0,9 N. Commenter.
Théorème de l'énergie cinétique : 0 -½mv02 = W '
= -f AB = -0,8 f.
0,5 x1,2 x1,12 = 0,8 f ; f = 0,9 N.
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