Mathématiques,
probabilités, loi normale, loi binomiale, Bac S 2016
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Pondichéry.
Partie A.
Des
études statistiques ont permis de modéliser le temps hebdomadaire, en
heures, de connexion à internet des jeunes en France âgés de 16 à 24
ans par une variable aléatoire T suivant une loi normale demoyenne µ =
13,9 et d’écart type s.
La fonction densité de probabilité de T est représentée ci-dessous.
1. On sait que p(T
>22) = 0,023. En exploitant cette information :
a. hachurer sur le
graphique donné, deux domaines distincts dont l’aire est égale à 0,023.
L'un
des domaine est limité par la courbe, l'axe des abscisses et la droite
d'équation x = 22. L'autre est symétrique du premier par rapport à la
droite d'équation x = 13,9.
b. déterminer P(5,8
<= T <= 22). Justifier le résultat. Montrer qu’une valeur
approchée de s au
dixième est 4,1.
1-P(T >22)-P(T<5,8) = 1-0,023-0,023 = 0,954.
le cours donne : P(13,9-2s
<= T <= 13,9 +2s)
= 0,954.
On identifie : 5,8 = 13,9 -2s
et 22 = 13,9 +2s.
s =
(13,9-5,8) / 2 = 4,05 ~4,1.
2.
On choisit un jeune en France au hasard. Déterminer la probabilité
qu’il soit connecté à internet plus de 18 heures par semaine. Arrondir
au centième.
On
cherche P(T > 18) soit 1-P( T<= 18) ; la calculatrice ou
les tables ( en utilisant la loi normale centrée réduite (18-µ)/s =(18-13,9) / 4,1 =1 )
donne 0,16.
Partie B.
Dans cette partie, les valeurs seront arrondies au millième.
La
Hadopi souhaite connaître la proportion en France de jeunes âgés
de 16 à 24 ans pratiquant au moins une fois par semaine le
téléchargement illégal sur internet. Pour cela, elle envisage de
réaliser un sondage.
Mais la Hadopi craint que les jeunes interrogés
ne répondent pas tous de façon sincère. Aussi, elle propose le
protocole (P ) suivant :
On choisit aléatoirement un échantillon de jeunes âgés de 16 à 24 ans.
Pour chaque jeune de cet échantillon :
• le jeune lance un dé équilibré à 6 faces ; l’enquêteur ne connaît pas
le résultat du lancer ;
• l’enquêteur pose la question : « Effectuez-vous un téléchargement
illégal au moins une fois par semaine ? » ;
si le résultat du lancer est pair alors le jeune doit répondre à la
question par «Oui » ou «Non » de façon sincère ;
si le résultat du lancer est « 1 » alors le jeune doit répondre «Oui
» ;
si le résultat du lancer est « 3 ou 5 » alors le jeune doit répondre
«Non ».
Grâce à ce protocole, l’enquêteur ne sait jamais si la réponse donnée
porte sur la question posée ou résulte du lancer de dé, ce qui
encourage les réponses sincères.
On note p la proportion inconnue de
jeunes âgés de 16 à 24 ans qui pratiquent au moins une fois par semaine
le téléchargement illégal sur internet.
1. Calculs de
probabilités
On
choisit aléatoirement un jeune faisant parti du protocole (P ). On note
: R l’évènement « le résultat du lancer est pair », O l’évènement « le
jeune a répondu Oui ».
Reproduire
et compléter l’arbre pondéré ci-dessous. En déduire que la
probabilité q de l’évènement « le jeune a répondu Oui » est : 0,5 p +
1/6.
2. Intervalle de
confiance.
a.
À la demande de l’Hadopi, un institut de sondage réalise une enquête
selon le protocole (P ). Sur un échantillon de taille 1 500, il
dénombre 625 réponses «Oui ». Donner un intervalle de confiance, au
niveau de confiance de 95%, de la proportion q de jeunes qui répondent
« Oui » à un tel sondage, parmi la population des jeunes français âgés
de 16 à 24 ans.
Fréquence f = 625 / 1500 = 5 / 12 ~0,4167
Inverse de lar acine carrée de n = n-½ = 1500-½
=0,02582.
Intervalle de confiance [ f - n-½ ;f + n-½ ] soit : [0,391
; 0,443 ].
b. Que
peut-on en conclure sur la proportion p de jeunes qui pratiquent au
moins une fois par semaine le téléchargement illégal sur internet ?
0,391 <= 0,5 p +1 / 6 <=0,443 ; 2,346 < =3p+1 < =2,658 ;
1,346 < 3p <= 1,658 ; 0,448 <= p <= 0,553.
La
proportion de jeunes pratiquant au moins une fois par semaine le
téléchargement illégal est comprise entre 44,8 % et 55,3 %.
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Liban.
Sur un court de tennis, un lance-balle permet à un
joueur de
s’entraîner seul. Cet appareil envoie des balles une par une à une
cadence régulière. Le joueur frappe alors la balle puis la balle
suivante arrive. Suivant le manuel du constructeur, le lance-balle
envoie au hasard la balle à droite
ou à gauche avec la même probabilité.
Dans tout l’exercice, on arrondira les résultats à 10−3 près.
Partie A.
Le joueur s’apprête à recevoir une série de 20 balles.
1. Quelle est la
probabilité que le lance-balle envoie 10 balles à droite ?
Les balles sont lancées au hasard, à droite ou à gauche avec la même
probabilité p = 0,5.
Les
événements sont indépendants. On appelle X le nombre de balles lancées
à droite ; X suit la loi binomiale de paramètres n = 20 ; p = 0,5 ; q =
1-p = 0,5.
p(X=10) = C1020 x 0,510 x 0,510
~0,176.
2. Quelle est la
probabilité que le lance-balle envoie entre 5 et 10 balles à droite ?
p(5 <= X <=10) = p( X <= 10) -p(X <=5).
La calculatrice conduit à : 0,582.
Partie B.
Le
lance-balle est équipé d’un réservoir pouvant contenir 100 balles. Sur
une séquence de 100 lancers, 42 balles ont été lancées à droite. Le
joueur doute alors du bon fonctionnement de l’appareil. Ses doutes
sont-ils justifiés ?
On note Y la variable aléatoire qui donne le nombre de balles lancées à
droite.
n
= 100 , valeur supérieure à 30 ; np = nq = 0,5 x100 = 50, valeur
supérieure à 5. Les hypothèses sont les mêmes qu'en A. On calcule
l'intervalle de fluctuation asymptotique au seuil de 95 %.
(pq / n)½ = (0,5 x0,5 / 100)½ = 0,05 ; 1,96 x
0,05 = 0,098.
Intervalle de confiance [0,5-0,098 ; 0,5 +0,098] soit [0,40 ; 0,60].
La valeur 0,42 appartient à cet intervalle. L'hypothèse "
l'appareil est bien réglé " est valide au risque de 5 %.
Partie C.
Pour
augmenter la difficulté le joueur paramètre le lance-balle de façon à
donner un effet aux balles lancées. Elles peuvent être soit « liftées »
soit « coupées ». La probabilité que le lance-balle envoie une balle à
droite est toujours égale à la probabilité que le lance-balle envoie
une balle à gauche.
Les réglages de l’appareil permettent d’affirmer que :
• la probabilité que le lance-balle envoie une balle liftée à droite
est 0,24 ;
• la probabilité que le lance-balle envoie une balle coupée à gauche
est 0,235.
Si le lance-balle envoie une balle coupée, quelle est la probabilité
qu’elle soit envoyée à droite ?
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Amérique du Nord.
Une
entreprise fabrique des billes en bois sphériques grâce à deux machines
de production A et B. L’entreprise considère qu’une bille peut être
vendue uniquement lorsque son diamètre est compris entre 0,9 cmet 1,1
cm.
Partie A.
Une étude du fonctionnement des machines a permis d’établir les
résultats suivants ::
• 96% de la production journalière est vendable.
• La machine A fournit 60% de la production journalière.
• La proportion de billes vendables parmi la production de la machine A
est 98%.
On choisit une bille au hasard dans la production d’un jour donné. On
définit les évènements suivants :
A : « la bille a été fabriquée par la machine A » ;
B : « la bille a été fabriquée par la machine B » ;
V : « la bille est vendable ».
1. Déterminer la
probabilité que la bille choisie soit vendable et provienne de la
machine A.
2. Justifier
que P(B ∩V ) = 0,372 et en déduire la probabilité que la bille choisie
soit vendable sachant qu’elle provient de la machine B.
3. Un technicien
affirme que 70% des billes non vendables proviennent de la machine B.
A-t-il raison?
0,07x 0,4 /
(1-0,96) =0,7 ( 70 %). Il a raison.
Partie B.
Dans cette partie, on s’intéresse au diamètre, exprimé en cm, des
billes produites par les machines A et B.
1.
Une étude statistique conduit à modéliser le diamètre d’une bille
prélevée au hasard dans la production de la machine B par une variable
aléatoire X qui suit une loi normale d’espérance µ = 1 et d’écart-type s = 0,055.
Vérifier
que la probabilité qu’une bille produite par la machine B soit vendable
est bien celle trouvée dans la partie A, au centième près.
P(0,9 <= X <=1,1 ) = p(
X <= 1,1) -p(X <=0,9).
La calculatrice ou
les tables ( en utilisant la loi normale centrée réduite (1,1-µ)/s =(1,1-1) / 0,055 =1,818 ) donne 0,93.
2.
De lamême façon, le diamètre d’une bille prélevée au hasard dans la
production de la machine A est modélisé à l’aide d’une variable
aléatoire Y qui suit une loi normale d’espérance µ = 1 et
d’écart-type s′, s′ étant un réel strictement
positif.
Sachant que P(0,9 <= Y <= 1,1) = 0,98, déterminer une valeur
approchée au millième de s′.
On note Z = (Y-µ) / s'
; P( -0,1 / s'
<= Z <=0,1 /s'
) = 0,98 soit P(Z <=0,1 /s'
) =0,99.
La calculatrice donne 0,1 /s'
= 2,326 ; s' =0,1
/ 2,326 = 0,0430.
Partie C.
Les billes
vendables passent ensuite dans une machine qui les teinte de manière
aléatoire et équiprobable en blanc, noir, bleu, jaune ou rouge. Après
avoir été mélangées, les billes sont conditionnées en sachets. La
quantité produite est suffisamment importante pour que le remplissage
d’un sachet puisse être assimilé à un tirage successif avec remise de
billes dans la production journalière.
Une étude de consommation montre que les enfants sont particulièrement
attirés par les billes de couleur noire.
1. Dans cette
question seulement, les sachets sont tous composés de 40 billes.
a. On
choisit au hasard un sachet de billes. Déterminer la probabilité que le
sachet choisi contienne exactement 10 billes noires. On arrondira le
résultat à 10−3.
Probabilité d'obtenir une bille de couleur noire p = 0,2.
Les
événements sont indépendants. On appelle X le nombre de billes noires
dans un paquet ; X suit la loi binomiale de paramètres n = 40 ; p = 0,2
; q =
1-p = 0,8.
p(X=10) = C1040 x 0,210 x 0,830
~0,107.
b. Dans
un sachet de 40 billes, on a compté 12 billes noires. Ce constat
permet-il de remettre en cause le réglage de la machine qui teinte les
billes
Au seuil de 95 % : (pq / n)½ = (0,2 x0,8 / 40)½
=0,06325 ; 1,96 x 0,06325 =0,124.
Intervalle
de confiance [ 0,2-0,124 ; 0,2 +0,124] soit [0,076 ; 0,324] ou encore
[0,07x40 ; 0,324 x40] soit [3 ; 13] billes noires.
12 appartient à cet intervalle,aurisque de 95 %, la machine est bien
réglée.
2.
Si l’entreprise souhaite que la probabilité d’obtenir au moins une
bille noire dans un sachet soit supérieure ou égale à 99%, quel nombre
minimal de billes chaque sachet doit-il contenir pour atteindre cet
objectif ?
Probabilité
d'obtenir au moins une bille noire = 1 -probabilité d'avoir zéro
bille noire.
1-Cn0 x0,20 x0,8n =0,99 ;
1-0,8n >=0,99 ; 0,8n < 0,01 ; n log 0,8
< log 0,01 ; -0,0969 n < -2 ; n > -2 / log 0,8 ; n >20,6 ( n >21).
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Centres Etrangers.
Un
institut effectue un sondage pour connaître, dans une population
donnée, la proportion de personnes qui sont favorables à un projet
d’aménagement du territoire.
Pour cela, on interroge un échantillon aléatoire de personnes de cette
population, et l’on pose une question à chaque personne.
Partie A : Nombre
de personnes qui acceptent de répondre au sondage
On admet dans cette partie que la probabilité qu’une personne
interrogée accepte de répondre à la question est égale à 0,6.
1.
L’institut de sondage interroge 700 personnes. On note X la variable
aléatoire correspondant au nombre de personnes interrogées qui
acceptent de
répondre à la question posée.
a. Quelle est la
loi de la variable aléatoire X ? Justifier la réponse.
Interroger
une personne est une épreuve de Bernoulli de paramètre p = 0,6, valeur
constante ( correspondant au succès, la personne accepte de
répondre à la question).
Les 700 épreuves de Bernoulli sont
identiques et indépendantes. X suit ne loi binomiale de paramètre n =
700 ; p = 0,6 et q = 1-p = 0,4.
b. Quelle est la
meilleure approximation de P(X > 400) parmi les nombres suivants ?
0,92 ; 0,93 ; 0,94 ; 0,95.
La calculatrice donne P( X <= 399)~0,0573. En conséquence P( X
>399) = 1-0,0573 ~0,9427. ( 0,94 est la meilleur approximation).
2.
Combien de personnes l’institut doit-il interroger au minimum pour
garantir, avec une probabilité supérieur à 0,9, que le nombre de
personnes répondant au sondage soit supérieur ou égal à 400. On
appelle Xn la variable aléatoire égale au nombre de
personnes répondant à la question.
P(Xn >=400) > 0,9 soit 1-P( Xn <
400) >0,9 ou P(Xn<400 ) < 0,1.
La calculatrice conduit à : P(X693<400
) ~0,1034 et P(X694<400 ) ~0,0955.
La suite P(Xn<400) étant
décroissante, n = 694.
Partie B :
Proportion de personnes favorables au projet dans la population.
Dans
cette partie, on suppose que n personnes ont répondu à la question, et
on admet que ces personnes constituent un échantillon aléatoire de
taille n (où n est
un entier naturel supérieur à 50). Parmi ces personnes, 29 % sont
favorables au projet d’aménagement.
1.
Donner un intervalle de confiance, au niveau de confiance de 95 %, de
la proportion de personnes qui sont favorables au projet dans la
population totale.
Conditions d'application d'un intervalle de confiance :
n doit être supérieur ou égal à 30 : c'est vérifié.
n f doit être supérieurou égal à 5 : nf >= 50*0,29 ; nf
>=14,5 : condition vérifiée.
n (1-f) doit être supérieur ou égal à 5 : n(1-f) >= 50 *0,71 ;
n(1-f) >=35,5 : condition vérifiée.
Inverse de la racine carrée de : n-½ ;
intervalle de confiance [ f - n-½
; f +n-½ ]
2.
Déterminer la valeur minimale de l’entier n pour que l’intervalle de
confiance, au niveau de confiance de 95 %, ait une amplitude inférieure
ou égale à 0,04.
2 n-½ <=0,04
; -0,5 log n <= log 0,02 ; log n > -2log0,02 ;
log n >3,377 ; n >2500.
Partie C :
Correction due à l’insincérité de certaines réponses
Dans
cette partie, on suppose que, parmi les personnes sondées qui ont
accepté de répondre à la question posée, 29 % affirment qu’elles sont
favorables au projet.
L’institut de sondage sait par ailleurs que la
question posée pouvant être gênante pour les personnes interrogées,
certaines d’entre elles ne sont pas sincères et répondent
le contraire de leur opinion véritable. Ainsi, une personne qui se dit
favorable peut :
-soit être en réalité favorable au projet si elle est sincère.
-soit être en réalité défavorable au projet si elle n’est pas sincère.
Par
expérience, l’institut estime à 15 % le taux de réponses non sincères
parmi les personnes ayant répondu, et admet que ce taux est le même
quelle que soit l’opinion
de la personne interrogée. Le but de cette
partie est, à partir de ces données, de déterminer le taux réel de
personnes favorables au projet, à l’aide d’un modèle probabiliste. On
prélève au hasard
la fiche d’une personne ayant répondu, et on définit les événements
suivants :
F : la personne est en réalité favorable au projet.
: la personne est en réalité défavorable au projet.
A : la personne affirme qu’elle est favorable au projet.
: la personne affirme qu’elle
est défavorable au projet.
Ainsi, d’après les données, on a p(A)= 0,29.
Compléter l’arbre de probabilité et en déduire une égalité vérifiée par
x.
Déterminer, parmi les personnes ayant répondu au sondage, la proportion
de celles qui sont réellement favorables au projet.
20 % des personnes sont réellement favorables au projet.
Nlle Calédonie.
La
société « Bonne Mamie » utilise une machine pour remplir à la chaîne
des pots de confiture. On note X la variable aléatoire qui à chaque pot
de confiture produit
associe la masse de confiture qu’il contient, exprimée en grammes. Dans
le cas où la machine est correctement réglée, on admet que X suit une
loi normale de moyenne μ = 125 et d’écart-type s.
1. a. Pour tout
nombre réel t positif, déterminer une relation entre P(X <=125−t )
et P(X >=125+t ).
La courbe de Gauss étant symétrique par rapport à la droite d'équation
x = µ=125,
P(X <=125−t )= P(X >=125+t ).
b.
On sait que 2,3% des pots de confiture contiennent moins de 121
grammes de confiture. En utilisant la relation précédente, déterminer
P(121<= X <=129).
P(X<121) = 2,3 %=0,023.
P(X<=121) =P(X<=125-4) =P(X<= µ-4).
P(X>=129) =P(X>=125+4) =P(X>=
µ+4) =P(X<= µ-4) =0,023.
Les deux événements P(X<=121) et P(X>=129)
étant incompatibles, P(121<= X
<=129) = 1-0,023-0,023 = 0,954.
2. Déterminer une
valeur arrondie à l’unité près de s telle que P(123<=X
<=127) = 0,68.
On pose Y = (X-µ) / s ; la variable aléatoire Y
suit la loi centrée réduite.
(123-125) /s
<=Y <=(127-125) /s
; -2 /s
<=Y <=2 /s
P( -2 /s
<=Y <=2 /s
)=0,68 ;
On cherche le nombre réel ß tel que P(Y<ß) = 0,68.
La calculatrice ou les tables donnent ß = 0,994.
2 / s = 0,994 ; s = 2 / 0,994 ~2,01.
Dans la suite de l’exercice, on suppose
que s=
2.
3.
On estime qu’un pot de confiture est conforme lorsque la masse de
confiture qu’il contient est comprise entre 120 et 130 grammes.
a.
On choisit au hasard un pot de confiture de la production. Déterminer
la probabilité que ce pot soit conforme. On donnera le résultat arrondi
à
10−4 près.
Probabilité que la masse soit inférieure à 120 g : 0,00621.
Probabilité que la masse soit supérieure à 130 g :
0,00621.
Probabilité que la masse soit comprise
entre 120 g et 130 g : 1-2 x 0,00621=0,9876.
b.
On choisit au hasard un pot parmi ceux qui ont une masse de confiture
inférieure à 130 grammes. Quelle est la probabilité que ce pot ne soit
pas conforme ? On donnera le résultat arrondi à 10−4 près.
P(X<=120) / P(X<=130) = 0,00621 / (1-0,00621)=0,00621 / 0,99379 ~0,0062.
4. On admet que la
probabilité, arrondie à 10−3
près, qu’un pot de confiture soit conforme est 0,988. On choisit
au hasard 900 pots dans la production. On constate que 871 de ces
pots sont conformes. Au seuil de 95% peut-on rejeter l’hypothèse
suivante : « La machine est bien réglée » ?
Conditions d'application d'un intervalle de fluctuation :
n doit être supérieur ou égal à 30 : c'est vérifié.
n p doit être supérieurou égal à 5 : np = 900*0,988 ~889 :
condition vérifiée.
nq= n (1-p) doit être supérieur ou égal à 5 : n(1-p)= 900 *0,012
10,8 : condition vérifiée.
1,96 (pq / n)½ =1,96 (0,988 x0,012 / 900)½
=0,0071.
Intervalle de fluctuation : [ 0,988 -0,0071 ; 0,988+0,0071] soit [0,981
; 0,995 ].
871 / 900 = 0,968, valeur n'appartenant pas à l'intervalle de
fluctuation : l'hypothèse " la machine est bien réglée" est à rejeter.
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