Microscopie optique : concours CAPLP maths sciences 2012. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies vous proposant des publicités adaptées à vos centres d’intérêts. |
|||||||||||||||
.
. |
|||||||||||||||
|
|||||||||||||||
Un microscope est un instrument d'optique destiné à observer
d’objets ou détails d'objets dont les dimensions sont de l'ordre du
micromètre. Il est constitué de deux systèmes convergents : un objectif
et un oculaire.
L’objectif du microscope utilisé par les élèves est assimilé à une lentille L1 plan convexe en verre, d’indice de réfraction n. L’indice de l’air entourant la lentille est pris égal à 1,00. Le dioptre d’entrée de la lentille L1 est plan. Le dioptre de sortie est sphérique, de rayon R = CS = 8,32 mm avec C, le centre du dioptre sphérique et S, le point de concours du dioptre sphérique avec l’axe optique. Le centre optique O1 de la lentille est le point de concours du dioptre plan avec l’axe optique. L’épaisseur de la lentille, e = O1S = 1,35 mm, est inférieure au rayon R du dioptre de sortie. Un faisceau lumineux incident, assimilé à un rayon de lumière lumière, arrive parallèlement à l’axe optique sur le dioptre plan en un point A. Ce rayon et l’axe optique sont séparés d’une distance h = 1,00 mm. Le schéma ci-dessous est réalisé sans souci d’échelle. Le faisceau lumineux incident est monochromatique. Reproduire sur la copie le schéma ci-dessus puis tracer sans souci d’échelle la marche d’un faisceau monochromatique incident traversant la lentille et réfracté au point B où le rayon arrive sur le dioptre sphérique. Faire figurer les angles d’incidence i et de réfraction r au point B. Montrer que l’angle d’incidence i au point B s’écrit : i = sin-1(h/ R). Dans le triangle rectangle CHB : sin i = h / CB = h / R ; i = sin-1(h/ R). Exprimer l’angle de réfraction r en fonction de n, nair, h et R. n sin i = nair sin r ; sin r = n / nair sin i ; r = sin-1( n / nair sin i). Discuter suivant les valeurs de l’angle d’incidence i, les trajets possibles du rayon incident au point B pour un indice de réfraction moyen de valeur n = 1,52. La plus grande valeur possible de sin r est 1. Il existe un angle d'incidence limite ilim au delà duquel la réfraction ne se produit plus. ilim = sin-1(n/nair) = 41,1°. Il y a réfraction en B si l'angle d'incidence i est inférieur ou égal à ilim. Il y à réflexion totale en B si i est supérieur à ilim. On considère que le faisceau lumineux incident est constitué de deux radiations de longueurs d’onde dans le vide l1 = 450 nm et l2 = 650 nm. Les indices de réfraction du verre correspondant aux longueurs d’onde l1 et l2 sont respectivement n1 = 1,53 et n2 = 1,51. Justifier la différence entre les valeurs des indices n1 et n2. Le verre est un milieu dispersif pour une lumière polychromatique. Préciser les couleurs des radiations de longueurs d’onde l1 et l2. Calculer les valeurs des angles de réfraction r1 et r2 respectifs. Qu’observe-t-on à la sortie de la lentille ? Quel type de défaut optique de la lentille étudiée est ainsi mis en évidence ? 450 nm : indigo ; 650 nm : rouge. i = sin-1(1,00/ 8,32) =6,90° ; r1 = sin -1((n/nair sin i) =sin -1((1,53 sin 6,90) = 10,6°. r2 = sin -1((n/nair sin i) =sin -1((1,51 sin 6,90) = 10,5°. L'indigo est plus dévié que le rouge : le principal défaut d'une lentille est appelé défaut d'aberrations chromatiques ; l'image d'un point est une petite tache irrisée de rouge ou de bleu. L’objectif d’un microscope est souvent constitué d’une succession de lentilles accolées ayant des verres de pouvoirs dispersifs différents afin d’obtenir un objectif achromatique. Expliquer ce dernier terme. Ces objectifs sont corrigés pour le rouge et le bleu : ils ne présentent pas d'aberrations chromatiques. Pour une valeur moyenne de l’indice de réfraction n = 1,52, déterminer le diamètre minimum Dmax de la lentille permettant d’éviter le phénomène de réflexion totale. Ce phénomène peut-il se produire avec la lentille L1 ? L'angle d'incidence limite ilim en B permettant d'éviter la réflexion totale est tel que : sin ilim = 1/n = 1/1,52 = 0,658. L'angle d'incidence en B doit être inférieur à ilim pour éviter la réflexion totale. Or sin ilim =h / CB ; CB = h / sin ilim = 1,00 / 0,658 = 1,52 mm. Dmin > 2 CB = 3,04 mm. Ce phénomène de réflexion totale ne peut pas se produire avec la lentille L1 car son diamètre est égal à 2*8,32 = 16,6 mm, valeur bien supérieure à 3,04 mm. On considère à nouveau que la lentille L1 a un indice de réfraction moyen de valeur n = 1,52. En utilisant le schéma réalisé, nommer le point d’intersection du rayon réfracté avec l’axe optique. Un rayon incident parallèle à l'axe optique principal émerge en passant par le foyer principal image de la lentille. Montrer que la distance L séparant le centre optique O1 et ce point peut se mettre sous la forme : L =R (cos i-1) + e + h / tan (r-i). L = O1K + KF = O1S -KS + KF = O1S -( CS-CK) + KF = e - R+R cos i +h / (tan(r-i)). Calculer la valeur de L pour h = 1,00 mm puis h = 2,50 mm. Quel type de défaut optique de la lentille est ainsi mis en évidence ? h = 1,00 mm : i = sin-1(h/ R)= i = sin-1(1,00 / 8,32 )=6,903 ) ; cos i =0,993. r = sin-1( n / nair sin i)= sin-1( 1,52 sin 6,903)=10,5° ; L = 8,32 ( 0,993 -1) +1,35 +1,00 / tan (10,5-6,90)= -0,0582 +1,35 + 15,77 ~17,1 mm. h = 2,50 mm : i = sin-1(h/ R)= i = sin-1(2,50 / 8,32 )=17,49 ) ; cos i =0,954. r = sin-1( n / nair sin i)= sin-1( 1,52 sin 17,49)=27,18° ; L = 8,32 ( 0,954 -1) +1,35 +2,50 / tan (27,18-17,49)= -0,383 +1,35 + 14,64 ~15,6 mm. L'aberration sphérique : les rayons provenant du bord et du centre de l'optique ne focalisent plus au même point. Si la lentille est supposée mince et utilisée dans les conditions de Gauss, montrer, en faisant les approximations appropriées, que la distance L s’écrit : L ≈ R /(n-1). En utilisant cette relation, discuter les conditions de stigmatisme d’une lentille mince. tan(r-i) ~ r-i en radian ; cos i -1 ~ 0 ; r ~ n i ; r-i ~(n-1) i ; L ~ e + h / ( (n-1) i). Or sin i ~ i ~ h / R d'où L ~ e + R / (n-1). Si la lentille est supposée mince, e est négligeable devant R/(n-1). Les lentilles minces sphériques donnent d'un point A une image unique que dans les conditions de Gauss : les rayons lumineux sont proches de l'axe et peu inclinés par rapport à l'axe.
Dans la suite, toute lentille mince sera supposée rigoureusement stigmatique quelle que soit la position de l’objet. Étude de l’oculaire du microscope. L'oculaire du microscope étudié est assimilé à une lentille mince convergente L2 de distance focale f’ étudiée a priori dans les conditions de Gauss. Afin de déterminer la distance focale f’ de l’oculaire, un objet lumineux AB perpendiculaire à l’axe optique de la lentille L2 est positionné à la graduation zéro sur un banc optique. L’écran fixe est placé à une distance D supérieure à 4f’ de l’objet. Montrer qu’il existe sur le banc optique, deux positions O2a et O2b du centre optique de la lentille pour lesquelles l’image A’B’ de l’objet AB est nette sur l’écran. La distance séparant les deux positions O2a et O2b précédentes est notée d. Déterminer l’expression de f’ en fonction de d et D. En déduire la valeur de f’ sachant que D = 20,0 cm et d = 15,5 cm.
Lorsque l’objet AB est placé à 1,5 cm de la lentille L2, utilisée comme une loupe, son image est située à 6,0 cm de L2. Déterminer par un tracé, la position des foyers principaux objet et image de L2 et positionner l’image A’B’. Retrouver la valeur de f’ à partir de la construction géométrique. La puissance P d’une loupe et son grossissement G sont définis par les relations : P = α’ / AB et G = α’/α, avec : α’ : l’angle sous lequel est vue l’image A’B’ donnée par la loupe. α : le diamètre apparent de l’objet, c’est l'angle de vision directe à l'oeil nu de l'objet placé à la distance dm = 25,0 cm de l’oeil. Exprimer puis calculer la puissance P et le grossissement G de la lentille L2 utilisée comme une loupe lorsque l’oeil de l’observateur est placé au foyer image F’ de la lentille L2. On supposera que tanα’ ≈ α’. Le grandissement transversal est égal à : O2A'/O2A =A'B' / AB = 6/1,5 = 4 ; tan a' ~a'= A'B' / A'F'= 4 AB /0,08. P = 4/0,08 = 50 m-1. tan a ~ a = AB / dm =AB / 0,25 = 4 AB ; G = 12,5 m-1 ou dioptries.
Exprimer puis calculer le grossissement du microscope en fonction de |g1| et du grossissement G2 de l'oculaire. G = a'/a ; tan a' ~a' = A1B1 / f'2 ; tan a ~a = AB / dm ; G = A1B1 / AB *dm/ f'2 = |g1| *dm/ f'2 = |g1| G2. G = 10 *0,25 / 0,02 =125. L'observateur place son oeil dans le plan du cercle oculaire du microscope. Donner la définition du cercle oculaire. Le cercle oculaire ( C'D' figure ci-dessous) d'un instrument d'optique est l'image de l'objectif à travers l'oculaire. Déterminer la position du cercle oculaire par rapport à l'oculaire. Quel est l'intérêt de connaître ce paramètre ? Tous les rayons qui entrent dans le microscope par
l'objectif sortent donc par le cercle oculaire. |
|||||||||||||||
|