Exercice
1. 29 points
Première partie – Fonctions
Dans cette partie, a et b sont des nombres réels. Le plan est muni d’un
repère orthonormé.
1.1 Les réels a et
b sont strictement positifs.ln(a+b) =
A) ln(a) × ln(b)
. B)
ln(a) + ln(𝑏) .
C) ln(a) + ln(1+(1 +
b / a
) vrai.
ln[1+(1 + b /
a ]=ln[(a+b) / a] = ln(a+b) -ln(a).
ln(a) +
ln(1+(1 + b / a
) = ln(a+b).
1.2-
On peut calculer ln(𝑥
2 − 1) sur :
A) ]0 ; +∞[ .
B) ]−1 ; 1[ .
C) ]−∞ ; −1[ ∪ ]1 ; +∞[ vrai.
D) ]e
−1 ; +∞[ .
x
2-1 doit être strictement positif soit x appartenant à :
]−∞ ; −1[ ∪ ]1 ; +∞[
1.3- Si f et g sont deux
fonctions définies sur ]-∞ ; a[ ∪ ]a ; +∞[ et telles que :
quand x tend vers a, f(x) tend vers +oo et g(x) tend vers 0
+,
alors quand x tend vers a :
A) f(x) / g(x) tend vers 0
+ .
B) f(x) / g(x) tend vers +∞ vrai
.
C) f(x) x g(x) tend vers 0
+ .
D)
f(x) x g(x) tend
vers +∞.
1.4- Si f est une
fonction définie sur l’intervalle ]a ; +∞[ et telle que quand x tend
vers a, f(x) tend vers +∞, alors :
A) La courbe représentative de f dans le repère R admet une
asymptote horizontale.
B) La courbe
représentative de f dans le repère R admet une asymptote verticale.
vrai.
C) La fonction f est décroissante sur ]a ; +∞[.
1-5- f est une
fonction définie et dérivable sur ℝ telle que f(1) = 3 qui vérifie,
pour tout nombre réel x, f '(x) + 2 f (𝑥) = 4.
* On peut en déduire que :
A) f ′
(1) = −2 vrai. B) f ′
(1) = 10 . C) f ′
(1) = 1 .
f '(1) +
2 f (1) = 4.
f '(1) +6=4 ; f '(1) = -2
* Une équation de la tangente à la courbe
représentative de f dans le repère R au poinnt d’abscisse 1
est :
D) 𝑦 = −2𝑥 + 3 . E) 𝑦 = 10𝑥 + 3 . F) 𝑦 = 𝑥 + 2 .
G) 𝑦 = −2x + 5 vrai.
f '(1) = -2 coefficient directeur de la tangnente au point
d'abscisse 1.
y = -2x+b.
Le point de coordonnées (1 ; f(1) =3 ) appartient à la tangente.
3=-2+b ; b = 5.
1-6- f est une
fonction dérivable sur l’intervalle ]a ; b[ contenant c. La courbe
représentative de f dans
le repère R admet au point d’abscisse c une tangente horizontale. On
peut en déduire que :
A) f(𝑐) = 0.
B) f admet en c un maximum ou un minimum local qui vaut f(𝑐).
C) L’équation f(𝑥) = c admet une unique solution sur
l’intervalle ]a ; b[.
D) f '(c) = 0. Vrai.
1.7- f est une
fonction continue sur l’intervalle [a ; b]. Quelles sont les
propositions vraies ?
A) Si f(𝑎) × f(𝑏) > 0, alors f s’annule sur l’intervalle [a ; b].
B) Si c ∈ ]a ; b[, alors f(c) est compris entre f(a) et f(b).
C) Si k est un nombre réel
compris entre f(a) et f(b), alors l’équation f(x) = k admet au moins
une solution sur l’intervalle [a ; b].
Vrai.
1.8- f est une fonction
deux fois dérivable sur l’intervalle [a ; b]. On note C la courbe
représentative de f dans le repère R,
A le point de C d’abscisse a et B le point de C d’abscisse b. On
suppose que f ''(x) > 0 sur l’intervalle [a ; b]. On peut en
déduire que :
A) f est croissante sur [a ; b].
B) f ' est
croissante sur [a ; b] vrai.
.
C) f est convexe sur [a ; b].
vrai.
D) C est en-dessous du segment [AB]. vrai.
Deuxième partie : suites numériques.
1-9- On considère
une suite arithmétique (u
n) telle que u
1 = 0 et u
10
= 10. On peut en déduire que :
A) La raison de cette
suite est égale à 1.
B) u19 =
20. vrai.
C) Cette suite est convergente.
D)u1 + u2 +
⋯ + u10 = 50. Vrai.
u
1 = 0 ;
u2
= r ; u3 =2 r ; u4 = 3r ...u10 =9 r.
u
10-u
1=10 = 9 r. La raison est égale à r = 10 /9.
u
19 = u
1 + 18r = 0 +18 x 10 /9=20.
(u
1+u
10)x n) / 2=(0+10) x10 /2 = 50.
1-10- On considère la
suite (u
𝑛) définie pour tout entier naturel n, par : u
𝑛
= 5 − (5 /4)
𝑛
. On a :
A) La suite (u
n) est géométrique de raison 5/
4 .
B) La suite (u
n) est arithmétique de raison 5/
4 .
C) La suite (un)
est décroissante. Vrai.
D) en plus l'infini, la limite de (u
n) est égale à 5 .
u
n+1-u
n = -(5 /4)
n+1+(5/4)
n
=(5 /4)
n(1-5/4) < 0. La suite est décroissante.
En plus l'infini (5/4)
n tend vers plus l'infini et u
n
tend vers moins l'infini.
Troisième partie –
Probabilités
Dans cette partie,
W
désigne l’univers d’une expérience aléatoire E et P désigne une
probabilité sur
W.
1-11- On considère
deux événements quelconques A et B. La probabilité P(A ∩ B) est égale à
:
A) P(A) × P(B).
B) P(A) + P(B).
C) P(A ∪ B) − P(A ∩ nonB)
− P(nonA∩ B ).
Vrai
D) P(A) + P(B) − P(A ∪ B) vrai
.
1-12- On considère une
variable aléatoire X qui prend ses valeurs dans l’ensemble {0, 1, 10}.
On donne les
probabilités : P(𝑋 = 0) = 1/
2 et P(X = 10) = 1/
6
. On peut en déduire que :
A) P(X = 1) = 2/
3 .
B) P(X = 1) = 1
/3
vrai.
C) E(X)
= 2 vrai . D) E(𝑋) = 11
/ 3 .
P(X=1) = 1-P(X=0)-P(X=10)=1-1/2
-1 /6 =2/6=1/3.
E(X) = 0 x1/2 + 1 x1 /3 +10 x1 /6 = 12 /6 =2.
Quatrième partie –
Géométrie dans le plan.
1-13- a et b sont
des réels non nuls. On considère les points A, B, C et D de coordonnées
respectives dans
un repère orthonormé R : A(a ; a), B(a ; -a), C(−a ; b) et D(−a ; 0).
Quelles sont les propositions vraies ?
A) Les droites (AB) et (DC) sont sécantes.
B) Les droites (AB) et
(DC) sont parallèles.
Vrai.
C) Le quadrilatère ABCD est un parallélogramme si et seulement si
b = 2a.
D) Le quadrilatère ABCD
est un parallélogramme si et seulement si b = −2a. Vrai.
Exercice II (26
points).
On pourra admettre les résultats de la première partie pour traiter la
deuxième.
La figure représente un bâtiment.
La toiture est constituée de deux pans plans : P
1 le plan (H
1D
1E
1)
et P
2 le plan (C
1D
1H
1). Les
plans P
3 et P
4 sont parallèles.
Les plans contenant les sept façades sont
orthogonaux au plan de la dalle.
Première partie
1- Justifier que
les droites (A
0B
0) et (F
0G
0)
sont parallèles.
P
3 et P
4 son parallèles et orthogonaux au plan de
la dalle, noté P
0.
A
0B
0 : intersection de P
3 et P
0.
F0G0
: intersection de P4 et P0.
Par suite
les droites (A0B0)
et (F0G0) sont parallèles.
2- Justifier
que la droite (D
1H
1) est parallèle aux droites (A
1B
1)
et (F
1G
1).
A
0B
0B
1A
1 est un rectangle :
donc(A
0B
0) est parallèle à (A
1B
1).
G0F0G1F1
est un rectangle : donc(G0F0) est parallèle à (F1G1).
De plus (A0B0)
et (F0G0) sont parallèles.
Donc les droites (A1B1) et (F1G1) sont
parallèles.
Les plans P1 et P2 se coupent selon la droite (D1H1).
(A1B1) appartient au plan P2 ; (F1G1) appartient au plan P1.
(A1B1) et (F1G1) sont
parallèles.
Les plan P1 et P2 sont sécants selon D1H1.
Théorème du toit : si une droite (A1B1) de P2 est parallèle à une droite (F1G1) de P4,
alors la droite intersection des deux plans est parallèles à (A1B1) et (F1G1).
Seconde partie.
L’espace est rapporté à un
repère orthonormé. On donne les coordonnées suivantes : A
0(−10
; −12 ; 0), B
0(−8 ; −12 ; 0), C
0(2 ;−2 ; 0), D
0(0
; 0 ; 0), E
0(2 ; 2 ; 0), F
0(−4 ; 8 ; 0), G
0(−10
; 8 ; 0), C
1(2 ;−2 ; 7), D
1(0 ; 0 ; 8), E
1(2
; 2 ; 7), H
1(−10 ; 0 ; 8).
3- Donner les
coordonnées des vecteurs suivants.
4- Montrer que le
vecteur n de coordonnées(0 ; 1 ; 2) est un vecteur normal au plan P
1.
5- En déduire une
équation cartésienne du plan P
1. Justifier la réponse.
0x +1y +2z +d = 0 soit y+2z+d=0.
D
1 appartient à ce plan : 2 *8+d=0 ; d = -16.
y+2z-16=0.
6- Le point F
1
a pour coordonnées (−4 ; 8 ; z
1). Déterminer la valeur de z
1.
Justifier la réponse.
F
1 appartient au plan P
1.
8+2z
1-16 = 0 ;
z1 =4.
7- En déduire la longueur
F
0F
1. Aucune justification n’est demandée.
F
0F
1 = [(-4+4)
2+(8-8)
2+4
2
]
½ =
4.
La façade arrière du bâtiment est schématisée ci-dessous.
La droite verticale issue de H
1et la droite horizontale
issue de G
1se coupent en un
point J. La pente du toit est la mesure
a, exprimée en degrés, de
l’angle JG
1H
1.
8- Déterminer la
valeur de tan
a.
Aucune justification n’est demandée.
tan a =H1J / JG1
= 4 / 8 = 0,5.
9- Dans cette
région, la pente d’un toit doit être comprise entre 33° et 45°. La
toiture du bâtiment respecte-t-elle les normes de la région ? Justifier
la
réponse.
a ~ 27
°.
La pente du toit ne respecte pas les normes.
10- On admet qu’une
équation cartésienne du plan P
2 est donnée par y − 2z + 16 =
0.
Vérifier qu’une équation cartésienne du plan (B
0C
0C
1)
est donnée par x − y − 4 = 0.
x
B0-y
B0-4 = -8+12-4=0 est vérifiée.
xC0-yC0-4
= 2+2-4=0 est vérifiée.
xC1-yC1-4
= 2+2-4=0 est vérifiée.
Les coordonnées de ces trois points non alignés vérifient l'équation
x-y-4=0.
L'équation
cartésienne du plan P2 est donnée par y − 2z + 16 = 0.
11- En déduire une
représentation paramétrique de la droite (B
1C
1).
Aucune justification n’est demandé.
B0(−8
; −12 ; 0) ; B1(−8
; −12 ; z) ; C1(2
;−2 ; 7).
Coordonnées d'un vecteur directeur de (B1C1) :
(10 ; 10 ; 7-z).
B
1 appartient au plan
P2 :
z = ½y +8= -6+8=2.
Coordonnées d'un vecteur
directeur de (B1C1)
:(10 ; 10 ; 5). ou (2 ; 2 ; 1)
Représentation paramétrique de cette droite:
x= 2 t +xC1 =2t+2.
y = 2t
+yC1
=2t-2.
z =t
+zC1
=t+7.
Une représentation paramétrique
de la droite (A
1H
1) est donnée par : x = −10 ; y
= 2k ; z = 8 +k
,avec k réel.
On admet de plus que les droites (A
1H
1) et (B
1C
1)
sont sécantes.
12- On souhaite
prolonger le pan de toit (A
1B
1C
1D
1H
1)
jusqu’au sol. Cela est-il possible ? Justifier la
réponse.
Intersection des droites (A
1H
1) et (B
1C
1)
:
-10 = 2t+2 ; t = -6.
Par suite z = 1 m.
Ces droites se coupent à une altitude de 1 m.
Ce pan de toit ne pourra pas être prolongé jusqu'au sol.