Mathématiques,
concours Puissance alpha 2019.
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Exercice 1.
Un peu de lecture graphique.
On donne les points A(2 ; 4), N(0 ; 1), C(3 ; 10) et D(0 ; 8).
On considère la fonction f définie et dérivable sur R et représentée
par la courbe C et F une primitive de f représentée par la courbe en
pointillée G.
A est un point de la courbe C, B et C sont deux points de la courbe G.La droite (AD) représente
la tangente à C au point A.
![](image/alpha19.jpg)
a. La fonction f '
est positive sur l'intervalle [0 ; 3]. Faux.
La fonction f est
croissante sur [0 ; 1,5] ; f ' est positive sur cet intervalle.
La fonction f est décroissante sur [1,5 ;
3] ; f ' est négative sur cet intervalle.
b. f '(2) = -3. Faux.
Coeficient directeur de
la droite (AD), tangente en A à la courbe C : f '(2)= -8 /4 = -2.
c. Le coefficient directeur de la
tangente à G au point
d'abscisse x=2 est égal à 4. Vrai.
f(2)=4.
d. Vrai.
F(3)-F(0)=10-1=9.
Exercice 2. Quelques
questions de logique.
Soit a et b deux nombres rééels tels que a < b et f, g h trois
fonctions définies sur un même intervalle I = [a ; b ].
a.Si,
pour tout nombre réel x de l'intervalle I, f(x) < g(x) <
h(x) et si les fonctions f et h admettent toutes les deux une limite
finie lorsque x tend vers a, alors la fonction g admet aussi une limite
finie lorsque x tend vers a. Faux.
b. Si, pour tout nombre
réel x de l'intervalle I, f(x) < g(x) et s'il existe deux nombres
réels L et L' tels que :
L= limite de f(x) quand x tend vers a et L' = limite de
g(x) quand x tend vers a.
Aloes L < L'. Vrai.
c. Si la fonction f
est continue en x = a, alors la fonction f est dérivable en x = a. Faux.
d. La réciproque
de c est fausse. Faux.
Exercice 3. Un peu de
géométrie avec le nombre d'or.
Soit
a un nombre réel strictement positif. Dans un repère orthonormé, on
pose B le point de coordonnées (a ; 0), C le point de coordonnées (a ;
a) et I le milieu du segment [OB]. On construit le quatrième sommet D
du carré OBCD, M le point de la demi droite [OB) tel que IM = IC et N
le quatrième sommet du rectangle OMND. On pose F l'abscisse du point M.
![](image/alpha21.jpg)
On appelle nombre d'or j,
l'unique solution positive de l'équation x2-x-1 = 0. Un
rectangle est dit d'or si le rapport entre la longueur L et la largeur l est L / l = j.
a. Si
a=1, alors F= j. Vrai.
j = (1+5½)
/ 2.
IC =(0,52
+12)½ =1,25½
; IM =F-0,5
=1,25½
; F = 0,5 +1,25½
=(1+5½)
/ 2.
b. Si a = 1, alors F = 1-1 / F. Faux.
1-1/ F =1-2/ (1+5½) =1-2(1-5½)/(-4) =1+(1-5½)/ 2.
c. OMND est un rectangle d'or. Vrai.
L=OM
=
F. OD = a
; L / l = F / a ;
IM = F-½a ; IC =(a2
+0,25a2)½ =1,25½a.
IM = IC ; F-½a = 1,25½a ; F = 1,25½a +½a ; F
/ a = ½+1,25½ =(1+5½)/ 2 = j.
d. cos a = (1+5½) / 4.
Faux.
cos a =IB / IC
=IB / IM=0,5 a /( F
-½a).
F -½a= a j -½a =a(j-½)= a[ (1+5½)
-1] / 2=5½a / 2.
cos a
= a / (5½a)=1
/5½.
Exercice 4. Un peu de lecture graphique.
Soit f la fonction définie par f(x) = x2-2 de courbe représentative Cf et b0 =3.
On définit pour tout entier n la suite (vn) par vn+1 = (v2n+2) / (2vn) et v0 = 3.
On pose B0 le point de coordonnées (b0 ; 0) et A0 le point de Cf d'abscisse b0.
A1 est le point de Cf d'abscisse b1, et B2 le point d'intersection de la tangente à Cf au point A1 avec l'axe des abscisses.
On recommence le même raisonnement et on pose, pour tout entier n, bn l'abscisse du point Bn.
![](image/alpha22.jpg)
a. Pour tout entier réel a, la tangente à la courbe Cf au point d'abscisse a a pour équation y = 2ax+a2-2. Faux.
Coefficient directeur de la tangente à la courbe Cf : f ' (a) =2a-2.
Le point de coordonnées ( a ; f(a)=a2-2) appartient à la tangente.
Equation de la tangente : y = (2a-2)x +b.
a2-2 =(2a-2)a +b ; b = -a2+2a-2.
y = (2a-2)x -a2+2a-2.
b. b1 = 11 / 6. Vrai.
b1 = (b20+2) / (2b0) = (32+2) / (2*3) = 11 / 6.
c. Pour tout entier naturel n, bn+1 = b2n-2. Faux.
bn+1 = (b2n+2) / (2bn).
d. Soit N un entier naturel non nul. Les algorithmes suivants permettent de calculer le N-ième terme de la suite (vn). Vrai.
![](image/alpha23.jpg)
Exercice 5. Probabilités conditionnelles.
La probabilité que l'élève réponde correctement à la première affirmation est égale à 0,8.
Si l'élève répondait correctement à une affirmation il avait 9 chances
sur 10 de répondre correctement à la suivante. En revanche, si l'élève
se trompait sur une affirmation, il avait 7 chances sur 10 de
continuer à se tromper.
i est un entier naturel compris entre 1 et 4 et Ci est l'évenement " l'élève répond correctement à l'affirmation n° i".
![](image/alpha24.jpg)
a. La probabilité de répondre correctement aux 4 affirmations est égale à p = 0,8 x0,94. Faux.
b. La probabilité de répondre à l'affirmation b est égale à p' =0,78. Vrai.
c.
La probabilité de répondre correctement à l'affirmation a sachant qu'on
a répondu correctement à l'affirmation b est égale à p" = 0,9. Faux.
p"= p(a n b) / p'=0,8 x0,9 / 0,78 =0,923.
d. La probabilité de répondre correctement aux affirmations b, c et d est égale à 0,93.
Faux
Exercice 6. Calcul d'intégrales.
![](image/alpha25.jpg)
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Exercice
7. Calculs de limites.
![](image/alpha26.jpg)
Soit (un) la suite définie par u0 =1 et pour tout entier naturel n, un+1=0,75 un.
Pour tout entier naturel n, on définit la suite (Sn) par Sn = u0 +u1 +u2 +...+un.
c. La suite (un) diverge. Faux.
u1=0,75 ; u2 =0,752; un = 0,75n.
d. La limite de Sn en plus l'infini est plus l'infini. Faux.
Somme des termes d'une suite géométrique de raison 0,75 et de premier terme 1.
Sn =(1-0,75n)/(1-0,75) =4
Exercice 8. Petite étude de fonction exponentielle.
Soit f la fonction définie sur R par f(x) =exp((x-1) / x2) de courbe représentative Cf et D la droite d'équation y=1.
a. f '(x) = (2-x) / x3 exp((x-1) / x2). Vrai.
On pose A = (x-1) / x2 ; on pose u = x-1 ; v = x2 ; u'=1 ; v' = 2x.
A' = (u'v-v'u) / v2 =(x2-2x2+2x)/x4=(-2x+2)/x3.
f '(x)= A' exp(A) = (2-x) / x3 exp((x-1) / x2).
b. Cf admet la droite D comme asymptote horizontale en +oo et en -oo. Vrai.
(x-1)/x2=1 /x-1/x2 tend vers zéro quand x tend vers ± oo.
c. Cf admet l'axe des ordonnées comme asymptote verticale. Faux.
La droite D est horizontale.
d. L'équation f(x) = 0 admet deux solutions sur R. Faux.
exp((x-1) / x2)=0, seule solution x = 0.
Exercice 9. Petite étude de fonction ln.
Soit f la fonction définie sut I =]1 : +oo[par f(x) = ln(x+1) / ln(x) de courbe représentative Cf.
a. Pour tout nombre réel x de I, f(x) = ln ((x+1) / x). Faux.
ln((x+1) / x) = ln(x+1) - ln(x).
b. f '(x) = [x ln(x/(x+1))-ln(x+1)] / [x(x+1)(ln(x)2].
Vrai.
On pose u = ln(x+1) et v = ln(x) ; u' = 1 /(x+1) ; v' = 1 /x.
(u'v-v'u) / v2 =[(ln(x) / (x+1) -ln(x+1) / (x ] / (ln(x))2.
[x ln(x)-(x+1)ln(x+1)] /[(x (x+1)(ln(x))2].
c. f est strictement croissante sur I. Faux.
f '(x) est du signe de x ln(x)-(x+1)ln(x+1).
(x+1)ln(x+1) > xln(x) sur I.
f '(x) < 0 sur I. f(x) strictement décroissante.
d. Cf admet la droite d'équation y = 0 comme asymptote horizontale en +oo. Faux.
Cf admet la droite d'équation y = 1 comme asymptote horizontale en +oo.
ln[x(1+1/x) / ln(x) est équivalent à ln(x) / ln(x) = 1 en plus l'infini.
Exercice 10. Petite étude de suite.
Soit la fonction f définie sur I =]0 : +oo[ par f(x)=0,25(x2-1) -2 ln(x) et F la fonction définie sur J =[e-1/8 ; +oo [ par F(x) = (1+8ln(x))½.
On pose (un) la suite définie par u0 =3 et un+1 = F(un).
On donne ln(2) ~0,7, ln(3)~1,1 et ln(4) ~1,4.
a. La limite de f(x) en plus l'infini est moins l'infini. Faux.
f(x)=0,25x2(1-1/x2-2 ln(x) / x2)
Par croissance comparée f(x) tend vers plus l'infini quand s tend vers plus l'infini.
b. L'équation f(x) = 0 admet deux solutions dont l'une x0 appartient à l'intervalle [3 ; 4]. Vrai.
f(3)~2-2*1,1 ~ -0,2 ; f(4)~3,75 -2*1,4 ~0,95.
f '(x)=0,5 x -2/x=(0,5 x2 -1) / x.
f '(x) positive sur ]2½ ; + oo[ et f(x) strictement croissante sur cet intervalle. L'une des solutions de l'équation f(x) = 0 appartient à [3 ; 4 ].
f '(x) négative sur ]0 ; 2½ [ et f(x) strictement décroissante sur cet intervalle.
f(x) tend vers plus l'infini quand x tend vers zéro.
f(2½)=0,25-ln(2) ~ -0,45. Il existe une autre solution à f(x) = 0 comprise ]0 ; 2½[.
c. x0 = F(x0). Vrai.
0,25(x02-1) =2 ln(x0) ; x02=1+ 8 ln(x0) ; (1+ 8 ln(x0))½=x0.
d. Pour tout entier naturel n, on a un > 3. Vrai.
ln(x) est strictement croissante ; donc 1+ln(x) est strictement croissante.
F(3) = (1+8ln(3))½~(1+8*1,1)½~9,9½ > 3.
Exercice 11. Notions de base sur les complexes.
a. (-3½+i)3 =8i. Vrai.
Module de z = -3½+i : |z| =(3+1)½ = 2 ; z / |z| = -3½ / 2 +i /2 =cos ( 5 p / 6) + i sin (5 p /6) = exp(i 5 p /6).
z = 2 exp(i 5 p /6) ; z3=23 exp(i 5 p /2)=8 exp(i p/2)= 8i.
b. La forme exponentielle de -3½ -i est -2 exp(i p /6). Faux.
Module de z = -3½-i : |z| =(3+1)½ = 2 ; z / |z| = -3½ / 2 -i / 2 =cos ( -5 p / 6) + i sin (-5 p /6) = exp(-i 5 p /6).
z = 2 exp(-i 5 p /6).
Soit f la transformation complexe du plan qui, à tout point M d'affixe différente de 3i associe le point M' d'affixe ![](image/alpha27.jpg)
c. L'équation |z'| = 1 admet une unique solution dans C. Faux.
z = a+ ib ; z' = (a-ib+i) / (a-ib+3i)= (a+i(1-b) / (a+i(3-b).
|z' |=|a+i(1-b)| / |a+i(3-b)| =[a2+(1-b)2 ]½ / [a2+(3-b)2 ]½.
Si |z'| = 1 : a2+(1-b)2 =a2+(3-b)2 .
(1-b)2 =(3-b)2 ; 1-b =3-b ; impossible.
d. L'équation z' = 2 admet une unique solution dans C. Vrai.
a-ib+i =2(a-ib+3i)=2a-2ib+6i.
a-ib+5i=0 ; a+i(5-b)=0. a=0 ; b=5.
Exercice 12. Utilisation des nombres complexes en géométrie. A, B, C et D sont les points du plan complexe d'affixes respectives zA = 3½i, zB =-3½i, zC=3+2i 3½ et zD = 3-2i 3½.
Le point E, d'affixe zE est le symétrique de D par rapport à O.
a. zE = -3 -2i 3½. Faux.
zE = -3 +2i 3½.
b. L'ensemble des points M du plan complexe tels que |z| =z est une droite. Faux.
z = x+iy ; |z| = (x2+y2)½ ;
si |z| = z :( x2+y2)½= x+iy soit y =0.
c. Les points A, B, C et D sont sur un même cercle de centre W d'affixe 3. Vrai. WA2=9+3=12 ; WB2= 9+3=12 ;WC2= 0+4*3=12 ; WD2= 0+4*3=12.
d. . Vrai.
![](image/alpha29.jpg)
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Exercice 13. Section dans un cube.
![](image/alpha30.jpg)
a. Le point G a pour coordonnées (-2 / 3 ; 1 / 3 ; 2 / 3). Faux.
![](image/alpha31.jpg)
b. Les points J, G et D sont alignés. Vrai.
![](image/alpha32.jpg)
c. La droite (JD) et le plan (BIK) sont perpendiculaires. Vrai.
Equation du plan (BIK) : ax +by +cz+d=0.
B(1; 0;0 ) appartient à ce plan : a+d=0 ;
I(0 ;0 ;1) appartient à ce plan : c+d=0, d'où c = a.
K(1 ; 1 ; 1) appartient à ce plan : a+b+c+d=0 ; d'où b= -a ;
ax-ay+az-a=0 d'où l'équation de ce plan -x+y-z+1=0.
Coordonnées d'un vecteur perpendiculaire à ce plan : (-1 ; 1 ; -1).
![](image/alpha33.jpg)
d. Le volume du tétraèdre IKBJ est égal à 1 /6. Vrai.
Aire du triangle IBK fois la hauteur JG / 3.
Aire du triangle IBK: BH x IK / 2.
BH= (0,52 +0,52 +1)½ =1,5½; IK =2½ : BH x IK / 2=3½ / 2.
JG=(1/32+1/32+1/32)½ =1/3½.
Volume du tétraèdre : 3½ / 2 x1 / 3½/ 3 = 1 /6.
Exercice 14. Probabilités continues.
Soit l un réel strictement positif. On pose a et ß deux nombres réels tels que 0 < a < ß < 1.
U la variable aléatoire suivant la loi uniforme sur l'intervalle [0 ; 1 ].
X la variable aléatoire définie par X = -1 / l ln(1-U).
a. Pour tout réel a de ]0 ; 1 [, P(U=a) >0. Faux.
b. Pour tout nombre réel a strictement positif, p(X< a)= p(U < 1-e-la). Vrai.
c. P(U < ß) = ß. Vrai.
d. P(a < X < ß)=e-lß-e-la. Faux.
Exercice 15. Suite de points.
Soit n un entier naturel non nul et (Mn) la suite de points de coordonnées (n ; 0).
Pour tout entier naturel n non nul, on pose An l'aire de la partie du plan comprise entre les demi-cercles de diamètres [OMn] et [OMn+1] et l'axe des abscisses.
![](image/alpha34.jpg)
a. A1=3p ; A2=5p. Faux.
A1 = 0,5(p*12-p*0,52) =0,375p =3p / 8; A2 = 0,5(p*1,52-p*12) =0,625p= 5 p /8 =3p/8+p/4.
A3 = 0,5(p*22-p*1,52) =0,625p= 7 p /8 =5p/8+p/4.
b. An=2np+ p. Faux.
c. La suite (An) n >1 est une suite arithmétique de raison r = 2p. Faux.
d. Pout tout entier naturel n non nul, Sn = A1 +A2 +...+An=p/8 n(n+2). Vrai. (An) n >1 est une suite arithmétique de raison r = p/4.
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