L'appareil photo
numérique. Concours Avenir 2014
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Un smartphone du marché, équipé d’un appareil photo,
possède un objectif composé d’une lentille de diamètre a = 1 mm. À
l’intérieur du boîtier de l’appareil, un capteur de 8 mégapixels et de
surface 16 mm2 est situé à une distance D = 2,8 mm de
l’objectif. La diffraction, due à la taille de la lentille, limite la
résolution de l’appareil photo.
L’exercice permettra de comparer la taille de la tache principale
de diffraction et la taille d’un pixel
Avec l la longueur d’onde de
la lumière incidente, l’ouverture angulaire q de la tache centrale de
diffraction (la tache d’Airy) est : q
= l/D ; q = l/a (exact ) ; q = D /l ;q = a /l .
Pour cet
appareil photo, la diffraction est un peu moins prononcée dans le cas
d’une lumière :
violette
( exact ), verte, jaune, rouge.
q est proportionel à l ; lviolet < l vert
< l jaune < lrouge.
La tache d'Airy sera la
plus petite pour la lumière violette.
La longueur
d’onde moyenne du spectre visible est de l’ordre de :
5 10-6 m ; 5 10-7 m (exact) ; 5 10-8
m ; 5 10-9 m.
Les longueurs d'onde de
la lumière visible sont comprises entre 0,4 µm et 0,8 µm soit 4 10-7
m et 8 10-7 m.
L’angle
q étant petit, on
fait l’approximation que tan q
~ q. Le diamètre d de la
tache centrale de diffraction correspondante, au niveau du capteur, est
:
d = l a/D ; d = Da / l ; d = l D/a ( exact ) ; d = 4/(l D).
D'une part q = l / a ; d'autre part tan q ~ q =d / D ; d'où d =l D / a.
Le diamètre moyen d de la tache
est : 1,8 nm ; 1,4 µm
( exact ); 1,8 µm ; 5,6 µm.
l = 5 10-7
m ; a = 10-3 m ; D = 2,8 10-3
m ; d = 5 10-7 *2,8 10-3
/ 10-3= 1,4 10-6
m = 1,4 µm.
La surface S d’un pixel est ( en m 2) :
2 10-12 ( exact ) ; 2 10 -9
; 2 10 -6 ; 2 10 -3.
16 mm2
= 1,6 10-5 m2 ; 8 mégapixels = 8 106
pixels ; 1,6 10-5 /(8
106 ) = 2 10-12
m2.
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À la sortie du capteur, la
photo est codée en une suite de nombres. Dans l’encodage « RGB 24 bits
» le plus standard (ou RVB), chaque pixel est représenté par 3 nombres
de 0 à 255, représentant les intensités lumineuses respectivement de la
composante rouge, verte et bleue, de la lumière captée.
Dans ce type de codage, un pixel représenté par les nombres (255,255,0)
correspond à une lumière :
jaune (
exact ) ; cyan ; magenta ; grise.
Le vert et le rouge ont
la même intensité ; le bleu est absent. Le mélange du vert et du rouge
donne du jaune en synthèse additive.
En l’absence de compression numérique, la taille (en mégaoctets) du
fichier (Bitmap) contenant la photo, est :
4 Mo ; 8 Mo ; 16 Mo ; 24
Mo ( exact ).
Chaque pixel est codé sur
3 octets ; 8 mégapixels sont codés sur 8*3 = 24 Mo.
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On règle le
taux de compression de manière à obtenir un fichier JPEG de 4 Mo.
On envoie ce fichier par mail depuis le téléphone mobile, au moyen
d’une connexion à un réseau hertzien de quatrième génération (LTE ou «
4G ») dont le débit est d’environ 40 Mbps (mégabits par seconde).
La durée théorique du transfert des données (hors durée d’accès au
serveur) est : 0,1 s ; 0,8
s ( exact ) ; 5 s ; 20 s.
1 octet correspond à 8
bits ; 4 Mo correspondent à 8*4 = 32 mégabits. 32 /40 = 0,8 s.
Le signal
reçu est la somme {signal à transmettre + bruit}. Pour pouvoir le
décoder correctement, il faut que le rapport en dB signal / bruit soit
au moins de 20 dB. Le rapport entre la puissance du signal reçu et la
puissance moyenne des parasites (le bruit) doit être au moins : (on
rappelle que log 10n = n).
2 ; 10 ; 20 ; 100
( exact ).
10 log ( Psignal) / Pbruit) = 20 ; log ( Psignal) / Pbruit) =
2 ; Psignal) / Pbruit = 100.
Le signal reçu est amplifié 10 fois. Le nouveau rapport en dB signal /
bruit est de :
20 dB
(exact ) ; 23 dB ; 30 dB ; 200 dB.
P signal amplifié= 10 (Psignal + Pbruit) ; on amplifie de la même manière le
signal et le bruit, donc Psignal) / Pbruit) reste inchangé.
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