Mathématiques,
bac STI2Det STL Antilles 2020.
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Exercice 1. QCM. Une seule des 4 réponses proposées est exacte.
1. On donne le
tableau de variation d'une fonction f définie et dérivable sur R. On
note C sa courbe représentative et f ' sa dérivée.
On a ;
a. f '(0) = 5. Faux. ( f (0) = 5).
b. Si x < 0 alors f '(x) < 0. Faux.
Si x < 0, f(x) est croissante et donc f '(x) > 0.
c. La courbe C admet une asymptote parallèle à l'axe des abscisses. Vrai.
Quand x tend vers moins l'infini, alors f(x) tend vers -2.
d. La courbe C admet une asymptote parallèle à l'axe des ordonnés. Faux.
2. Pour tout réel strictement positif b le nombre ln(b-3) est égal à :
a. -3b.
b. -3 ln(b). Vrai.
c. (ln(b))-3.
d.1 /(ln(b3).
ln(b-3) = -3 ln(b).
3. Soit x un nombre
réel. On considère le nombre complexe z dont la partie réelle est x et
dont la partie imaginaire est 3. La partie imaginaire de z2 est égale à : a. 6. ; b. 9 ; c. 6x Vrai ; d. (6x)i.
z = x +3i ; z2 =(x+3i)2 = x2 +(3i)2 +6xi =x2 -9+6xi.
4. Le plan complexe est muni d'un repère orthonormé. Les points A, B et C ont pour affixes respectives zA = exp(i 2p/3),
zB = exp(i 4p/3) et zC = 2 exp(i 2p/3). Le graphique correct est :
Réponse c.
Exercice 2.
Une compagnie aérienne annonce qu'elle souhaite améliorer sa
rentabilité, tout en surveillant la fiabilité de ses appareils et en
garantissant la satisfaction de ses passagers.
Partie A. Rentabilité.
1. La compagnie
étudie le taux de remplissage de ses avions. Ce taux est modélisé par
la variable aléatoire R suivant la loi normale de moyenne µ =0,85 et
d'écart type s = 0,05.
a. Donner P(R < 0,85).
P(R < 0,85) = 0,500.
b. Déterminer la probabilité que le taux de remplissage d'un avion soit compris entre 0,8 et 0,9.
P(R < 0,8) = 0,158655 ; P(R < 0,9) = 0,841345 ;
P(0,8 < R < 0,9) =0,841345 - 0,158655 ~0,683.
2. On considère
que, pour un passager ayant acheté un billet, la probabilité de se
présenter à l'embarquement pour ce vol est 0,96. La compagnie décide de
pratiquer la surréservation. Pour cela elle vend 250 billets pour un
vol dans un avion ne contenant que 246 places. Soit X la variable
aléatoire comptant le nombre de passagers se présentant à
l'embarquement pour ce vol.
X suit la loi binomiale de paramètre n = 250 et p = 0,96.
a. Déterminer l'espérance de la variable X et interpréter.
µ = np = 250 x0,96 =240.
En moyenne, 240 personnes se présentent à l'embarquement.
b. Donner la probabilité qu'au moins 247 passagers se présentent à l'embarquement.
P (X < 247) ~0,998.
Partie B. Fiabilité.
A la suite d'une visite de maintenance, la compagnie décide de
remplacer un composant électronique de la sonde de température par un
nouveau composant plus fiable.
On admet que le temps de fonctionnement avant panne de ce nouveau
composant, exprimée en années, est une variable aléatoire T qui suit la
loi exponentielle de paramètre l = 0,025.
1. Déterminer le temps moyen de fonctionnement avant panne de ce nouveau composant.
µ = 1 / l = 1 / 0,025 =40 années.
2. Calculer P(T < 40).
P(T < 40) = 1 -exp(-0,025 *40) = 1-0,3679 ~0,632.
3. La prochaine
visite de maintenance pour cet avion est prévue dans 2 ans. Déterminer
la probabilité que ce composant électronique ne subisse pas de panne
avant le prochaine visite.
1-P(T < 2) = exp(-0,025 *2) = 0,951.
Partie C. Satisfaction des passagers.
La compagnie affirme que 90 % des passagers sont satisfaits. Une
association de consommateurs procède à une enquète indépendante auprès
de 450 passagers et constate que 63 clients sont mécontents. Au seuil
de 95 %, peut-on mettre en doute l'affirmation de la compagnie ?
Justifier.
n = 450 ; p = 0,90 ; [ p(1-p) / n ]½= (0,9 x0,1 / 450)½ =0,0141.
1,96 x[ p(1-p) / n ]½=1,96 x0,0141 ~0,0278.
0,90 -0,0278 ~0,872 ; 0,90 +0,0278 ~0,928.
Intervalle de fluctuation asymptotique à 95 % : [0,872 ; 0,928 ].
Fréquence observée :1- 63 / 450 = 0,86.
La fréquence observée n'appartient pas à l'intervalle de fluctuation. On peut mettre en doute l'affirmation de la compagnie.
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Exercice 3. En 2015, la consommation d'électricité liée aux usages du numérique était de 56 TWh.
1. On admet que la consommation augmente de 4 % par an depuis 2015.
Pour tout entier n, on note un la consommation d'électricité liée au usages du numérique en France, exprimée en TWh, pour l'année 2015 +n. Ainsi u0 = 56.
a. Calculer la consommation d'électricité liée aux usages du numérique en 2016.
u1 = 56 x1,04 =58,24 TWh.
b. Déterminer la nature de cette suite et donner ses éléments caractéristiques.
Suite géométrique de raison 1,04 et de premier terme 56.
c. Pour tout entier n, exprimer un en fonction de n.
un = 56 x1,04n.
d. On admet que chaque année en France, la consommation d'électricité, tous usages confondus, est égale à 480 TWh.
Est-il exact d'affirmer qu'en 2030, plus de 20 % de la consommation d'électricité sera lié au numérique ? Justifier.
480 x0,20 = 96.
n = 15 ; u15 = 56 x1,0415 ~100,85, valeur supérieure à 96. C'est exact.
2. On estime qu'en 2030, en France, la consommation d'électricité liée aux usages du numérique sera de 101 TWh.
A partir de 2030 on envisage une baisse de consommation électrique liée aux usages du numérique de 3 TWh par an.
Déterminer en quelle année la consommation d'électricité liée au numérique sera égale à la consommation en 2015.
1-3 / 100 = 0,97.
Suite géométrique de raison 0,97 et de premier terme 101.
vn =101 x0,97n.
101 x0,97n =56 ; 0,97n = 56 / 101 = 0,5544.
n = ln(0,5544) / ln(0,97) ~19,36 (n = 20 ; année 2030 +20 = 2050).
Partie B.
On considère un conducteur électrique représenté par une tige métallique rectiligne fixée en ces deux extrémités.
Dans le repère orthonormé ci-dessous, d'unité graphique 1 cm, la tige
métalllique est modélisée par le segment [OP], où P désigne le point de
coordonnée (1 ; 0).
Sous l'effet de la température, la tigese déforme en se dilatant.
La tige déformée est schématisée par la courbe C ci-dessous passant par
les points O et P. La tangente à la courbe C au point O passe par le
point T de coordonnées (0,3 ; 0,3).
On admet que la courbe C est la courbe représentative d'une fonction f,
solution de l'équation différentielle (E) dans laquelle y est une
fonction de la variable x, définie et deux fois dérivable sur [0 ; 1 ].
(E) : y" +p2y = 0.
1. Déterminer les solutions de (E) sur [0 ; 1].
Equation caractéristique : r2 +p2 = 0 ; r = ± i p.
y = A cos (px) +B sin (px).
2.a. Sans justifier donner la valeur de f(0).
f(0) = 0.
2.b. Déterminer la valeur de f '(0). Justifier.
Le coefficient directeur de la tangente en O est égal à 0,3 / 0,3 = 1.
f '(0) = 1.
2.c. En déduire que f(x) =1 / p sin (px).
y(0) = A=0 ; y = B sin (px).
y' = pB cos(px).
y'(0) = pB =1 ; B = 1 / p.
y = 1 / p sin (px).
3. On considère que
la tige subit une déformation irréversible lorsque le maximum de la
fonction f est supérieur à 1 /3. Est-ce le cas. Justifier.
f ' (x)= cos(px).
La dérivée s'annule pour x = 0,5.
f(0,5) = sin (0,5 p) / p = 1 / p ~0,318, valeur inférieure à 1 /3.
La déformation n'est pas irréversible.
Exercice 4.
On s'intéresse à l'évolution depuis 1958 de la concentration en dioxyde
de carbone de l'atmosphère. Cette concentration est exprimée en partie
par million en volume ( ppmv).
Partie A. Modélisation.
La concentration est modélisée par une fonction définie sur [0 ; +oo[ par : f(t) = 280 + keat où a et k sont deux constantes réelles et t le temps écoulé depuis le 1er janvier 1958, exprimé en année.
1.a Le 1er janvier 1958, la concentration en CO2 vaut 315 ppmv. Déterminer la valeur de k.
f(0) = 280 +k = 315 ; k = 35.
1.b. Le 1er janvier 2018, la concentration en CO2 vaut 411,25 ppmv. Déterminer la valeur exacte de a.
t =60..
f(60) = 280 +35 e60a = 411,25.
35 e60a =411,25 -280 =131,25.
e60a =131,25 / 35 = 3,75.
60 a =ln(3,75) ; a = ln(3,75) / 60 ~0,022.
2. On admet que f(t) = 280 +35e0,022t.
La concentration en CO2 mesurée le 1er janvier 1994 était de 357 ppmv. Ce modèle est-il pertinent ?
t = 1994-1958=36.
f(36) =280 +35 e0,022 x 36 =357,27. Ce modèle est pertinent.
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Partie B. Etude de la fonction f(t) = 280 +35 e0,022t.
1. Donner la limite de cette fonction en plus l'infini.
Quand t tend vers plus l'infini, le terme en exponentiel tend vers plus l'infini ; f(t) tend vers + oo.
2. Déterminer la dérivée f '(t) et en déduire le sens de variation de (f(t) sur [0 ; +oo[.
f '(t) =35 x0,022 e0,022t =0,77 e0,022t.
f '(t) est strictement positive et f(t) est strictement croissante sur [0 ; +oo[.
3.a Déterminer une primitive F de la fonction f.
F(t) = 280 t +35 / 0,022 e0,022t.
b. On pose Exprimer m en fonction de F.
m =[ F(60) -F(0)] / 60 =280 +35 / (60 x0,022) e0,022x60 -35 /(0,022x60).
m =280+26,515 e1,32-26,515 ~352,74.
Durant les années 1958 à2018, la concentration moyenne de CO2 dans l'atmosphère est 352,74 ppmv.
Partie C. Variabilité saisonnière.
La concentration de CO2 dans l'atmosphère, exprimée en ppmv, est alors modélisée par la fonction g définie sur [0 ; +oo[ par :
g(t) = 280 + 35e0,022t+3,5 sin ( 2pt).
t représente le temps ( en années) écoulé depuis le 1er janvier 1958.
1. Compléter l'algorithme ci-dessous afin que la variable C affiche successivement les concentrations en CO2 le 1er de chaque mois de l'année 2018.
T = 60
Pour i allant de 0 à 12
C= 280 + 35*e0,022 * T+3,5 *sin ( 2 * p * T)
T = T + 1 /12
Afficher C
Fin Pour
2. Au début de quel mois de l'année 2018 la concentration de CO2 est-elle minimale ?
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