La chaudière à
condensation.
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Partie 1 :
Principe de fonctionnement
Dans ce type de chaudière, la vapeur d'eau est
transformée en eau liquide
Indiquer
si le terme condensation est approprié en termes de thermodynamique
physique. Justifier.
En
thermodynamique le terme condensation désigne le passage d'un corps de
l'état gazeux directement à l'état solide sans passer par l'état
liquide. Le passage d'un corps de l'état gazeux à l'état liquide est
appelé liquéfaction.
Dans le language courant le terme condensation désigne généralement le
passage de l'état gazeux à l'état liquide.
Expliquer,
en quelques lignes, le principe de fonctionnement de cette chaudière.
Dans
une chaudière classique, les pertes thermiques se font principalement
par les fumées : leur température est élevée et celles-ci contiennent
de la vapeur d'eau issue de la combustion du gaz ou du fuel. Le pasage
de la vapeur d'eau à l'état liquide restitue de l'énergie ( chaleur
latente de liquéfaction ).
Le rôle de la chaudière à condensation est de récupérer une fraction de
cette chaleur latente de liquéfaction et de la transférer à l'eau du
circuit de chauffe.
Indiquer en quoi la
valeur du rendement ( " jusqu'à 109
%") de
cette chaudière peut paraître surprenante. Justifier.
Si
on prend en compte l'ensemble du cycle énergétique ( suivant le
rendement PCS : pouvoir calorifique supérieur ), le rendement d'une
chaudière à condensation est de l'ordre de 90 %.
Le rendement PCI ( pouvoir calorifique inférieur ) d'une chaudière est
le rapport entre l'énergie utile fournie par la chaudière à celle
dégagée par la combustion du gaz ou du fuel. Il ne prend pas en compte
la chaleur latente de liquéfaction de la vapeur d'eau ni une part de
l'énergie des gaz de combustion. Dans les chaudières à condensation ,
l'apport de chaleur latente de liquéfaction et la récupération
d'une partie de la chaleur des fumées, ajoutés à la quantité d'énergie
calorifique, conduit à un rendement PCI compris entre 102 et 109 %.
La chaudière condense et évacue beaucoup d'eau en une journée. D'après
un chauffagiste cela est dû à la présence de la vapeur d'eau dans le
gaz de ville qui alimente la chaudière. Commenter cette
affirmation.
Cette affirmation est fausse : le gaz de ville contient entre 81 et 97
% de méthane, le reste étant principalement de l'azote. La vapeur d'eau
est donc issue de la combustion du méthane.
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Exercice
bilan sur le rendement et les PCI/PCS du gaz naturel.
Préciser la
signification du sigle "CNTP" et les valeurs de référence qui y sont
usuellement associées.
Les conditions normales de température et de pression sont 0°C ou
273,15 K et 1 atmosphère soit 101 325 Pa.
Définir,
en précisant les grandeurs mises en jeu, le débit volumique.
Le débit volumique d'un fluide ( m3 s-1) est le
volume ( m3) du fluide s'écoulant durant un temps donné ( s).
Rédiger une
correction de l'exercice bilan suivant :
Le Pouvoir Calorifique Inférieur (PCI) d’un gaz combustible représente
la quantité d’énergie libérée par la combustion de 1 m3
de gaz combustible dans les CNTP, l’eau étant considérée à l’état
vapeur. Le Pouvoir Calorifique Supérieur (PCS) est déterminé en
considérant l’eau produite à l’état liquide. On considère que le gaz
naturel est uniquement composé de méthane, de formule CH4.
Son Pouvoir Calorifique Supérieur PCS est de 11,3 kW.h/m3.
On étudie pour les questions suivantes une chaudière à condensation
telle que :
- son rendement affiché est r = 109% ; - l’énergie utile fournie à
l’eau du circuit de chauffage par mètre cube de gaz naturel consommé
est : Eu = 11,1 kW.h / m3 ; - sa puissance utile
est P = 21,0 kW.
1. Le rendement est défini par rapport au PCI du gaz naturel. Déterminer la valeur du
PCI du gaz naturel.
On donne la chaleur latente de liquéfaction de la vapeur d'eau : Lliq=
2,257 106 J kg-1 ou 0,505 kWh m-3.
PCI = PCS-Lliq
= 11,3-0,505 =10,8 kWh m-3.
Déterminer
le rendement r’ de la chaudière à condensation par rapport au PCS.
Commenter la valeur obtenue par rapport au rendement affiché.
r' = énergie utile
fournie à l'eau du circuit de chauffe / pouvoir calorifique supérieur .
r' = 11,1 / 11,3 =0,98 (
98 %).
Si
on prend en compte l'ensemble du cycle énergétique ( suivant le
rendement PCS : pouvoir calorifique supérieur ), le rendement d'une
chaudière à condensation est de l'ordre de 90 %.
3 - Déterminer la relation
littérale entre le débit volumique DV
de méthane et la puissance utile P de la chaudière dans le cas d’un
fonctionnement ininterrompu. Exprimer la valeur de ce débit volumique DV en m3/h.
Energie délivrée par la
chaudière en une heure de fonctionnement ininterrompu : 1 * P = 21 kWh.
Volume de méthane
correspondant : DV=P / Eu
= 21,0 / 11,1 = 1,89 m3 h-1.
4 - Pendant 10 minutes de fonctionnement la chaudière consomme un
volume de méthane Vméthane
de 316 L. Déterminer
le volume d’eau condensée Veau lorsque cette
chaudière fonctionne pendant 10 minutes. On détaillera les
différentes étapes du raisonnement.
Données supplémentaires :
Volume molaire (CNTP) : Vm = 22,4 L.mol-1
Masse volumique de l’eau liquide : ρeau = 1,00 kg / L
Masses molaires M (g.mol-1) : H : 1,0 ; C : 12,0 ; N : 14,0
; O : 16,0.
CH4(g) + 2O2(g) ---> CO2(g) + 2H2O(g).
Quantité de matière de
méthane : n = Vméthane / Vm = 316/22,4 =14,107 mol.
Quantité de matière d'eau
: 2 n = 2*14,107 =28,214 mol
Masse d'eau : m = 2n M(H2O)
= 28,214*18 ~508 g ou 0,508 L.
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Premère
approche de la différence entre chaleur et température.
Beaucoup de recherche en didactique des sciences montrent que les
élèves ont des difficultés avec les concepts de chaleur, température et
énergie. Il est donc proposé aux élèves de seconde professionnelle, une
expérience simple utilisant l'ébullition de l'eau afin de les aider à
différencier chaleur et température.
Décrire
cette expérience à l’aide d’un schéma légendé et accompagné d’un texte
expliquant en quoi elle permettrait de différencier chaleur et
température pour les élèves.
Placer de l'eau du robinet dans une casserole est chauffer l'ensemble
jusqu'à ébullition tout en relevant la température. Laisser ensuite
refoidir l'ensemble tout en relevant la température.
Lors du chauffage l'eau et la casserole reçoivent de l'énergie : la
température de l'ensemble augmente.
Lors de l'ébullition, l'eau reçoit de l'énergie : sa température reste
constante mais on observe le passage du liquide à l'état de vapeur
d'eau.
Lors du refroidissement l'eau et la casserole cède de l'énergie à l'air
ambiant : la température de l'eau diminue.
Le document suivant présente plusieurs observations et réactions
d’élèves lors de la réalisation de l’expérience.
« Ce n’est pas possible, le thermomètre ne fonctionne pas correctement
» (R1)
« Si on chauffe plus fort pendant l’ébullition, la température sera
plus grande » (R2)
« 100°C est la température la plus haute possible pour l’eau » (R3)
« La température ne bouge pas parce que la chaleur part dans les bulles
de vapeur » (R4)
« L’eau ne peut pas stocker plus de chaleur, la chaleur en plus part
sur les côtés » (R5)
Indiquer,
pour chacune de ces réactions (R1 à R5), si elle
est correcte ou non. Proposer, le cas échéant, des régulations
(commentaires, illustrations expérimentales) permettant à l’enseignant
d’infirmer les conclusions des élèves.
R1 et R2 sont fausses : le changement d'état d'un
corps pur s'effectue à température constante.
R3 est fausse si on apporte pas de précision : sous pression
atmosphérique, 100°C est la température la plus haute pour l'eau à
l'état liquide. Dans un auto-cuiseur, la pression est supérieure à 1
bar et à 110°C l'eau est encore liquide.
R4 est inexacte : le changement d'état physique nécessite un
apport d'énergie.
R5 : le liquide reçoit de l'énergie et l'agitation des
molécules d'eau augmente.
Indiquer,
en utilisant le premier principe de la thermodynamique, si la chaleur
est une forme particulière d’énergie ou un processus particulier de
transfert d’énergie.
Au cours d'une transformation d'un système fermé, la variation
d'énergie du système est égale à la quantité d'énergie échangée avec le
milieu extérieur, sous forme de chaleur ou de travail. La chaleur est
donc un mode de transfert d'énergie.
Proposer
une définition de la température que pourrait donner un physicien.
La température est une fonction croissante de l'agitation thermique des
particules. La température est directement liée à l'énergie cinétique
moyenne des constituants microscopiques de la matière ; à l'échelle
macroscopique, la température est la manifestation des mouvements
de ces particules.
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Etude du niveau
sonore de la chaudière en fonctionnement.
Nommer
l'appareil qui permet de mesurer un niveau sonore.
Le sonomètre permet de mesurer un niveau sonore en dB ( décibel ).
Cet appareil de mesure dispose de deux calibres de mesure( dB(A) et
dB(C).
Préciser
la signification de dB et expliquer la différence entre ces deux
calibres. Quel est le mieux adapté aux activités expérimentales
proposées aux élèves ?
Le décibel ( dB), grandeur sans dimension, exprime le rapport des
puissances entre une grandeurmesurée et une valeur de référence.
Le "dBA" tient compte de la différence de sensibilité de
l'oreille humaine aux sons de fréquences différentes. Le
sonomètre introduit une pondération "A" est donne la mesure en dB(A).
Le dB(C) tient
compte du fait que l'oreille humaine ne filtre pas les bruits de la
même manière selon leur intensité. On utilise le dB(C) lorsque
l'oreille est exposée à des volumes sonores supérieurs à 85 dB.
Le dB(A) est le mieux adapté aux expériences proposées aux élèves, le
niveau sonore restant inférieur à 85 dB.
Ecrire
en précisant l'unité associée à chaque grandeur, la relation entre le
niveau sonore d'intensité acoustique L et l'intensité acoustique I.
L = 10 log ( I / I0) avec I0, intensité de
référence en W m-2, seuil d'audibilité. I s'exprime en
W m-2 et L est sans unité.
Associer
aux valeurs de niveau d'intensité acoustique 0 dB, 40 dB, 80 dB, 120 dB
et 160 dB, les termes suivants : seuil de la douleur, seuil de
risque, seuil d'audibilité, destruction de l'oreille et seuil de
séparation " ambiance calme et ambiance génante".
En
référence au niveau d’intensité acoustique annoncé pour le modèle de
chaudière étudié, justifier ou critiquer la phrase : « Elle
offre un très bas niveau sonore : 34,1- 46,2 dB ».
Cette intervalle 34,1- 46,2
dB correspond à une
conversation normale dans un bureau, mais il reste bien supérieur à
celui d'une zone calme. Le terme "très bas" n'est pas justifié.
Un haut-parleur émet une onde sonore périodique de fréquence f. Le
centre du haut-parleur est repéré par le point S. On dispose de deux
microphones de centres M1 et M2, tels que les
points S, M1 et M2 soient alignés selon l’axe
noté (Sx). Chaque microphone est relié à une voie d’un oscilloscope.
Les deux microphones étant initialement collés l’un à l’autre, on en
éloigne un. M1M2 = 27 cm est la plus petite
distance qui permette d’obtenir
l’oscillogramme suivant :.
Indiquer
s’il s’agit d’un son pur, complexe ou d’un bruit. Justifier.
Les courbes sont des sinusoïdes, le son est pur.
Déterminer
la période T et la fréquence f du signal observé. Indiquer la (les)
grandeur(s) sur l’oscillogramme fourni.
T = 4*0,2 = 0,8 ms = 8,0 10-4 s ; f = 1/T = 1/(8,0 10-4) =1,25 103 Hz.
Indiquer
si l’on peut dire d’une onde sonore qu’elle est longitudinale. Justifier.
Une onde sonore est longitudinale, il s'agit de la propagation d'une
variation de pression. La direction de propagation de l'onde est la
même que celle de la perturbation.
On suppose que l’élongation au centre S de la membrane est de la forme
y = ym.sin(2πf.t). Soit un point M situé à l’abscisse x du
point S.
Écrire
l’expression y(x, t) de l’élongation en ce point. Justifier.
Le point M reproduit le mouvement de la source S avec un retard q = x/v, v : célérité de l'onde.
y(M) = ym.sin(2πf.(t-x/v))
= ym.sin(2π.(f t-x/l)).
En déduire la valeur
de la longueur d’onde λ, puis celle de la célérité c du son dans l’air.
l =M1M2
= 27 cm ; v = l f =
0,27*1250 =337,5 ~3,4 102 m/s.
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Le document suivant présente un questionnaire soumis à des élèves et
quelques résultats obtenus concernant la propagation d’un son et
l’influence du milieu. Il s’agissait pour le chercheur en didactique
d’étudier les conceptions des élèves sur ce thème.
On considère quatre tubes : le premier est rempli d’air, le second est
rempli d’eau, le troisième est rempli d’acier et dans le quatrième le
vide a été fait (il n’y’a rien). À une extrémité de chaque tube, un
haut-parleur (H.P.) est branché et à l’autre extrémité se trouve un
microphone (M.) relié à un magnétophone. Tous les haut-parleurs,
microphones et magnétophones sont identiques. Tous les haut-parleurs
commencent à émettre la note « la » au même instant et s’arrêtent au
même instant.
1) Quels sont les microphones qui enregistrent un son et quels sont
ceux qui n’en enregistrent pas ? Expliquer pour chaque tube pourquoi.
2) Pour les microphones qui enregistrent un son : Commencent-ils à
enregistrer un son au même instant ?
Oui, pourquoi ? Non, pourquoi ? Classez les microphones par instant
d’arrivée du son croissant et justifiez votre réponse.
Quelques résultats obtenus pour 108 élèves de troisième, seconde et
première scientifique, avant enseignement sur la propagation du son :
- Un son peut se propager dans le vide (44%).
Exemple : « Oui pour le vide : le son ne rencontre aucune opposition »
(réponse R6).
- La propagation d’un son est impossible dans un liquide (22%) ou dans
un solide (61%).
Exemple : « Oui, sauf l’acier plein parce que le son ne pourra pas
traverser le tube plein pour être enregistré, et l’eau » (réponse R7).
- La vitesse de propagation du son dépend du milieu (76%). Pour
beaucoup de ces élèves, un son se propage plus vite dans le vide que
dans l’eau ou l’acier.
On retrouve ce type de réponse après enseignement (élèves de première
et terminale scientifiques, étudiants des deux premières années
d’université scientifique) :
Exemple : « la vitesse de propagation dépend du milieu. Elle est
freinée par les collisions avec les molécules plus ou moins nombreuses
du milieu : eau, air, vide (ordre croissant donné pour les
vitesses) » (réponse R8).
Définir
ce qu’on entend, en didactique des sciences, au travers de la notion de
« conception » et argumenter autour des difficultés posées, à
l’enseignant, par ces « conceptions » dans l’apprentissage des sciences.
L'enseignement de la physique se heurte à des conceptions
"spontanées" ( représentations types ) qui peuvent faire obstacle
à l'apprentissage parce qu'elles s'opposent au "bon sens" commun.
Répondre
au questionnaire tel qu’un physicien le ferait.
1) Un son ne se propage pas dans le vide : seul le microphone placé à
l'extrémité du tube dans lequel le vide est fait ne perçoit rien.
2) La vitesse du son est d'autant plus grande que la masse volumique du
milieu et sa compressibilité sont faibles : Vacier > Veau
>Vair. Les microphones ne perçoivent pas le
son au même instant.
Proposer
un libellé (une courte phrase) permettant de caractériser la conception
des élèves conduisant aux réponses R6, R7 et R8.
"Un son s'accompagne d'un transport de matière".
Proposer
le moyen qui vous semble le plus efficace pour déconstruire la
conception décrite dans la question précédente.Une onde
mécanique transporte de l'énergie, sans transport de matière.
Un bateau pris dans une houle se déplace verticalement ( son énergie
augmente de l'énergie potentielle mgH ) lors du passage de
l'onde, puis il revient à sa position initiale. Le navire ne se déplace
pas suivant une direction horizontale.
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