Transitoire d'un RLC.
Dans le circuit LRC représenté sur la figure ci-après, les
interrupteurs K et K' sont initialement ouverts. On désigne
respectivement par u
R, u
L et u
C, les
tensions aux bornes du résistor de résistance R, de la bobine
d’inductance L et du
condensateur de capacité C. On note i
R, i
L et i
C
les intensités du courant électrique qui traversent
respectivement ces dipôles.
Le générateur est idéal, de tension électromotrice E (on dit aussi
force électromotrice) stationnaire. Le condensateur est
initialement chargé de sorte que u
C=
E /3.
13. À un instant prix comme origine
temporelle, on ferme K ( K' restant ouvert). Que peut-on dire, à
l’instant t= 0
+, de
u
R(0
+) et de u
L(0
+) ?
A)
uR(0+) = 0 vrai ; B)
uR(0+) =E ; C)
uL(0+) = 0 ; D)
uL(0+)
= E vrai.
Continuité de l'intensité i
L(0+) = i
R (0+)=
) 0
= iL(0) = iR (0)=0.
Additivité des tensions : E = uR(0+) +uL(0+)=
0 + uL(0+).
14.
Comment évoluent i
L(t) et
uL(t) ?
A)
iL(t)
= E / R(1 − exp(-R /L t)) vrai ;
A) iL(t) = E / R exp(-R /L t) ; C) uL(t) = E (1 −
exp(-R /L t)) ; D) uL(t) = E exp(-R /L t) vrai.
E =uL(t)
+uR(t).
uR(t)= R iL(t) ; uL(t)=LdiL(t)
/dt.
E = R iL(t) +LdiL(t) /dt. (1).
Solution de R iL(t) +LdiL(t)
/dt = 0 : iL(t) = A exp(-R /L t) avec A une constante.
Solution particulière de (1) : iL(t) = E / R.
Solution générale de (1) : iL(t) = A exp(-R /L
t) +E / R.
iL(0) = 0 d'où A = -E / R.
uL(t) = LdiL(t)
/dt = E exp(-R /L t).
15. On
attend suffisamment longtemps pour que le régime précédent s’achève (on
dit aussi qu’il atteint le régime
permanent), puis on ferme le second interrupteur K' à un instant pris
comme nouvelle origine temporelle. Déterminer
i
L(0
+) et i
R(0
+) :
A)
iL(0+)=
0 ; B)
iL(0+)=E / R vrai ; C)
iR(0+)=2E /(3R) ;
D)
iR(0+)=E /(3R) vrai.
iL(t) = A exp(-R /L t) +E / R.
Quand t devient grand ( régime permanent), l'intensité iL(t) tend vers
E / R.
Continuité
de l'intensité dans la bobine : i
L(0) = i
L(0
+)
= E / R.
uR(0+)=
uC(0+) = E / 3.
uR(0+)= RiR(0+).
iR(0+)=E /(3R).
16. Déterminer i
C(0
+)
et u
L(0
+) :
A)
iC(0+) = 0 ; B) iC(0+)=2E / (3R) vrai
; C) uL(0+)=2E /3 vrai
; D) uL(0+) =E / (3R).
Loi des noeuds :
iC(0+) + iR(0+)=
iL(0+)= E
/ R.
iC(0+) =E
/R -iR(0+)=E /
R -E /(3R) =2E / (3R).
Loi des mailles : E = uL(0+) +uR(0+)=uL(0+) +uC(0+)=uL(0+) +E / 3.
uL(0+) =2E
/ 3.
17.
Après fermeture de
K', l’intensité i
L(t) obéit à l’équation différentielle
suivante : d
2i
L / dt
2 +1/
te di
L/dt
+
w02i
L
=
w02ioo
où
te, w0
et
ioo
sont des constantes indépendantes du temps. Exprimer
te
et
w0.
A)
te=RC vrai ; B)
te=L
/ R ; C)
w0=1 /(LC)½
vrai ; D) w0=R / L.
E = Ldi
L /dt +R(i
L-i
C)=L di
L/dt
+Ri
L-Ri
c.
i
C=dq /dt =C du
C/dt.
u
C =E-u
L ; du
C/dt = -du
L/dt
= -L d
2i
L/dt
2.
E =
L diL/dt +RiL+RCL
d2iL/dt2.
d2iL/dt2+ 1/(RC)diL/dt
+1/(LC) iL = E / (RLC). (1)
On identifie : te=RC ; w0=1 /(LC)½ .
18. Exprimer i
oo
ainsi E
c que l’énergie emmagasinée dans le condensateur
lorsque le régime devient stationnaire :
A)
ioo= E /(3R) ; B) ioo=
E / R vrai C) E
c=0
; D)
Ec= CE2 /
2 vrai.
Au bout d'un temps très long, la bobine se comporte comme un petit fil
; la solution particulière de l'équation (
1) est i
oo =E / R.
La tension aux bornes du condensateur est égale à E.