Sous-marin
"SAGA", BTS Fluides, énergies, domotique 2019.
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A. Immersion du sous-marin.
On souhaite trouver l’épaisseur minimale de la vitre du hublot du sous-marin.
Données :
• Pression atmosphérique : Patm = 1,0⋅105 Pa
• Masse volumique de l’eau de mer à la surface : ρ = 1,03⋅103 kg⋅m-3
• Champ de pesanteur terrestre : g = 9,81 m⋅s-2
• Masse du sous-marin lors des déplacements en plongée : MT = 550 t
• Longueur du sous-marin : L = 28 m
• Rayon du sous-marin : R = 7,0 m
• Diamètre du hublot : d = 50 cm
On suppose que l’eau de mer est incompressible et homogène, c’est-à-dire que sa masse volumique ρ est constante. On note P0 la pression de l’eau de mer en surface, c’est-à-dire à la côte z égale à 0.
1. Donner l’expression de la pression P(z) à la côte z en fonction de ρ, g, z et P0.
P(z) = P0 +r g z.
2. Vérifier que la pression P600 à la profondeur de 600 m est égale à 6,2⋅106 Pa.
P600 = 1,0 105 +1,03 103 x9,81 x600 ~6,2⋅106 Pa.
3. Calculer la valeur maximale Fmax de la force que doit supporter le hublot du sous-marin.
Surface du hublot : S = p D2 / 4 = 3,14 x0,502 /4 =0,196 m2.
Fmax = P600 S =6,2 106 x0,196 ~1,2 106 N =1,2 103 kN.
4. À l’aide du document, indiquer l’épaisseur minimale emin de la vitre du hublot.
Tableau de valeur pour un hublot cylindrique de diamètre 50 cm :
épaisseur e ( cm)
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pression P ( 105) Pa
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force F(kN)
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2
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4,0
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78
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4
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15,9
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312
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6
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35,8
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702
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8
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63,7
|
1250
|
10
|
99,5
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1950
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B. Régulation de température.
Afin de contrôler les températures dans les différents compartiments du
sous-marin, des sondes de température d’ambiance sont installées. Le
capteur de température de ces sondes est une Pt100, c’est une
résistance dont la valeur varie avec la température. 1. Indiquer les grandeurs d’entrée et de sortie de la sonde.
Grandeur d'entrée : température ; grandeur de sortie : résistance électrique.
2. Décrire le protocole expérimental permettant de tracer la courbe caractéristique de ce capteur.
Un
protocole expérimental propose de plonger une sonde de platine et un
thermomètre à alcool ( supposé correctement étalonné ) dans un ballon
contenant de l'eau. Un chauffe ballon permet d'élever progressivement
la température de l'eau et un ohmmètre est utilisé pour mesurer la
résistance de la sonde de platine.
3. Tracer la courbe caractéristique de la sonde Pt100 dans le domaine de température 0 °C à 300 °C : R = f(θ).
4. En déduire l’expression de la résistance R en fonction de la température θ.
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C. Propulsion du sous-marin.
Les systèmes de propulsion doivent répondre à quelques grandes
exigences, en particulier fonctionner de manière anaérobie,
c’est-à-dire sans utiliser d’air, car en immersion totale le milieu
extérieur est l’eau et non l’air. SAGA est équipé de deux moteurs
Stirling qui fournissent en plongée la puissance nécessaire à la
propulsion et à l'alimentation électrique. Ils produisent également la
chaleur utilisée pour le chauffage du compartiment hyperbare ainsi que
la protection contre le froid des plongeurs pendant leurs sorties en
scaphandre.
Le développement, l'industrialisation et la commercialisation du moteur
Stirling pour la propulsion marine, ont été entrepris depuis les années
1970 en Suède par la société United Stirling maintenant intégrée au
chantier naval Kockums à Malmö.
Le fluide de travail décrit le cycle constitué des quatre phases suivantes :
On étudie le cycle de Stirling idéal au cours duquel n moles de gaz parfait de rapport g subissent un cycle à quatre phases, dit aussi cycle à quatre temps. On rappelle : g = Cp / Cv..
1er temps : compression isotherme de l’état 1 à l’état 2. Tfroide= T1 = 300 K ; P1 = 1,0 bar.
2ème temps : échauffement isochore de l’état 2 à l’état 3.
3ème temps : détente isotherme de l’état 3 à l’état 4. Tchaude= T3 = 600 K.
4ème temps: refroidissement isochore de l’état 4 à l’état 1.
Il n’y a pas de travail autre que celui des forces de pression. On rappelle que Cv = R / (g-1).
Lors d’une transformation :
• isotherme d’un état A à un état B, le transfert thermique est QAB= n∙R∙T∙ ln (VB /VA).
• isochore d’un état A à un état B, le transfert thermique est QAB = n∙Cv ∙ (TB-TA).
On souhaite calculer le rendement du moteur Stirling.
1. Représenter l’allure du cycle dans le diagramme (P,V) et orienter le cycle.
2. Exprimer les transferts thermiques Q12, Q23, Q34 et Q41 échangés par le fluide au cours du cycle.
Isotherme : Q12= n∙R∙T1∙ ln (V2 /V1).
Isochore : Q23 = n∙Cv ∙ (T3-T2).
Isotherme : Q34= n∙R∙T3∙ ln (V4 /V3) = n∙R∙T3∙ ln (V1 /V2) = - n∙R∙T3∙ ln (V2 /V1)
Isochore : Q41 = n∙Cv ∙ (T1-T4) =n∙Cv ∙ (T2-T3) =-n Cv ∙ (T3-T2).
L'énergie
d'un gaz parfait ne dépend que de la température. Au cours d'une
transformation isotherme, l'énergie interne du gaz parfait ne varie pas.
DU12 = 0 ; DU12 =W12 +Q12 d'où Q12 = -W12.
DU34 = 0 ; DU34 =W34 +Q34 d'où Q34 = -W34.
Les travaux sont nuls au cours des transformations isochores. W23 =W41 =0.
3. À l’aide du premier principe de la thermodynamique, exprimer le travail du cycle Wcycle.
Wcycle +Q12 + Q23 + Q34 + Q41 =0.
Wcycle = -(Q12 + Q23 + Q34 + Q41 )= W12 +W34= - (Q12 +Q34)
4.
Pour un moteur, le rendement est défini par la valeur absolue du
rapport du travail échangé au cours du cycle par la quantité de chaleur
reçue au cours du cycle. Donner l’expression du rendement η du moteur
et vérifier qu’il peut s’exprimer en fonction des températures T1 et T3 selon la relation h= (T3-T1) / T3.
h=énergie utile / énergie dépensée =| Wcycle / Q34 |= - (Q12 +Q34) / Q34 .
Q12 +Q34= n∙R∙T1∙ ln (V2 /V1) - n∙R∙T3∙ ln (V2 /V1) = n∙R (T1∙ -T3) ln (V2 /V1).
- (Q12 +Q34) = n∙R (T3∙ -T1) ln (V2 /V1).
Q34 = - n∙R∙T3∙ ln (V2 /V1).
h=(T3-T1) / T3.
5. Calculer la valeur du rendement.
h = (600-300) / 600 = 0,50.
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D. Protection de la coque.
« La protection cathodique permet de protéger un métal contre la
corrosion. Pour modifier le potentiel du métal à protéger
cathodiquement, une anode installée dans le même électrolyte est
utilisée. Les anodes peuvent être de deux types : soit des anodes ayant
un potentiel plus électronégatif que le métal à protéger (anode
sacrificielle), soit des anodes couplées à un générateur de tension
continue imposant une différence de potentiel entre les deux métaux
(méthode à courant imposé). Dans la protection cathodique de l'acier ou
de métaux ferreux (par exemple sur les coques de bateaux et arbres
d'hélice...) par anodes sacrificielles, le zinc est souvent choisi pour
son électropositivité (Zn2+), sa facilité de moulage et sa bonne réactivité en milieu agressif. »
Source Wikipédia
1. Le texte issu de
Wikipédia semble manquer de rigueur scientifique. Reformuler la phrase
suivante : le zinc est souvent choisi pour son électropositivité (Zn2+)
dans la protection cathodique de l'acier ou de métaux ferreux.
Le zinc est plus réducteur que le fer. Il s'oxyde à la place du fer ; ce dernier est protégé de la corrosion.
2. On donne le dispositif expérimental :
À
partir du dispositif expérimental donné précédemment, écrire les deux
demi-équations électroniques observées à l’anode et à la cathode.
Données : couples rédox : Fe2+/Fe et Zn2+/Zn.
Oxydation du zinc à l'anode : Zn = Zn2+ + 2e-.
Réduction de Fe2+ à la cathode : Fe2+ + 2e- = Fe.
II. Étude cristallographique du fer.
Le fer cristallise en un réseau cubique centré « C.C ».
Données :
Masse molaire atomique : M (Fe) = 55,8 g⋅mol-1
Rayon atomique d’un atome de Fe : R = 124,0 pm
Nombre d’Avogadro : NA = 6,02.1023 mol-1
Une maille est le motif géométrique le plus simple, qui en se répétant indéfiniment, constitue un réseau cristallin.
1. Vérifier que la population N d’une maille est égale à deux.
Les atomes des sommets apartiennent
à 8 mailles et comptent pour 1/8 ; 1 atome
central.
8(1/8) + 1 = 2
2. Montrer que la valeur de la masse volumique ρFe du fer est égale à 7,89.103 kg∙m-3.
Arète de la maille : a = 4 R / 3½ =4 x124 /3½= 286 pm=2,86 10-10 m.
Volume d'une maille : V=a3 = 2,34 10-29 m3.
Masse de la maille : m=2 x 55,8 10-3 / (6,02 1023) =1,85 10-25 kg.
Masse volumique : m / V = 1,85 10-25 / (2,34 10-29)=7,9.103 kg∙m-3.
3. La coque du sous-marin, constituée uniquement de fer, peut être modélisée par un cylindre de volume V égal à 15,4 m3.
Sa masse représente 22% de la masse totale du sous-marin.
Retrouver la masse MT totale du sous-marin.
Masse de fer : 15,4 x7,89 103 =1,21 105 kg = 121 tonnes.
121 /0,22 ~550 tonnes.
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