QCM physique (tobogan de plage, acoustique : écoute sur la plage ) : concours médecine. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies vous proposant des publicités adaptées à vos centres d’intérêts. |
|||||||
.
. |
|||||||
|
|||||||
Dans un parc d’attraction, on installe le toboggan d’eau ci-contre. La hauteur du point d’injection d’eau, en A, vaut H = 10 m, celle du point de sortie du toboggan, vaut L = 2 m. Le niveau d’eau dans la piscine (en B) est situé à une hauteur h = 1 m plus bas que le point de sortie du toboggan. Le niveau d’eau en B est stable. La taille de la pompe et les épaisseurs des canalisations et de la coulée d’eau sur le toboggan sont négligeables devant les hauteurs du système (contrairement au dessin). Le circuit d’eau est continu, permanent et alimenté par une pompe électrique située entre les points D et E pour compenser les pertes par frottements dans les tuyaux CD et EA. Les frottements sont négligeables dans le reste du circuit. La canalisation CD a une section S = 0.01 m2, un rayon rCD et une longueur lCD. La canalisation EA a un rayon rEA = rCD/2 et une longeur lEA = lCD/2. Les pertes de Poiseuille dans le tronçon CD sont estimées à |ΔpCD| = 6000 Pa. On mesure une vitesse vA = 0.5 m/s de l’eau en A. On note patm la pression atmosphérique, g ≈ 10 m s-2 l’accélération de la pesanteur et ρ = 103 kg m-3 la masse volumique de l’eau. Un pingouin, de masse m = 20 kg, s’élance en A à la même vitesse vA que l’eau. Il glisse sans frotter, puis plonge dans la piscine. Cocher la ou les propositions vraies concernant la pression de l’eau le long du toboggan : A. Elle diminue en descendant ; B. Elle est uniforme le long du toboggan ; C. Elle augmente en descendant D. Elle est nulle ; E. Elle est égale à la pression atmosphérique en A. L'eau est constamment en contact avec l'atmosphère et son épaisseur est faible. La pression de l'eau est égale à la pression atmosphérique tout le long du tobogan. 2.Cocher la ou les propositions vraies : A. Le pingouin reçoit de l’énergie de l’attraction terrestre. B. L’énergie potentielle du pingouin décroît pendant la descente. C. L’énergie potentielle du pingouin augmente pendant la descente. D. Le pingouin descend plus vite que l’eau. E. Le pingouin descend moins vite que l’eau.. Le pingoin glisse sans frottement : il descend à la même vitesse que l'eau. On choisit l'origine de l'énergie potentielle de pesanteur au point le plus bas, en B. L'énergie potentielle du pingoin diminue lors de la descente ; donc B.
A. ΔE < 0 ; B. ΔE > 0 ; C. |ΔE| = 1600 J ; D. |ΔE| = 1800 J ; E. |ΔE| = 2000 J L'altitude du centre d'inertie du pingoin diminue ; l'énergie potentielle diminue et DE<0, donc A. DE = -mgh = -20*10*9 = -1800 J, donc D. 5. Calculer la vitesse vIP d’impact du pingouin à la surface de la piscine. Cocher la ou les propositions vraies : A. vIP < vA ; B. vIP > vA ; C. vIP = (2gH)1/2 ; D. vIP = 13.4 m/s ; E. vIP = 14.1 m/s Energie mécanique en A : mgH +½mv2A ; énergie mécanique en B : mg(L-h) +½mv2IP ; Conservation de l'énergie mécanique : mgH +½mv2A = mg(L-h) +½mv2IP ; 2gH +v2A = 2g(L-h) +v2IP ; v2IP = v2A +2g(H-L+h) =v2A +2g(H-L+h) , donc B. vIP =( 0,25 +20*9 )½=13,4 m/s, donc D. 6. On étudie les vitesses de l’eau le long du circuit. Cocher la ou les propositions vraies : A. la vitesse est constante le long du toboggan. B. l’eau de la piscine, à la surface, a une vitesse vB = vIP. C. la vitesse sur le tronçon CD vaut vCD = vA /4. D. vCD = vA /2. E. vCD = 4 vA . La vitesse de l'eau augmente lors de la descente ( chute d'eau ) ; la surface de la piscine est grande, la vitesse de l'eau en B est pratiquement nulle. La canalisation CD a une section S = 0.01 m2, un rayon rCD. La canalisation EA a un rayon rEA = rCD/2 donc une section 4 fois plus petite que celle de la canalisation CD. La conservation du débit volumique conduit à : vEA =vA = 4vCD, donc C. 7. On étudie les pertes de Poiseuille ΔpCD et ΔpEA dans les tuyaux CD et EA, en valeur absolue. Cocher la ou les propositions vraies : A. les pertes sont plus fortes dans le long tuyau CD. B. ΔpCD / ΔpEA = 1/16 ; C. ΔpCD / ΔpEA = 1/8 ; D. ΔpCD / ΔpEA = 2 ; E. ΔpCD / ΔpEA = 32. La loi de Poiseuille donne également les pertes de charge : D p = 8h L /
(pr4) Qv.
8. On étudie l’écoulement visqueux de l’eau entre le point B à la surface de la piscine et le point D d’entrée de la pompe. On note pB et pD les pressions en ces points. Cocher la proposition vraie : A. pB + 0.5 ρ vIP2 + ρg (L-h) = pD + 0.5 ρ vCD2 + ΔpCD ; B. pB + ρg (L-h) = pD + 0.5 ρ vCD2 + ΔpCD C. pB + ρg (L-h) = pD + 0.5 ρ vCD2 - ΔpCD D. pB + 0.5 ρ vIP2 + ρg (L-h) = pD + 0.5 ρvCD2 - ΔpCD E. aucune des équations précédentes n’est vraie Bernoulli appliqué à un fluide réel avec pertes de charge (1) correspond à B, (2) correspond à D ½ρ (vCD2 -vB2 ) + ρg (h-L) + pD -pB = - ΔpCD avec vB~0 la surface de la piscine est grande, la vitesse de l'eau en B est pratiquement nulle. pB + ρg (L-h) = pD + ½ρ vCD2 + ΔpCD donc B. 9. On étudie l’écoulement visqueux de l’eau entre l’entrée de la pompe, D, et le haut du toboggan, A. On note Δπ la surpression, en valeur absolue, délivrée par la pompe. Cocher la ou les propositions vraies : A. pE = pD + Δπ vrai. B. pE = pD - Δπ C. pA + ΔpEA + 0.5 ρ vA2 + ρgH = pD + Δπ + 0.5 ρvCD2 D. pA + Δπ + 0.5 ρ vA2 + ρgH = pD + ΔpEA + 0.5 ρvCD2 E. pA + 0.5 ρ vA2 + ρgH = pD + ΔpEA + Δπ + 0.5 ρvCD2 Bernoulli appliqué à un fluide réel avec pertes de charge et avec une machine de puissance p ( débit volumique Q ) ½ρ (vA2 -vCD2 ) + ρg H + pA -pD = - ΔpEA + Δπ ; pA + ½ρ vA2 + ρg H = pD + ½ρ vCD2 - ΔpEA + Δπ ; donc C. 10. Calculer la surpression Δπ délivrée par la pompe. Cocher la proposition vraie : A. Δπ = -1 atm ; B. Δπ = -0.5 atm ; C. Δπ = 0.4 atm ; D. Δπ = 1 atm ; E. Δπ = 1.4 atm. Δπ =½ρ (vA2 -vCD2 ) + ρg H + pA -pD +ΔpEA ; pD = pB + ρg (L-h) - ½ρ vCD2 - ΔpCD ; Δπ =½ρ (vA2 -vCD2 ) + ρg H + pA -pB - ρg (L-h) + ½ρ vCD2 + ΔpCD + ΔpEA ; Δπ =½ρ vA2 + ρg (H+h-L) + pA -pB + ΔpCD + ΔpEA avec pA =pB = patm. Δπ =500* 0,52 + 9 104 + 6000 + 6000*8 =144125 Pa ~ 1,4 atm, donc E. 11. On considère la puissance P mécanique que doit délivrer la pompe. Cocher la ou les propositions vraies : A. P < 0 ; B. P > 0 ; C. |P| = S vCD Δπ ; D. |P| = S vA Δπ ; E. la puissance P s’exprime en kg m2 s-3. P >0 si le fluide reçoit de l'énergie de la machine (pompe) ; donc B. Δπ = P / Q avec Q débit volumique Q = S vCD ; donc C. Puissance (watt) =surface fois vitesse fois pression ; pression = force / surface ; force = masse fois accélération ; P = vitesse *masse *accélération ( kg m2 s-3 ) ; donc E. 12.Cocher la proposition vraie : A. |P| = 10 W ; B. |P| = 50 W ; C. |P| = 120 W ; D. |P| = 180 W ; E. |P| = 500 W. |P| = S vCD Δπ = 0,01*0,125 *144125 =180 W, donc D. 13. On considère la puissance Pel électrique qu’on doit fournir à la pompe qui a un rendement ε 90%. Cocher la ou les propositions vraies : A. |Pel| = ε P ; B. |Pel| = P / ε vrai ; C. |Pel| = 130 W ; D. |Pel| = 200 W ; E. |Pel| = 450 W 180 /0,9 =200 W, donc D.
4. On étudie l’intensité sonore IP totale qui atteint le pavillon de votre oreille venant des bruits environnants, ainsi que le niveau sonore LP correspondant. Cocher la ou les propositions vraies : A. IP = [Imer2 + 100 I1(D)2]1/2 ; B. IP = Imer + 10 I1(D) ; C. LP = 41.5 dB ; D. LP = 43 dB ; E. LP = 100 dB. Les intensités sonores s'ajoutent, donc B. IP =10-8 + 10 *10-9 = 2 10-8 W m-2 ; LP =10 log( 2 10-8 / 10-12) =43 dB, donc D. 5. Calculer la différence de niveau sonore, LT-LP entre le tympan et l’entrée du pavillon. Cocher la ou les propositions vraies : A. LT-LP > 0 ; B. LT-LP < 0 ; C. LT-LP = 0 dB ; D. |LT-LP| = 9 dB ; E. |LT-LP| = 18 dB. IT = P / ST ; IP = P / SP = P / (8ST ) = IT / 8 ; LT = 10 log ( IT / Iréf) ; LP = 10 log ( IP / Iréf) =10 log ( IT / (8Iréf) ) ; LT > LP, donc A. LT - LP =10 log ( IT / Iréf) - 10 log ( IT / (8Iréf) ) = 10 log ( IT / Iréf) - 10 log ( IT / Iréf) + 10 log 8 = 9 dB, donc D. 6. On mesure un coefficient de transmission en intensité T = 10-3 entre l’air et les tissus. Cocher la ou les propositions vraies : A. T = |Zair - Ztissus| / (Zair + Ztissus) ; B. T = (Zair - Ztissus)2 / (Zair + Ztissus)2 ; C. T = 1 - (Zair - Ztissus)2 / (Zair + Ztissus)2 ; D. T = 4 Zair Ztissus / (Zair + Ztissus)2 vrai ; E. aucune des expressions ci dessus n’est vraie 1 - (Zair - Ztissus)2 / (Zair + Ztissus)2 =[ (Zair + Ztissus)2 - (Zair - Ztissus)2 ] / (Zair + Ztissus)2 = 4 Zair Ztissus / (Zair + Ztissus)2, donc C. 7. On note IT l’intensité de l’onde, de niveau sonore LT, qui atteint le tympan au bout du conduit auditif, dans l’air. Calculer la perte relative d’intensité de l’onde sonore qui pénètre dans le liquide de la cochlée par rapport à IT. Cocher la ou les propositions vraies : A. ΔI / IT > 0 ; B. ΔI/IT < 0 ; C. |ΔI/IT| = 1 - T3 ; D. |ΔI/IT| = 1 - 3T ; E. |ΔI/IT| = (1 - T)3. DI = (Itransmise- IT ) ; DI / IT = Itransmise / IT -1 avec T =Itransmise / IT ; DI / IT = T-1, négatif, donc B. 8. Les osselets de l’oreille moyenne ont pour rôle d’éviter cette perte et d’amplifier mécaniquement la surpression sonore pour augmenter le niveau sonore Lc à l’entrée de la cochlée de 26 dB par rapport à LT. Calculer Lc pour l’ensemble des bruits environnants. Cocher la proposition vraie : A. Lc = 26 dB ; B. Lc = 51 dB ; C. Lc = 60 dB ; D. Lc = 78 dB ; E. Lc = 85.5 dB. LP = 43 dB ; LT - LP = 9 dB ; LT = 43+9 = 52 dB ; Lc = 26 +LT = 78 dB, donc D. 9. Le vendeur de glaces marche vers vous à la vitesse v = 1 m/s, en sifflotant à la fréquence f = 500 Hz. Calculer la variation relative de fréquence (f ’-f)/f entre la fréquence f émise et celle f ’ que vous percevez. Cocher la ou les propositions vraies : A. le son perçu est plus aigu ; B. le son perçu est plus grave ; C. (f ’-f)/f = +0.29 % ; D. (f ’-f)/f = -0.29 % ; E. (f ’-f)/f = +2.9 %. Effet Doppler : f ' =c/(c-v) f = 340/339 *500 = 501,47 Hz, la fréquence étant plus élevée, le son est plus aigu, donc A. (f ' -f) / f =1,147 / 500 =2,9 10-3 ( 0,29 %), donc C. |
|||||||
|