Forces centrales,
satellite, filtres, lunette de Galilée Concours ITPE 2017 .
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Orbites
satellitaires.
Le référentiel R (T, xyz) est supposé galiléen, son origine T coïncide
avec le centre de masse de la terre.
Tous les mouvements orbitaux de ce problème appartiennent au plan Txy.
Dans ce plan les mobiles ponctuels considérés sont repérés par les
coordonnées polaires r et q.
1. Rappeler les expressions polaires
de la vitesse et de l'accélération en fonction des coordonnées r et q, de leurs dérivées et des
vecteurs unitaires.


2.
Exprimer la force de gravitation exercée par la terre sur un corps
ponctuel de masse m situé à la distance r du centre de l'astre.
3. Appliquer
le principe fondamental de la dynamique à un corps ponctuel soumis à la
seule force de gravitation. Montrer que l'on obtient les équations
suivantes.
4.
En déduire de l'équation II que la
quantité r 2q'
reste constante au cours du mouvement. Par la suite on posera C = r2q' .
Multiplier par puis intégrer : 2r r' q' + r 2q"=0 ; cette expression est
la dérivée de r 2q'
;
par suite, en intégrant r2q' = constante.
5. On considère tout d'abord un
corps ponctuel dont le mouvement géocentrique est circulaire de rayon r1.
5.1. Justifier
simplement que le mouvement est uniforme.
Le corps n'est soumis qu'à la force de gravitation, orthogonale à
chaque instant à la vitesse. Cette force ne travaille pas et l'énergie
cinétique du corps reste constante. La valeur ( norme ) de la vitesse
est donc constante et le mouvement est uniforme.
5.2. Etablir une
expression entre la vitesse angulaire q', le rayon r1,
G et la masse de la terre.
I
conduit à, r étant constant : GM / r12 = r1q'2 ; GM / r13
= q'2
.
5.3. Exprimer le
rayon de l'orbite du corps autour de la terre en fonction de G, M et de
la période T de révolution.
Le corps décrit la circonférence 2pr1 en T seconde
à la vitesse v = r1q'
:
2pr1 = r1q' T = (GM /r1)½
T ; 4p2r12
= GM / r1 T2 ; r1 =[GM T2 /
(4p2)]1/3.
5.4. On modèlise
ainsi l'orbite d'un satellite géostationnaire. Donner la période de
révolution d'un tel satellite.
T = 24 h = 86400 s.
5.5. Calculer le
rayon rG de l'orbite d'un satellite géostationnaire.
rG
=[6,67 10-11 x6 1024 x864002 / (4x3,142)]1/3=4,2
107 m = 4,2 104 km.
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....
.....
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6. On revient au cas général.
6.1.
Déduire des résultats établis aux questions 3 et 4 que le mouvement
radial du corps, d'écrit par la distance r(t), est solution de
l'équation différenteille : m d2r /dt2 = m
r" = F(r), ( 2)
où F(r) est une force qui dérive de l'énergie potentielle "effective" Ep
ef (r) = mC2 / (2r2) -GMm/r.
I
s'écrit : GM / r2= -r"+(r2q')2/
r3 ; r"= C2 / r3-GM / r2 ; mr"= mC2 / r3-GMm / r2 .
F(r)= -Ep ef (r) / dr soit F(r) = mC2 /r3
-GMm / r2. Par suite r" =F(r).
6.2. Montrer que l'équation (2) est associée à l'intégrale
première : ½mr'2 +Ep ef (r) = Cste = Em.
Par intégration de (2) il vient : ½m r'2 = -Ep ef(r)
+ Cste.
7. L'allure
de Ep ef(r) est représentée ci-dessous :

7.1. Déterminer les
valeurs des distances r0 et r1 correspondants
respectivement à l'annulation de Ep ef (r) et de d(Ep
ef(r) / dr, les reporter sur la figure.
Ep ef
(r) = mC2 / (2r02) -GMm/r0
=0 ; C2 / (2r0) -GM =0 ; r0
=C2 / (2GM).
d(Ep ef(r) / dr =0 ; F(r)
= mC2
/r13 -GMm / r12=0 ; r1
= C2 / (GM). r1 corrpond au minimum de la courbe.
7.2. Décrire
qualitativement le mouvement radial du corps dont l'énergie mécanique E
serait égale à Eeff mini, E <0 et E >0.
E>0 et e >1 : hyperbole ; E=0 et e=1 : parabole ;
-Eeff mini < E <0 et 0<e<1 : ellipse ; E= -Eeff
mini : cercle.
7.3. Retrouver le
résultat établit en 5.2.
r1 = C2 /
(GM) et C = r12q' ; r1 = r14
q'2/
(GM) ; GM = r13 q'2
.
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8.
La technique de lancement en orbite géostationnaire est la suivante :
le satellite est placé en orbite circulaire basse puis le dernier étage
est allumé pour placer le satellite sur une orbite elliptique (2) dont
l'apogée se situe à environ 36 000 km appelée orbite de transfert
géostationnaire. Enfin un moteur d'apogée à propergol solide solidaire
du satellite circularise l'orbite (3). D'après Wikipédia.
8.1. Dans quel plan se trouve
l'orbite géostationnaire ?
Dans le plan équatorial.
8.2. Relier la valeur 36000 km à un
résultat obtenu précédemment.
36 000 + Rterre = 4,2 104 km.
8.3. Représenter
sur un schéma légendé les différentes orbites.
géostationnaire :
trajectoire circulaire dans le plan équatorial.
en conséquence les deux
autres orbites sont situées dans le plan équatorial.
8.3.
A quels moments l'énergie mécanique varie ? Dans quel sens se fait
cette variation ?
l'énergie mécanique
sur la trajectoire elliptique se conserve
aux points A et P : E = - GMm / (r1 +r2).
énergie mécanique sur l'orbite circulaire basse :
au point P : E1 = -½ mGM / r1
variation d'énergie mécanique en P
:
DE = E -E1
= - GMm / (r1 +r2)
+ ½ mGM / r1
DE =GMm (r2 - r1) / [2(r1
+r2)r1].
DE est positive, la vitesse du satellite augmente.
énergie mécanique sur l'orbite circulaire
haute :
au point A : E2 = -½ mGM / r2
variation d'énergie mécanique en A
:
DE = E2 -E = -
½ mGM / r2 +GMm / (r1 +r2)
DE =GMm (r2 - r1) / [2(r1
+r2)r2].
8.4 Aux différentes orbites,
l'énergie mécanique est-elle du type -Eeff mini, E>0, E
<0 ?
Orbites circulaires :
E = Eeff mini.
Ellipse :
-Eeff mini < E <0.
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Emissions satellitaires.
Eutelsat2
West A est un satellite géostationnaire qui offre un service ITV et
transmet une centaine de chaînes de télévision en clair dans plusieurs
pays. Il émet à destination de petites antennes de réception situées
chez les particuliers. les fréquences utilisées sont celles de la bande
Ku (autour de 12 GHz).
1. Quel est l'intérêt d'un
satellite géostationnaire pour ce type de transmission ?.
Ce satellite paraît fixe pour un observateur terrestre.
2. Calculer le temps de propagation
de l'émetteur à un récepteur à la verticale du satellite.
36 000 / (3 105) = 0,12 s.
3. Dans quel
domaine du spectre électromagnétique se trouve la bande Ku ?
Ondes radioélectriques.
4.
Donner les différents domaines du spectre électromagnétique. Indiquer
pour chacun un ordre de grandeur de la fréquence et de la longueur
d'onde.

5. Calculer la longueur d'onde d'une
émission dans la bande Ku.
l = c
/ f = 3 108 / (12 109)=.0,025 m..
6.
La taille minimale de l'antenne de réception est de l'ordre de grandeur
de celle de la longueur d'onde du signal. Est-il possible d'utiliser
une antenne plus petite ?
La
puissance reçue d'un satellite au niveau de la terre est très faible.
Il faut concentrer cette énergie au moyen d'une antenne parabolique. En
dessous de 60 cm de diamètre, de gros nuages qui passent peuvent
couper l'image et le son.
7. Approche
quantique.
7.1. Calculer
l'énergie E' d'un photon dans la bande Ku.
E' = h n =6,63 10-34
x12 109 ~8 10-24 J ou 8 10-24 / (1,6 10-19)
=5 10-5 eV.
7.2. Comparer cette énergie à celle d'un rayonnement ionisant (
1 eV).
E' est 20 000 fois plus faible que l'énergie d'un rayonnement ionisant.
7.3.
Déterminer la quantité de mouvement p d'un photon de cette bande.
p = E / c = 8 10-24 /(3 108) =2,7 10-32
kg m s-1.
7.4.
Una antenne parabolique reçoit un signal de puissance P = 0,5 pW.
Combien recoit-elle de photons par seconde ? Est-il possible de
négliger l'aspect quantique pour se placer dans l'hypothèse d'un signal
continu ?
Energie reçue en une seconde : 5 10-13 J ; nombre de photons
: 5 10-13 /(8 10-24) ~6 1010.
Le signal peut être considéré comme continu.
Traitement des signaux du
satellite.
Le signal reçu subit deux filtrages électroniques.
1. Le premier
filtre peut être modélisé par une bobine d'inductance L, de résistance
r, un condensateur de capacité C et une résistance R en série.La
tension d'entrée ue est celle aux bornes du dipôle global
RLC, la tension de sortie us est prise aux bornes de la
résistance.

1.1.1.Rappeler à
quoi est équivalent un condensateur en basse fréquence, puis en haute
fréquence. Même question pour la bobine.
En basse fréquence un condensateur se comporte comme un interrupteur
ouvert et en haute fréquence comme un interrupteur fermé.
En basse fréquence une bobine se comporte comme un interrupteur fermé
et en haute fréquence comme un interrupteur ouvert.
1.1.2. Déterminer
la nature du filtre 1.
Filtre passe bande.

On notera w
la pulsation de la tension sinusoïdale.
2.1. Quelle est la relation entre la
fréquence et la pulsation d'une tension sinusoïdale ?
w = 2pf.
2.2. Donner
l'impédance complexe de chaque composant du filtre puis du dipôle
équivalent au filtre.
ZR = R ; ZL
= jLw ; ZC
=1/ (jCw) ; Z = R
+ j(jLw -1/(Cw)).
2.3 Rappeler la définition de la
fonction de transfert H
du filtre.
H = us / ue.
2.4 et 5 et 6 Exprimer H en fonction de L, C, R
et w.


2.7.1. On désire un filtre avec une
fréquence propre f0 = 10 GHz. On dispose d'une capacité de
0,2 fF. Déterminer la valeur de l'inductance nécessaire.
w0 = 2 x3,14 x1010
=6,28 1010 rad /s.
LCw02 =
1 ; L = 1/(0,2 10-15 x(6,28 1010)2)
=1,27 10-6 H= 1,27 µH.
2.7.2. On dispose de plusieurs
inductances de 2 µH. Proposer un montage pour obtenir une inductance
équivalente à 1 µH.
Mettre deux inductances de 2 µH en dérivation.
2.7.3. On désire un
facteur de qualité de 10000. déterminer la valeur de la résistance
nécessaire.
R = Lw0
/ Q = 1,27 10-6 x6,28 1010 / 10000~8 ohms.
2.7.4. Quel
pourrait être l'intérêt d'un haut facteur de qualité pour ce filtre ?
Le filtre serait très sélectif.
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Le second filtre peut être modélisé par un
condensateur de capacité C = 2,2 pF et une résistance R =470 ohms en
série.
3.1. Proposer en
justifiant par des arguments qualitatifs, un montage pour obtenir un
filtre passe bas avec ces deux composants.

A très basse fréquence le
condensateur se comporte comme un interrupteur ouvert ( impédance
infinie). Vs diffère de zéro.
A haute fréquence, le condensateur se comporte comme un interrupteur
fermé ( impédance nulle). Vs est nulle.
Donc filtre passe bas.
3.2.
Aux bornes de ce flitre, nous plaçons une source pure de tension E. Le
condensateur est initialement déchargé. A t =0, E passe instantanément
de la valeur 0 à la valeur 2 V.
3.2.1. Déterminer
l'équation différentielle linéaire reliant ue, us
à t >0.
ue = Ri +us avec i =Cdus / dt. ue
= RC dus / dt +us.
3.2.2. Montrer que l'on peut écrire
cette équation sous la forme dus /dt +us / t = ue / t.
ue
/(RC)= dus /
dt +us/(RC). On pose t
= RC.
3.2.3. Exprimer us en
fonction de E.
us= E(1-exp(-t / t)).
3.2.4. Exprimer en
fonction de t le
temps nécessaire t1 pour lequel us = 1,8 V.
Calculer t1.
1,8 = 2(1-exp(t1 / t))
; 0,9-1 = -exp(-t1
/ t)) ; -ln 0,1 =t1 / t ; t1 = t ln 10.
RC = 470 x 2,2 10-12 = 1,034 10-9 s ; t1 ~2,4 10-9 s.
Observation des satellites.
4.1.
Un oeil distingue deux points distants d'au moins 1 mm à 3 m.
Donner en degrés l'angle minimum de résolution de l'oeil. Est-il
possible de distinguer deux satellites à 0,01 ° d'écart à l'oeil nu ?
1 10-3 / 3 = 3,33 10-4 rad ou 3,33 10-4
x180 / 3,14 =0, 2 °.
On ne peut pas distinguer deux satellites à 0,01° d'écart.
4.2. Pour mieux les distinguer on
utilise une lunette de Galilée ( oculaire L1, f '1
= -4 cm ; objectif L2, f '2 = +10 cm).O1O2
= + 6 cm.
4.2.1. Donner le
type et la vergence de chaque lentille.
L1 divergente, 1 /(-0,04) = -25 dioptries ; L2
convergente, 1 / 0,10 = 10 dioptries.
4.2.2 et 3 et 4 et
5 Tracer le trajet optique de rayons lumineux provenant de
l'infini parallèles à l'ace optique passant par L2.


2.6. Montrer que le grossissement G
= a' / a = 2,5 si les rayons sont
peu éloignés de l'axe optique.
Les angles étant
petits on assimile la tangente à l'angle exprimé
en radian.
G = a' / a avec a' = A'B' / OF' et a = A'B' / F'O1.
G = F'O1 /OF' =10 / 4 = 2,5.
2.7. Sous quel angle a' pourra-t-on voir l'écart
entre les satellites à 0,01 d'écart à travers la lunette ?
0,01 x2,5 = 0,025 °. L'oeil pourra les distinguer en regardant à
travers la lunette.
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