Mathématiques, physique chimie. Bac STi2D 09 / 2025 secours.

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Transferts thermiques dans une glacière. 5 points.
On souhaite savoir combien de temps une boisson peut rester au frais dans une glacière. On considère que la boisson reste fraîche tant que sa température est inférieure à 17°C.
Partie 1
On considère une glacière réfrigérante comprenant un dispositif de refroidissement de ce qu’elle contient. La paroi de la glacière est composée de deux couches de polypropylène (PP) d’épaisseur ePP = 0,25 cm et d’une couche de mousse de
polyuréthane (PU) d’épaisseur ePU = 4,5 cm.
On donne les conductivités thermiques des matériaux :
- Polypropylène (PP) : lPP = 0,20 W·K-1·m-1.
- Mousse polyuréthane (PU) : lPU = 0,025 W·K-1·m-1.
On rappelle que la résistance thermique surfacique rth d’une paroi constituée d’un matériau unique est donnée par la relation :
rth=e / l
où e est l’épaisseur du matériau (en m) et l sa conductivité thermique (en W·K-1·m-1).
La résistance thermique Rth d’une paroi de surface S est donnée par la relation :Rth=rth /S.
Q1. Calculer la valeur de la résistance thermique surfacique de la couche de mousse de polyuréthane rPU.
rPU =ePU / lPU =0,045 / 0,025=1,8 m2·K·W-1.
Q2. Montrer que la résistance thermique surfacique rth de la paroi de la glacière est voisine de 1,83 m2·K·W-1.
rth = rPU +2ePP / lPP =1,8 + 2 x0,0025 /0,2=1,8 +0,25~1,83 m2·K·W-1.
Q3. La surface totale S des parois de la glacière vaut S = 1,2 m2. Calculer la résistance thermique Rth globale entre l’intérieur de la glacière et l’air extérieur.
Rth = rth / S = 1,83 / 1,2=1,525 ~1,53 K·W-1.
Le dispositif de refroidissement fonctionne un moment puis est interrompu à un instant pris comme origine des temps t = 0. La glacière demeure fermée pendant 1 h dans une pièce dont la température ambiante est constante et vaut qext = 24,2°C.
Le suivi temporel de la température à l’intérieur de la glacière a permis d’obtenir le graphique de la figure  ci-après.
Données :
- capacité thermique de la glacière et de son contenu: cg = 3,6 kJ·°C-1 ;
- on admet que la glacière et son contenu sont à la même température.
Q4. La température initiale de l’air contenu dans la glacière est q i = 13,4°C. En utilisant la figure, indiquer la valeur q f de la température de l’air contenu dans la glacière après une heure.

Q5. Calculer la valeur de la variation d’énergie interne DU du système formé par la glacière et son contenu entre les instants t = 0 et t = 1 h.
DU =cg ( q f -q i)=3,6 (19-13,4)=20,16 kJ.
Q6. Représenter une paroi latérale de la glacière et préciser le sens du transfert thermique au travers de celle-ci.
Transfert thermique du corps chaud, la pièce, vers le corps froid, l'intérieur de la glacière.
Pendant les 500 premières secondes, la température passe de q i = 13,4°C à q 500 = 14,4°C.
Q7. Montrer que le flux thermique moyen reçu par la glacière durant les 500 premières secondes est voisin de 7,2 W.
F =cg (q 500 -q i) / 500 =3,6 103/ 500=7,2 W.
On rappelle la relation entre le flux thermique F, la résistance thermique globale Rth et la différence de température entre l’extérieur et l’intérieur de la glacière qextqint :
F =(qextqint) / Rth.
Q8. Montrer que la résistance thermique globale Rth de la paroi de la glacière mesurée par cette méthode est voisine de 1,4 K·W-1. On admettra que pendant les 500 premières secondes, la différence
qextqint vaut 10,3°C.
Rth= (qextqint) / F =10,3 / 7,2~1,4 K W-1.
Q9. Comparer le résultat de la question Q8 à celui de la question Q3 et commenter.
L'écart entre les deux résultats est de l'ordre de 10 %. Ces deux valeurs sont compatibles.

Partie 2
On détermine un modèle numérique à partir de l’expérience de la partie 1. On suppose que la fonction 𝜃 modélisant la température de l’air contenu dans la glacière, en degré Celsius, en fonction du temps t, en seconde, est définie sur l’intervalle [0; +∞[ par :
f(t) = −10,8 exp(-t / 5040) +24,2.
Q10. Déterminer la limite de f(t) en +oo  et analyser le résultat dans le contexte de l’exercice.
exp(-t / 5040) tend vers zéro si t tend vers +oo et f(t) tend vers 24,2°C.
Au bout d'un temps suffisamment long, la température à l'intérieur de la glacière est égale à celle de la pièce.

Q11. Résoudre l’inéquation f(t) >17. Interpréter le résultat dans le contexte de l’exercice.
−10,8 exp(-t / 5040) +24,2 > 17.
10,8 exp(-t / 5040) -24,2 < -17.
exp(-t / 5040) < (-17+24,2) / 10,8.
exp(-t / 5040) < 0,667.
-t /5040 < ln(0,667 )
-t / 5040 < -0,4055.
t > 0,4055 x5040 ; t > 2043 s.
Au delà de 2043 s, la boisson n'est plus fraiche.


Étude d’une centrale à cycle combiné. 6 points
Une centrale thermique à cycle combiné, comme celle de Bouchain dans le Nord de la France, dispose de deux
turbines : une turbine à gaz pour réaliser une combustion de gaz naturel et une turbine à vapeur pour valoriser l’énergie
des vapeurs issues de la combustion. Le rendement d’une telle centrale peut dépasser 60%, alors que le rendement
d’une centrale thermique à gaz classique se situe autour de 40%. Source : edf.fr
On se propose dans cet exercice d’étudier les caractéristiques particulières d’une centrale à cycle combiné.
Partie 1 – Étude du fonctionnement d’une centrale thermique à gaz classique
Dans cette première partie, on considère le fonctionnement d’une centrale thermique à gaz classique.
L’énergie produite par la combustion du gaz naturel permet de mettre un alternateur en mouvement et de produire de l’électricité. La chaîne de conversion énergétique d’une centrale à gaz simple est représentée sur la figure ci-dessous. Les valeurs des rendements de conversion énergétique sont indiquées pour la turbine à gaz et pour l’alternateur.

Q1. Nommer les deux formes de transfert d’énergie mises en jeu dans la centrale à gaz simple, numérotées 1 et 2 sur la figure 1 : .transfert mécanique.
2: transfert électrique.
On s’intéresse au fonctionnement de la centrale pendant une heure, durant laquelle la centrale fournit au réseau EDF une énergie utile Eu = 2,8×108 Wh.
Données :
- on rappelle : 1 Wh = 3600 J.
Q2. Calculer le rendement global de conversion énergétique de l’installation. En déduire que la valeur de l’énergie consommée Econs par heure par la turbine à gaz est voisine de 2,6×1012 J.
0,41 x 0,95=0,3895 ~0,39 (39 %).
Econs = Eu / 0,39 =2,8 108 /0,39=7,2 108 Wh ou 7,2 108 x3600 ~
2,6×1012 J.
Pour simplifier l’étude, on considère que le gaz utilisé est constitué uniquement de méthane, constituant majoritaire du gaz naturel.
Données :
- formule brute du méthane : CH4 ;
- masse molaire moléculaire du méthane : M(CH4) = 16 g·mol-1 ;
- le pouvoir calorifique PC d’un combustible est égal à l’énergie libérée lors de la combustion d’un kilogramme de combustible. Pour le méthane PC = 55 MJ·kg-1.
Q3. Écrire l’équation-bilan de la réaction de combustion complète du méthane.
CH4 +2O2 --> CO2 + 2H2O.
Q4. En considérant que l’intégralité de l’énergie issue de la combustion est fournie à la turbine, montrer que la masse de combustible consommée pendant une heure dans la turbine à combustion est m = 4,7×104 kg.
m=Econs / PC =2,6 1012 / (55 106)=
4,7×104 kg.
Q5. Déterminer la quantité de matière de méthane consommée. En déduire que la quantité de matière de dioxyde de carbone produit vaut environ nCO2 = 2,9×106 mol.
nCH4 =m / M(CH4) =4,7 107 / 16 =2,94 106 mol.
nCO2 =nCH4 = 2,9×106 mol.

Partie 2 – Étude de l’ajout d’une turbine à vapeur
Afin d’augmenter le rendement global de la centrale thermique à gaz, on souhaite valoriser l’énergie thermique des fumées issues de la combustion. Les fumées sont utilisées pour obtenir de la vapeur d’eau par le biais d’un évaporateur. La vapeur d’eau issue de l’évaporateur entraîne une turbine à vapeur reliée à un alternateur. Elle circule ensuite dans un condenseur où elle est refroidie et condensée.
Q6. Lors de la transition du point A au point B, la pression est constante. Préciser le nom du changement d’état qui a lieu dans l’évaporateur au point X repéré sur la figure.

Vaporisation.
Q7. Déterminer la valeur de l’énergie reçue par une masse d’eau de 1 kg, pendant le changement d’état se produisant au point X.
Energie massique de vaporisation : 2,26 106 J / kg.
À l’entrée de l’évaporateur A, l’eau est liquide et sa température vaut 24,3°C. Dans l’évaporateur, l’eau subit une transformation que l’on peut décomposer en plusieurs étapes :
 - Étape 1 : élévation de la température de l’eau liquide de 24,3°C à 320°C.
- Étape 2 : vaporisation de l’eau à température constante.
- Étape 3 : élévation de la température de la vapeur d’eau de 320 °C à 520°C, à la sortie de l’évaporateur B.
Q8. Déterminer la valeur de l’énergie reçue par une masse d’eau de 1 kg au cours de chacune des étapes de la transition du point A vers le point B. En déduire que l’énergie totale reçue par cette masse d’eau dans l’évaporateur est voisine de 3,9×106 J.
Etape 1 : Cl ( 320-24,3)=4 185 x 295,7=1,237 106 J.
Etape 2 : 2,26 106 J.
Etape 3 : Cg(520-320)=1850 x 200=3,7 105 J.
Total : 3,867 106 ~3,9 106 J.

Grâce à la combustion et à la valorisation de l’énergie produite par la turbine à vapeur, une énergie utile de valeur Eu = 2,8×108 Wh peut ainsi être fournie au réseau EDF pendant une heure en produisant une quantité de matière de CO2  n'=2,7×106 mol.
 Q9. Comparer la quantité de matière de CO2 n ' à celle qui a été calculée à la question Q5, pour une même valeur d’énergie fournie. Indiquer l’intérêt d’utiliser des centrales à cycle combiné pour produire de l’électricité.
n =2,9×106 mol ; n'=2,7×106 mol.
n est a peu près identique à n'.
Flexible et réactive, une centrale à cycle combiné possède un rendement supérieur à celui d'une centrale thermique classique tout en produisant la même quantité de dioxyde de carbone.

... =  =
....

EXERCICE 3 (4 points)
(Mathématiques)
Dans cet exercice, les quatre questions sont indépendantes.
Question 1
 Pour cette question, indiquer, en justifiant, la lettre correspondant à la réponse exacte. On considère la fonction f définie sur R par f(x) = (2+5x) exp(3x). On admet que f est dérivable sur R et on note f ′ sa dérivée. Pour tout x appartenant à R, on a :
Calcul de f '(x) en posant u = 2+5x et v = exp(3x).
u' = 5 ; v' = 3 exp(x).
u'v+v'u = 5 exp(3x) + 3(2+5x) exp(3x) = (11+15x) exp(3x). Réponse C.
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Question 2
On considère l’équation différentielle (E) : y' = −3y + 5, où y est une fonction de la variable x, définie et dérivable sur R. Déterminer les fonctions définies sur R, solutions de l’équation différentielle (E).
Solution générale de y'+3y=0 : f(x) = A exp(-3x) avec A une constante réelle.
Solution particulière de E : g(x) = 5 /3.
Solution générale de E : f(x) +g(x) = A exp(-3x) +5 /3.

Question 3 Déterminer la forme exponentielle du nombre complexe z = −6*3½ + 6i.
Module de z : ((-6 *3½)2 +62)½=144½ = 12.
z / |z| = -3½/2 +0,5 i = cos (5p/6) + i sin (5p/6).
z = 12 exp(5 i p / 6).

 Question 4 Les fonctions f et g définies sur R respectivement par f(x) =0,5 x2+1 et g(x) =x + 5 sont représentées sur le graphique suivant  par la courbe C, courbe représentative de la fonction f et la droite D, courbe représentative de la fonction g. Lire graphiquement les positions relatives des courbes représentatives C de la fonction f et D de la fonction g puis montrer que l’aire de la partie colorée comprise entre la courbe C et la droite D vaut 18 unités d’aire.


Pou x < -2 et x >4, la courbe C est au dessus de D.
Pour x appartenant à ]-2 ; 4[, la courbe D est au dessus de C.
Primitive de f(x) : F(x) = 0,5 / 3 x3+x.
Aire hachurée en rouge : F(4)-F(-2) =0,5 / 3 *43 +4 -(0,5 / 3 *(-2)3-2)=32 /3 +4 +4 /3+2=18.
Aire du trapèze ABCD : (3+9) * 6 /2 =36.
Aire hachurée en gris : 36-18 = 18 unités d'aire.


EXERCICE 4 :  (5 points)
(physique-chimie)
L’importance des coulées en natation.
 Lors des Jeux Olympiques de Paris en 2024, le nageur français Léon Marchand a remporté 4 médailles d’or. Ce sont les coulées réalisées lors de ses courses qui ont marqué les esprits. On appelle coulée la phase pendant laquelle le nageur se déplace sous l’eau après un plongeon ou un virage.
Partie 1 – Étude mécanique des coulées.
 Lorsqu’un nageur de masse m se déplace dans un fluide, il est soumis à plusieurs forces :
 - son poids P ;
- la poussée d’Archimède PA  (direction : verticale, sens : du bas vers le haut) ;
 - la résultante des forces de frottements ou trainée hydrodynamique T ;
- la résultante des forces motrices Fm  exercées par l’eau sur le nageur.
La direction de la résultante des forces de frottements hydrodynamique T et celle de la résultante des forces motrices Fm  sont horizontales. Q1. Représenter sur un schéma, sans notion d’échelle, les forces auxquelles est soumis un nageur lors d’une coulée. On suppose que le nageur effectue une coulée à profondeur constante.
Q2. En appliquant le principe fondamental de la dynamique, établir la relation mathématique liant les forces T et Fm  lorsque le nageur réalise une coulée à profondeur et à vitesse constantes.

Lors de son titre au 200 m papillon aux championnats du monde à Fukuoka en 2023, Léon Marchand a effectué une dernière coulée de 13,88 m en 7,46 s.
Q3. Calculer la vitesse moyenne v1 à laquelle il a effectué cette coulée.
v1=13,88 / 7,46=1,86 m /s.
On suppose que la coulée a été effectuée à profondeur constante et à une vitesse constante et égale à v1. D’autres analyses ont montré que la valeur de la trainée hydrodynamique peut s’écrire sous la forme T = kv12, avec k = 22 kg∙m-1 .
 Q4. Montrer que la valeur Fm de la résultante des forces motrices exercées par l’eau sur le nageur, lors de cette dernière coulée, est voisine de 76 N.
Fm = T = 22 x1,862 ~ 76 N.
Q5. Calculer le travail Wm de la force Fm lors de cette coulée, puis sa puissance Pm.
Wm =13,88 Fm =13,88 x 76=1057 ~1,1 103 J.
Pm =Wm  / durée =1057 / 7,46 = 1,4 102 W.
 La vitesse moyenne de nage de Léon Marchand lors du dernier 50 m de course est d’environ v2 = 1,64 m∙s-1. Pour parcourir les 13,88 m en nageant à la surface à cette vitesse, il aurait dû développer une puissance de l’ordre de 225 W.
Q6. Conclure sur l’intérêt des coulées pour les nageurs de compétition.
La glisse en coulée est plus efficace qu'en surface.

Partie 2 – Coulées et acide lactique
Le glucose est une source d’énergie facilement métabolisable par l’organisme humain, au profit des cellules musculaires. Lors d’un effort sportif, le glucose est dégradé par l’organisme en acide pyruvique. En l’absence de dioxygène, l’acide pyruvique est à son tour dégradé en acide lactique. Ces diverses transformations chimiques permettent à l’organisme de produire l’énergie nécessaire au bon fonctionnement des muscles.
Q7. Justifier que l’acide lactique appartient à la famille des acides carboxyliques.

Dans la suite de l’exercice la molécule d’acide lactique est notée AH. Les ions lactates, base conjuguée de l’acide lactique sont notés A- . Q8. L’acide lactique réagit avec l’eau présente dans le corps humain pour former des ions lactate. Écrire l’équation-bilan de cette réaction acido-basique.
AH aq + H2O(l) = A-aq + H3O+aq.
 Lors d'un effort intense, l'augmentation de la quantité d’ions H3O+ (aq) dans les cellules musculaires rend le sang plus acide ce qui peut provoquer une diminution de la capacité à poursuivre l'effort.
Q9. Indiquer en justifiant comment la production d’ions lactates par l’organisme peut réguler le pH musculaire en consommant une partie des ions H3O+ (aq) produits en excès lors d’un effort musculaire.
Le lactate agit comme un tampon permettant de réguler le pH musculaire.
A-aq + H3O+aq -->AH aq + H2O(l).







  
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