Moteur asynchtone.
Les vecteurs sont
écrits en gras et en
bleu.
Le rotor peut être modèlisé par un circuit filiforme fermé constitué de
N spires. L'enroulement total du fil possède une résistance R et une
inductance propre L. On note n le vecteur unitaire orthogonal à la surface d'aire S engendrée par l'enroulement ; les vecteurs n et B sont coplanaires tels que ( ux,n) = wt et (ux,B) =wst+a.
Exercice bilan proposé aux élèves.
Le moteur fonctionne en courant
alternatif ; le rotor en cage d'écureuil est constitué de barres
métalliques reliées par deux couronnes ( il est en court-circuit ).
L'inducteur créé un champ magnétique qui tourne à la fréquence ns
appelée fréquence de synchronisme et exprimée en tour par seconde. Des
courants induits naissent dans le rotor ( loi de Faraday ) ; ils créent
un couple qui entraîne le rotor à la fréquence de rotation n légèrement
inférieure à ns ( loi de Lenz ). Sur le graphique ci-dessous
sont représentées les caractéristiques mécaniques d'un moteur et de
deux tambours de lave-linge.
Rédiger une correction de l'exercice bilan proposé aux élèves.
- Identifier les grandeurs représentées sur le graphique en précisant leurs unités.
G : moment du couple exprimé en N m ; w : fréquence de rotation exprimée en tour min-1.
- Déterminer la nature du moteur.
Moteur asynchrone : alimentation en alternatif et la fréquence de
rotation du rotor n'est pas exactement celle de la fréquence des
courants.
- Expliquer à partir du graphique ce qu'il advient si n > ns.
Le moteur fonctionne en générateur alternatif.
- Préciser la valeur du moment du couple de démarrage de ce moteur.
150 N m ( ordonnée à l'origine ).
- Déterminer le moment du couple et la fréquence de rotation au point de fonctionnement du tambour 1.
Intersection des deux courbes ( moteur - tambour 1) : G = 40 N m ; w = 105 tours / min.
- En déduire la puissance mécanique disponible sur l'arbre du rotor.
w = 105*2p /60=~11 rad/s ; puissance mécanique : 40*11 ~4,4 102 W.
- Identifier pour le tambour 2 le point de fonctionnement stable et en déduire pour ce cycle la vitesse d'essorage en tr/min.
Un système est stable s'il revient à sa position initiale après une
perturbation : point de fonctionnement stable 140 Nm ; 90 tr/min.
- Expliquer comment modifier la vitesse d'essorage.
Ce moteur est alimenté à l'aide d'un onduleur autonome.
Enoncer la loi de Faraday.
Un circuit fermé traversé par un flux magnétique F ( exprimé en weber ) variable est le siège d'une force électromotrice d'induction e ( exprimée en volt) : e = - dF/dt.
Enoncer la loi de Lenz et expliquer pourquoi n < ns.
Les courants induits s'opposent par leurs effets électromagnétiques à
la cause qui leur donne naissance ( principe de modération ).
Ces courants induits sont responsables de l'apparition d'un couple qui
met le rotor en mouvement afin de s'opposer à la variation de flux. Si
n = ns, il n'y a plus de variation de champ magnétique, ces courants s'annulent, la machine n'est plus entraînée.
Représenter
le schéma électrique équivalent du rotor.En déduire une équation où
apparaissent l'intensité i du courant induit et le champ magnétique B
du stator.
Expression
de Fext
en fonction de t, B0, S, w,
ws
et a.
Fext(t)
=
B(t)
.
S(t)
avec Bx(t) = B0sin(
ws
t +a) ; By(t) =B0
cos( ws
t+a )
et Sx(t) = S
sin( w
t )
; Sy(t) =S cos(
w
t )
Fext(t)
= Bx(t)Sx(t) +
By(t)Sy(t)
Fext(t)
=B0S [sin(
ws
t +a)sin( wt )
+cos(
ws
t +a)cos( w
t)]=B0S cos(ws-w)t+a).
Montrer, par résolution de cette équation en régime établi, qu'en notation complexe le courant i(t) dans le rotor s'écrit i(t) = jSB0W / (R+jLW) exp(j(Wt+a)).
On pose W = ws-w ; i(t) = Imax cos(Wt+a+ß) ; ß déphasage de l'intensité par rapport au flux.
Grandeurs complexes associées : i(t) = Imax exp j(a+ß) ; di/dt = jWImax exp j(a+ß) ; dFext(t)/dt =jWB0S exp ja.
L'équation différentielle devient : RImax exp j(a+ß) +LjWImax exp j(a+ß) =jWB0S exp ja.
(R+jLW)Imax exp j(a+ß) = jWB0Se xp ja.
i(t) =Imax exp j(a+ß) = jWB0S / (R+jLW)exp ja.
Par suite en égalant les
modules [R2+(LW)2
] I2 max = (W
B0S)2.
Imax= W
B0S
[R2+(LW)2
] -½ ; si ws=w alors W=0.
Si ws=w, il n'y a plus de variation de champ magnétique, ces courants induits s'annulent, la machine n'est plus entraînée.
arg
(R+jLW) + ß = arg jWB0S ; ß = ½p-arctan ( LW/R).
Exprimer M le moment magnétique du rotor et en déduire la valeur moyenne du moment du couple exercé sur le rotor par les actions mécaniques.
M = i(t) S ; G= M
^
B
= i (t)
S
^ B ; G=
i(t) S B0 sin( W
t + a)
uz.
d'où : G= W
B20S2
[R2+(Lw)2
] -½cos(Wt+a+ß)
sin( W
t + a)
uz
Expression du couple moyen
C=<Gz>
en fonction de w,
R, L, B0 et S :
C=<Gz>=w
B20S2
[R2+(Lw)2
] -½
<cos(Wt+a+ß)
sin( W
t + a)>
Calcul de la valeur moyenne
<cos(Wt+a+ß)
sin( W
t + a)>
Or cos(Wt+a+ß)
=cos( W
t + a)cos ß -sin( W
t + a)sin ß et cos(Wt+a)
sin( W
t + a) =½sin(2( W
t + a)).
cos(Wt+ß)
sin( W
t + a) =cos( W
t + a)sin( W
t + a)cos ß -sin2( W
t + a)sin ß =½sin[ 2(
W
t + a) ]cos ß -
sin2((wt+j)
sin ß.
La valeur moyenne <cos(2Wt+a+ß) > est
nulle. La valeur moyenne
<sin2((wt+j)>
vaut ½.
C=<Gz>=W
B20S2
[R2+(LW)2
] -½ ½R
/[R2+(Lw)2
] -½sin ß avec sin ß =R
/[R2+(Lw)2
] -½ .
C=½W
RB20S2
[R2+(Lw)2
] -1.
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