Analogies
entre oscillateurs électrique et mécanique, photons, solide sur une
piste circulaire,
concours orthoptie Toulouse 2004.
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Conditions initiales : charge qA du condensateur qA
=- QB = Qm positive ; l'interrupteur K est ouvert.
Le solide est initialement au repos et dans la position d'élongation
maximale x(0) = Xm positive. On le lâche à t=0. Etablir
l'équation différentielle régissant la charge du condensateur.
uAB = Ldi/dt = 0 avec uAB = QA /
C et i = dQB/dt = -dQA/dt ; di/dt = -d2QA/dt2. QA
/ C +Ld2QA/dt2 = 0 ; d2QA/dt2 +QA / (LC)
= 0
On pose w02
= 1/(LC) : d2QA/dt2
+ w02QA =0. Etablir l'équation
différentielle régissant l'élongation du solide.
P : poids ; R : action du support ; F : force de rappel.
En projetant sur l'axe x'x la relation entre vecteurs
traduisant la seconde loi de Newton appliquée sur le mobile, on établit
la relation entre K, m, x et ax = d2x/dt2.
-Kx = m d2x/dt2
; d2x/dt2+ K/m
x = 0. On pose w02 =K/m. d2x/dt2
+w02 x = 0.
Quelle est la
période propre de ces deux oscillateurs ?
T0 = 2 p / w0 ; T0 = 2 p (LC)½ ; T0 = 2 p (m/K)½.
Etude énergétique du
circuit LC.
Donner
l'expression de l'énergie emmagasinée dans le condensateur. EC(t)
= ½QA2/C. Donner
l'expression de l'énergie emmagasinée dans la bobine. EL(t)
= ½Li2. Que
peut-on dire de la somme EC(t)+ EL(t) ?
Dans la mesure où la résistance de la bobine est négligeable, la somme EC(t)+
EL(t) est constante, égale à l'énergie initiale, c'est à
dire ½Qm2/C.
Etude énergétique du
pendule mécanique.
Donner
l'expression de l'énergie potentielle du ressort. Ep(t)
= ½kx2. Donner
l'expression de l'énergie cinétique du pendule. Ec(t)
= ½m v2. Que
peut-on dire de la somme Ep(t)+ Ec(t) ?
Dans la mesure où les forces de frottement sont négligeables, la somme
Ep(t)+ Ec(t) est constante, égale à l'énergie
initiale, c'est à dire ½kXm2.
L'analyse du spectre
d'émission d'une lampe à vapeur de sodium révèle la présence de raies
de longueurs d'onde bien définies. Justifier
la discontinuité du spectre.
L'énergie de l'atome est quantifiée, seules quelques valeurs sont
possibles. Indiquer
à quelle transition correspond pour l'atome de sodium, l'émission de la
raie jaune de longueur d'onde l = 589,0 nm.
La différence d'énergie entre les deux niveaux est DE = hc/l = 6,62 10-34 *3 108
/ 589 10-9 = 3,37 10-19 J.
3,37 10-19 / 1,6 10-19 = 2,11 eV.
C'est la différence d'énergie entre le niveau fondamental et l'état
excité 1.
L'émission de la raie jaune correspond du retour de l'atome
excité ( n=2) à l'état fondamental ( n=1). Comment
réagit un atome de sodium, initialement dans l'état fondamental,
lorsqu'il interagit avec un photon de longueur d'onde l= 589,0 nm ?
L'atome absorbe ce photon et passe dans le premier état excité. Que se passe t-il si
l'atome de sodium, initialement dans l'état fondamental, reçoit un
photon d'énergie 2,50 eV ?
L'énergie du photon ne correspond pas à la différence d'énergie entre
deux niveaux de l'atome : ce photon n'est pas absorbé par l'atome.
L'atome reste à l'état fondamental.
L'atome de sodium,
dans son état fondamental, est heurté par un électron d'énergie 2,50
eV. Lors de l'interaction, l'atome de sodium reste pratiquement
immobile et passe à un état excité. Quelle
est l'énergie cinétique de l'électron après son interaction avec l'atome
?
L'électron cède 2,11 eV à l'atome : ce dernier passe de l'état
fondamental au premier niveau excité.
L'énergie cinétique de l'électron après interaction vaut : 2,50-2,11 =
0,39 eV ou 0,39*1,6 10-19 = 6,24 10-20 J.
Quelques instant après cette interaction, l'atome de sodium se
désexcite en émettant un photon. Quelle
est la longueur d'onde de celui-ci ? 589 nm.
Un mobile de masse m,
supposé ponctuel, peut glisser le long d'une piste ABC. Le
mouvement a lieu dans le plan vertical. La partie curviligne est un quart de
cercle parfaitement lisse, de telle sorte que les frottements y sont
négligeables. Le mobile est lancé en A avec une vitesse vA =
2 m/s, verticale et dirigée vers le bas. Etablir
l'expression de la vitesse vM du mobile en un
point quelconque du quart de cercle en fonction de vA,
g, q, r et m. Le mobile est soumis à son poids et à
l'action du support, perpendiculaire au support en l'absence de
frottement.
L'action du plan, perpendiculaire à la vitesse, ne travaille pas.
Le travail du poids est moteur en descente : W = mg ( zA-zM). On choisi B comme référence
des altitudes. zA= r ;zM = r(1-cosq) ; W = mg r cosq.
Ecrire le théorème de l'énergie cinétique entre les points A et M :
½mv2M-½mv2A = mg r cosq. v2M= v2A +2g r cosq ; vM = ( v2A +2g r cosq)½. A.N : r = 1 m ; g = 10 m s-2 ;
q = 30°. vM = (22 +20 cos30)½= 4,6 m/s. Etablir
l'expression littérale du module de la réaction de la piste puis
la calculer. (m = 150 g )
R = 0,15 ( 4 +30*cos30) =4,5 N.
La portion BC est rectiligne et rugueuse. On peut assimiler les forces
de frottements à une force unique, constante et opposée au mouvement. Sachant
que vC = 2 m/s, calculer
la valeur de la force de frottement. BC = 2 m
Entre B et C, le poids et l'action du plan, perpendiculaires à la
vitesse ne travaille pas.
Le travail des frottement est résistant et vaut -f BC.
La vitesse en A est égale à la vitesse en C. Entre A et C, l'énergie
cinétique ne change pas.
Le théorème de l'énergie cinétique donne : mg r -fBC = 0
f = mgr / BC = 0,15*10*1 / 2 = 0,75
N. Calculer
le travail des frottements sur la portion BC.
-f BC = 0,75 * 2 = -1,5 J.