Chimie organique,
thermique, photométrie,
Bts enveloppe du batiment 2017.
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Chimie
organique.
Des
membranes bitumeuses consommatrices
de dioxyde de carbone.
Pour réaliser l’étanchéité de
la toiture
terrasse, on a utilisé des membranes bitumeuses de haute qualité, qui
contribuent à la protection de l’environnement.
A- Polymères et
membranes bitumeuses.
Afin d’améliorer le
comportement des bitumes à
basse et haute température et d’en augmenter la longévité, des
polymères ont
été additionnés aux bitumes.
Dans la membrane utilisée, il
s’agit de bitume APP, qui est obtenu par
adjonction d’environ 30% de polypropylène, ce qui lui donne des
propriétés
plastiques.
1)
Définir
le terme de polymère.
Macromolécule
obtenue ą partir d'un grand nombre de petites molécules (
monomčre) , associées par liaisons de covalence.
Le polypropylène est un polymère, obtenu à
partir du propène (aussi appelé propylène), de formule : H2C=CH-CH3.
2) Écrire
l’équation bilan de la réaction de polymérisation permettant
d’obtenir du polypropylène à partir de n molécules de propène.
3) De quel type de polymérisation s’agit-t-il ? Justifiez
votre réponse.
Polymérisation par addition : ouverture de la double liaison et
adjonction des monomères les uns à la suite des autres.
Une membrane bitumeuse est
renforcée à l’aide
d’une armature. Cette armature est souvent
un matériau
composite verre/polyester.
4) Qu’est-ce qu’un matériau
composite ? Citer un autre exemple de
matériau
composite.
C'est un assemblage d'au moins deux composés non miscibles, ayant une
forte capacité de pénétration, dont les propriétés sont complémentaires.
Béton armé, résine composite.
B- Impact
environnemental.
Les membranes bitumeuses
choisies ont leur
couche supérieure composée d’olivine.
L’olivine est une substance
minérale qui
réagit avec le dioxyde de carbone et l’eau pour donner des substances
neutres
vis-à-vis de l’environnement.
Ce processus chimique comporte
trois étapes.
Pour simplifier on considérera
que la formule
chimique de l’olivine est la suivante : Mg2SiO4.
Le fournisseur affirme qu’un
mètre carré de la
membrane est capable de neutraliser près de mille litres de dioxyde de
carbone.
On se propose de vérifier son
affirmation dans
le cadre de conditions normales de pression (1,013.105 Pa)
et à la
température de 25°C.
On sait qu’un mètre carré de
membrane est
recouvert de 1,40 kg d’olivine.
L’olivine réagit avec le
dioxyde de carbone et
l’eau selon la réaction chimique suivante :
Mg2SiO4(s) +4CO2(g) +4H2O(l)
---> 2Mg2+aq +4HCO3-aq +H2SiO4aq.
5) Montrer
que la quantité de matière, nolivine, d’olivine
contenue dans 1 m2 de membrane vaut 10 mol.
M(olivine) = 2 x24 +28 +4 x16=140 g/mol.
n = m / M = 1,4 x1000 / 140 = 10 mol.
6) À l’aide de l’équation bilan ci-dessus, vérifier si
l’affirmation du
fournisseur est correcte, à savoir que « 1 m2 de la
membrane
est capable de neutraliser près de 1000 L de CO2 ».
n(CO2) = 4 n = 40 moles.
Volume molaire dans les conditions de température et pression données :
Vm = RT / P =8,314 x298 /(1,013 105)=0,0244 m3
/mol=24,4 L /mol.
Volume de CO2 = 4 n Vm = 40 x24,4 =976 L ~1000 L.
7) Proposer un intérêt, pour l’environnement, d’utiliser des
membranes
consommatrices de dioxyde de carbone.
Diminution du taux de dioxyde de carbone dans l'atmosphère et donc
diminution de l'effet de serre.
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Thermique.
Isolation
thermique de la
toiture terrasse.
La toiture terrasse étudiée est
composée des
éléments cités ci-dessous :
• les
éléments porteurs sont des tôles d’acier nervurées,
• l’isolant
est de la laine de roche,
•
l’étanchéité est réalisée à l’aide d’une membrane bitumeuse.
Dans la suite de l’exercice, on
négligera les
pertes par les ponts thermiques.
A- Comportement de
la toiture terrasse lors de forte chaleur.
Le bâtiment concerné doit être
maintenu à une
température intérieure de 20°C.
Ceci est réalisé à l’aide d’un
système de
climatisation.
On se propose de calculer la
quantité de
chaleur qui traverse la toiture pendant une période de forte chaleur.
Matériau
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Résistance
thermique surfacique m2 K W-1
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Tôles
en acier
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Négligeable
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Laine
de roche
|
5,3
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Membrane
bitumeuse
|
Négligeable
|
- résistances thermiques
surfaciques superficielles (m2.K.W-1)
respectivement intérieure et extérieure : rsi = 0,12 et
rse =
0,07.
- On appelle coefficient de transmission thermique surfacique d’une
paroi, l’inverse de sa résistance thermique surfacique.
- Température moyenne à l’extérieur : 30°C.
- Surface totale de la surface de la toiture : 960 m2.
1) Vérifier que la valeur du
coefficient de transmission thermique
surfacique de la toiture est bien : U = 0,18 W.K-1.m-2.
Résistance thermique surfacique de la toiture : R = 5,3+0,12 +0,07
=5,49 m2 K W-1.
U = 1 / R =1 / 5,49 ~ 0,18 W.K-1.m-2.
2) Indiquer dans quel sens
s’effectue le transfert thermique.
Du corps le plus chaud ( l'extérieur) vers le corps le plus froid (
l'intérieur du bâtiment).
3) Calculer la valeur du flux thermique surfacique φ
f
=(30-20) / 5,49 = 1,8 W m-2.
4) En déduire la valeur du flux
thermique total Φ qui traverse la
toiture.
F =
1,8 x 960 ~1,7 kW.
5) La
période de canicule dure 10 jours à la température moyenne de
30°C.
Quelle
quantité totale de chaleur Q (kWh)
a pénétré à l’intérieur du bâtiment ?
Q = 1,7 x10 x24 ~410 kWh.
B- Réduction du
facteur solaire à l’aide de membranes réfléchissantes.
Il existe désormais des
membranes d’étanchéité
qui possèdent une forte réflectivité, de l’ordre de 80% et plus. C’est-à-dire qu’elles renvoient 80% de
l’énergie solaire reçue.
Grâce à ces membranes, en plein
été, pour un
même confort, on peut réaliser une économie de résistance thermique
surfacique
de 4,0 m2.K.W-1 sur l’isolant.
Données :
- Conductivité thermique de la laine de roche : λ = 0,038 W.m-1.K-1
- Le facteur solaire d’une paroi est le rapport entre l’énergie due au
rayonnement solaire transmise et l’énergie reçue par la paroi
Cette paroi peut être de toute
sorte
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Facteur
solaire : Sp = apUp
/ he
ap :
coefficient
d’absorption de la toiture vis-à-vis du rayonnement solaire (valeur
comprise entre 0 et 1)
Up :
coefficient
de transmission thermique de la toiture
he : coefficient
de transmission convectif extérieur
- Membrane classique : Spc = 0,011
- Membrane réfléchissante : αp = 0,2 ; Up
= 0,18 W.K-1.m-2 ; he = 13,5 W.K-1.m-2.
6) Donner la
relation entre la résistance thermique surfacique R, l'épaisseur e du
matériau et la
conductivité thermique l.
R = e / l.
7) Donner
les épaisseurs, e1 et e2 de laine de
roche, nécessaires avec une membrane bitumeuse et une membrane à forte
réflectivité. Conclure.
Membrane classique : e1 =5,49 x0,038 ~ 0,21 m ( 21 cm).
Membrane à forte réflectivité : e2 =(5,49-4,0) x0,038 ~
0,056 m ( 5,6 cm).
8) Vérifier
que la quantité d’énergie qui traverse la toiture munie de
membranes réfléchissantes est environ quatre fois plus faible que celle
traversant la toiture munie de membranes classiques.
Membrane réfléchissante : Sp réfléchi = 0,2 x
0,18 / 13,5 =2,67 10-3.
Sp classique =
0,011.
Sp
classique / Sp réfléchi =0,011 / (2,67 10-3)
~4.
L’été, lors des périodes de
canicule, la
température à la surface des membranes classiques peut parfois
atteindre 80°C,
alors qu’elle est de 40°C à la surface des membranes réfléchissantes,
prises
dans les mêmes conditions.
9)
Proposez une explication à
cette différence de comportement.
Les membranes réfléchissantes réfléchissent 4 fois plus d'énergie
solaire que les membranes classiques.
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Photométrie
Optimisation
de la toiture pour
réduire les dépenses énergétiques.
Afin de pouvoir utiliser l’énergie fournie par
les panneaux pour d’autres activités, on décide d’implanter des puits
de
lumière dans la toiture afin de réduire l’apport d’éclairage artificiel.
1- Rayons lumineux provenant du soleil.
2- Zone de collecte : dôme qui
« capture » la lumière en
éliminant les infrarouges.
Il réoriente la lumière émise
pour optimiser les rayons de début et de fin de journée, à l’aide de
dispositifs optiques.
3- Zone de transmission : conduit de
lumière ayant une réflexion de
l’ordre de 99%
4- Zone de diffusion : diffuseur qui
filtre les ultraviolets nocifs
et renvoie la lumière de manière optimale dans le bâtiment.
- L’ensoleillement annuel moyen est de 1240 kWh.m-2 pour une
durée d’ensoleillement de 1690 h.
- Surface d’ouverture du puits de lumière : 0,250 m2
- On définit l’efficacité lumineuse d’un rayonnement (e) comme étant le
rapport entre son flux lumineux et son flux énergétique
Efficacité lumineuse du
rayonnement solaire : e = 91,0 lm.W-1
- Flux lumineux transmis par le diffuseur : 12990 lm
- Hauteur du sol des diffuseurs : h = 6,0 m.
1) Calculer
la puissance lumineuse surfacique due au soleil (on la notera psoleil et
elle sera exprimée en watts par mètre carré).
Psoleil =1240 / 1690=0,734
kW m-2.
2) Calculer la puissance lumineuse (Ppuits)
reçue par le puits de lumière.
Ppuits = 0,734 x 0,250 =0,184
kW = 184 W.
3) Calculer
la valeur du flux lumineux atteignant le dôme.
184 x 91,0=1,67 104 lm.
4) Calculer
l’intensité lumineuse I (cd) du diffuseur considéré comme
une source ponctuelle isotrope dans un demi-espace d’angle Ω = 2 π.
I = 12990 / (2x3,14) ~2,07 103
Cd.
5) Calculer la valeur de
l’éclairement Evertical à la
verticale du puits de lumière.
Evertical = I / h2 = 2,07 103 / 62=
57,5 lux.
6) Sachant
que le dôme est situé au-dessus d’un couloir, cette valeur
vous parait-elle acceptable ?
Si
oui, justifier, sinon proposer une
solution pour y remédier.
Pour un couloir, on recommande un éclairement d'au moins 100 lux. La
valeur précédente n'est pas acceptable.
On peut augmenter la surface du dôme ou diminuer la hauteur du sol au
diffuseur afin de faire croître l'éclairement.
On peut ajouter une source de lumière artificielle dans le couloir.
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